Nous avons compris pourquoi FLAM, Forces de Libération Africaines de Mauritanie non Forces de Libération de la Mauritanie.
Le mystère autour des dirigeants FLam est au pique du pourrissement, au
début M. Thiam président du mouvement parle de « l’autonomie » tout
court sans précision alors tout le monde savait qu’il s’agissait bien du
sud, lorsque les journalistes l’ont écrit, il cria au chantage,
scandale en se victimisation comme il sait bien le faire depuis 31 ans,
ces propos ont été dénaturé, sortie de leur contexte, mal compris et il
n’a jamais été question pour lui de l’autonomie du sud mais des «
régions ». Désormais, nous n’avons plus besoin d’un dessin sur une carte
géographique pour comprendre qu’il s’agit bel et bien du Sud. Delors
pourquoi M. Samba Thiam a voulu prendre les mauritaniens comme des
abroutis qui ne comprennent rien ? De quoi avait-il peur dès le début
pour annoncer qu’il parle bien de l’autonomie des régions du Sud de la
Mauritanie ?
« Le président des Forces de Libération Africaines de Mauritanie
(FLAM), Samba Thiam, propose une "autonome de certaines régions" basée
sur des critères d’"homogénéité culturelle, sociale économique et de
l’identité politique", pour régler le problème d’"oppression contre les
Négro-africains". »
Très grave, le président des flam avance « d’homogénéité culturelle,
sociale économique et de l’identité politique » : comment cela serait
possible dans un pays multi ethniques et culturelles ? Doit on parquer,
diviser la Mauritanie en zone tribale, ethnique pour les beaux yeux des
illuminés sans programme politique, social pour le bien être de tous les
Mauritaniens. En vérité les dirigeants de ce mouvement cherchent à
imposer au peuple déjà divisé, meurtri par toutes sortes d’injustices,
d’inégalités sociétales des régions sous le contrôle de la féodalité
noire « Riimbé, Seebé, Cernaabé-Marabouts » au détriment de ceux qu’ils
considèrent comme subalternes : « Maccubé, Wambabé, Awloubé, Waïloubé,
Soubalbé, Gniéibé etc... ».
C’est quoi une « identité politique », peut on conclure les dirigeants
des flam se battent pour imposer suprématie de certaines familles non
pour un idéal de justice, d’égalité ?
L'identité politique est une forme d'identité sociale marquant
l'appartenance à certains groupes ayant en commun une lutte pour une
certaine forme de pouvoir. Cela peut recouvrir une identification à un
parti politique mais concerne également les prises de position relatives
à des questions politiques spécifiques, aux positions par rapport au
nationalisme, aux relations interethniques ou à des axes idéologiques
plus abstraits.
Les identités politiques se développent chez les individus et évoluent
au fil du temps. À ce titre, de nombreuses recherches se sont
intéressées à l'influence parentale dans l'identification politique des
individus. Outre cette socialisation à la politique par la famille,
l'influence sur ces types d'identité de facteurs personnels comme la
génétique ou certains traits de personnalité a également fait l'objet de
nombreux débats.
Au cours de leur vie et des expériences, certains individus sont amenés
à prendre des trajectoires politiques particulières et parfois à
changer d'identification politique. Le militantisme et la radicalisation
sont deux formes et expressions que peuvent prendre les identités
politiques.
Hormis les influences familiales et personnelles, certains facteurs
plus généraux peuvent également avoir un impact sur l'identité politique
d'un individu. En effet, toute personne s'insère dans un contexte
historique, une culture, un système politique, une génération qui ne
manque pas d'exercer une influence sur la manière dont elle perçoit la
politique.
À la base de toute une série de comportements, les identités politiques
ont de nombreuses implications comme les mobilisations collectives à
caractère politique ou encore le comportement de vote.
J’ai trouvé ces quelques propositions louables qui peuvent servir le
fond d’un débat d’idées intellectuelles dans les réseaux sociaux pour
une Mauritanie tournée vers l’avenir non la séparation, division, de
l’autonomie qui dérivera certainement vers la scission du pays et qui
parlent plus aux citoyens.
1°)-La reconnaissance de la communauté HARATINE comme étant à part
entière victime de l'esclavage et du racisme dans la constitution de la
république.
2°)-Criminaliser le racisme et l'esclavage dans la constitution.
Permettre aux associations abolitionnistes de se porter partie civile.
Renforcer la loi 2007-048 incriminant l’esclavage par des mesures
d’accompagnements, création d’une brigade mixte qui sera chargée
d’accompagner les abolitionnistes dans leurs missions à l’intérieur pour
libérer les esclaves sur l’ensemble du territoire national.
3°)-La création des structures d'accueil pour les victimes de
l'esclavage en les assurant d'une formation afin qu'elles puissent
s'intégrer dans la société dans le long terme. Construire des écoles et
centres médicaux dans les Adwabas.
4°)-L'indemnisation des victimes de l'esclavage pour les permettre de
s’intégrer dignement dans la vie d’un citoyen libre. Des terres
irrigables et habitables pour toutes les victimes de l’esclavage et du
racisme.
5°)-Résoudre les problèmes des crimes commis sur les négro-africains en
1989 par la justice serait la seule solution pour préserver la
stabilité du pays.
6°)-Le retour des déportés et exilés au Mali et Sénégal ; la
restitution de leurs terres et biens en les intégrant dans leurs
villages d’origines
7°)-La réintégration des fonctionnaires négro-africains et
l'indemnisation des orphelins des victimes de la barbarie raciste avec
le rang de pupille de la nation pour leur progéniture.
8°)-La constitution d'une commission de vérité et réconciliation, la
restitution des corps des soldats négro-africains exécutés sommairement à
leurs familles afin qu’elles puissent faire le deuil de leurs proches.
9°)-L'extradition des criminels en liberté actuellement devant un
tribunal international ou national en premier Maouiya Ould Sid’ahmed
Taya pour répondre aux crimes commis sous sa responsabilité en tant que
chef de l’exécutif.
10°)-Une loi pour la protection des minorités quelques soient leurs races ou religions.
11°)-L'instauration du système de quotas en faveur des HARATINE
(esclaves-et-anciens esclaves) longtemps exclus par les institutions
de la république islamique de Mauritanie.
12°)-Faire de la Mauritanie un Etat laïc, juste, égalitaire et
indivisible. Partage du pouvoir et richesses entre toutes les
composantes du pays.
13°)-L’application de la loi qui protège les enfants mineurs, rendre
obligatoire la scolarité des enfants et le service militaire dès l'âge
de 18 ans avec à la clef un métier pour l'avenir.
14°)-L'intégration dans les manuels scolaires que le racisme et l'esclavage sont des crimes contre l'humanité.
15°)- La reconnaissance des acteurs sociaux, les mouvements syndicaux
et les associations qui œuvrent pour améliorer les conditions de vie
de nos citoyens.
16°)-La mise en place d'une administration entièrement au service des
citoyens, toute accolade passive ou active de corruption soit
sévèrement puni.
17°)-Une couverture sociale pour l’ensemble des citoyens Mauritaniens,
création des revenus minimum, une assurance maladie qui couvre
l’ensemble des citoyens du pays mais aussi les étrangers y résident.
Sidibbano Sokhona salue la Mauritanie dans sa diversité culturelle,
sociale et politique qui fait notre fierté nationale. Sans rancune
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