L’avènement des militaires au pouvoir en Mauritanie est un drame
pour les Mauritaniens toutes ethnies confondues depuis des décennies. Ils
inculquent aux faux intellectuels lettrés comment mentir, les mensonges sont
devenus une religion surtout chez les officiels et les soi-disant
érudits-imams. Plus le mensonge est gros, plus vous avez la chance d’être coopté par les différents
régimes militaires depuis en 1978. Ils n’ont jamais cherché à construire ni
sortir le pays de la menace d’une guerre civile, d’instabilité, d’ailleurs
c’est une arme qu’ils brandissent à chaque occasion sous prétexte qu’ils sont
armés ; eux et leurs familles ne craignent rien. Dire la vérité est synonyme
d'un péché passible de la peine de
mort comme se fut le cas du jeune
ingénieur Mohamed Ould Moukheitir, les mensonges sont sacralisés au plus haut
niveau de l’état alors dans quel pays ou monde vivons nous mon Dieu ? Je suis à
chaque fois surpris par certains compatriotes qui croient que je suis trop dur,
croyant naïvement peut être que je
cherche à plaire ou séduire, mais non pas du tout et cela n’a jamais été dans
ma ligne. Je suis convaincu qu’il faut oser forcer certains Mauritaniens à
reconnaître la vérité. Tous les moyens sont bons pour moi, pour sortir se
peuple prit en otage, embourber dans le faux et usage de faux. Attendez, vous
ne croyez pas que certains Mauritaniens
sont allés trop loin dans les mensonges en travestissant même les textes sacrés
du saint coran pour leurs désires inhumains ? Pour cela, je ne crains la
diabolisation, la marginalisation, l’exclusion, les injures, calomnies etc....
pour dire MERDE..... Un hartano-haalpoular qui a vécu, subi en plein fouet les
douloureux événements de 1989, qui a frôlé, embrassé la mort de si prêt,
doit-il craindre qui ou quoi de plus douloureux ou horrible ? Oui en 1989,
entre Nouakchott-Aleg, un chauffeur poids-lourds travaillant pour le compte du richissime homme d’affaire, Mohamed Ould
Nouegueitte, un hartani s’est opposé farouchement à mon expulsion vers le
Sénégal au poste d’Aleg à l’ouverture
des écoles en cherchant à rejoindre la capitale Nouakchott. Par mes traits
physiques, l’homme me reconnait, il s’approcha de moi en douce, me pose la
question « mais vous n’êtes pas le fils de Oumar Ould Mbareck » ? Je réponds
que oui, voila comment l’homme refuse de quitter le poste sans m’embarquer avec
lui, il dira aux policiers fermement, je préfère faire demi-tour, ramener se garçon
à son père que de le laisser ici au poste. Si vous l’expulsez vers le Sénégal,
vous aurez tous les problèmes au monde avec les Oulads M’bareck partout dans le
pays. Pour tout vous dire, j’ai vécu tous les éléments dramatiques de A à Z.
j’ai grandi dans ces événements et avec ces événements donc plus rien ne
m’impressionne dans cette Mauritanie et je sais de quoi sont capables les
militaires en matière de barbaries mensongères............
Diko hanoune
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