Messaoud Ould Boulkheir : « Je suis un
mauritanien de souche, fils et petit fils d’esclaves »
« Je suis un mauritanien de souche, fils et petit fils d’esclaves ce qui est, à mes yeux, au lieu d’être pour moi un handicap insurmontable, comme l’auraient souhaité certains est, au contraire, mon premier stimulant, la source où je viens puiser fierté, énergie, courage, force et détermination, mais aussi patience et humilité. »
« Je suis un mauritanien de souche, fils et petit fils d’esclaves ce qui est, à mes yeux, au lieu d’être pour moi un handicap insurmontable, comme l’auraient souhaité certains est, au contraire, mon premier stimulant, la source où je viens puiser fierté, énergie, courage, force et détermination, mais aussi patience et humilité. »
Vieux papi Messaoud nous épate avec cette histoire de « je suis fils et petit fils d’esclaves »,
est il vraiment libre avec sa nomination
à la tête de cette boite à sous « La Présidence de la République
communiqué: Par décret en date de ce jour 13/03/2014 est nommé Président du Conseil Economique et Social:
Monsieur Messaoud Ould Boulkheir ».
Le vieux est il conscient qu’il est
entre les griffes d’un dangereux fou
faux général Aziz qui risque de l’envoyer pour de bon en taule si jamais le
vieux Messaoud ne se fait pas discret lors de la prochaine campagne présidentielle ?
Qui ne sait pas en ce moment même, il y
a des esclaves dans le village natal de Messaoud « Viraa El Kitane,
localité située à 50 kilomètres au sud de Néma, Capitale du Hodh El Charghi.» y
compris certains proches parents à notre ex-président de l’assemblée nationale ?
Au nom de l’amour pour l’arabité, Messaoud
laisse ces propres parents abuser par des esclavagistes maures, inventant de
toute pièce qu’il a du sang pur « arabe » descendant du prophète
Mohamed PSL alors qu’il n’est qu’un fils et petit fils d’un esclave des arabes
qui l’utilisent contre sa propre communauté afin de diviser pour mieux régner.
Messaoud : « J’ai souffert et très souvent subi les
affres des privations, de l’humiliation, des railleries, de l’injustice, de la
discrimination, de l’exclusion, de l’incompréhension, de l’ingratitude et de la
trahison, tantôt du fait de la nature et tantôt du fait de mes compatriotes,
mais j’ai toujours résolument poursuivi mon chemin, sans désespérer, sans me
déshumaniser, sans haine, tout confiant en Allah, en les principes qui me
guident, en les objectifs que je vise et, bien sûr, tout à fait confiant en
moi-même. »
Ah bon, il est confiant nous dit il, confiant en quoi, sur quoi ?
Oui j’ai de la peine pour lui sur les privations et humiliations ces anciens
maitres arabo-berbères l’ont fait subir à lui personnellement et ses parents,
par contre je ne peux comprendre son attachement à y rester sous l’aliénation
de ceux qui l’ont fait subir tous les affres sur terre en plus au nom de l’islam.
Messaoud Ould Boulkheir : « je mets en garde tous les
protagonistes (du citoyen lambda au Président de la république, sans oublier
les Ministres, les Acteurs Politiques de tous bords et de la Société Civile,
les Magistrats, les Gouverneurs, les Préfets, les Chefs d’Arrondissement, les
Commissaires de Police, les Commandants des brigades de Gendarmerie et de la
Garde, les Antiesclavagistes) contre une mauvaise perception de ce problème et
surtout contre toute tentative inconsidérée de l’instrumentaliser dans un sens
(le réduire à un banal slogan politique) ou dans l’autre (s’amuser à encourager
la révolte des victimes, ) ce qui en ferait un tsunami dans un cas comme dans
l’autre. »
Bien sûr, si Messaoud n’était pas révolté contre l’esclavage et
ses anciens maitres, aurait il la liberté qu’il jouit aujourd’hui ? Il
faut arrêter de prendre les gens comme des cons, parce qu’il a fait passé son tsunami pour se libérer et ceux qui
subissent de ce qu’il a qualifié lui
même : « les affres des privations, de l’humiliation, des railleries,
de l’injustice, de la discrimination, de l’exclusion, de l’incompréhension, de
l’ingratitude et de la trahison, ....» doivent remercier leurs bourreaux en
les caressant dans le sens du poil ? Le vieux paquebot Messaoud a chaviré,
circuler il n’y a plus rien à voir ni à dire.......
Diko hanoune
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