Mauritanie !Ce pays peu connu et riche d’une diversité culturelle , souffre
d’une complexe morbide , morbide jusqu’à sacrifier l’unité natinale , morbide
jusqu’à nier la citoyenneté d’une de sa composante , morbide quand le fils est
fier de son père qui vole , morbide quand on sacrifie l’avenir des générations
au nom des idéologies farfelues qui ne sont ni adaptées ni actuelles ;morbide
quand on ne prend rien au sérieux , morbide quand tout tourne au tour de
l’arabe et de l’arabité .Les autres composantes doivent s’excuser d’être
mauritaniens car ils portent des noms qui sonne Mali , des noms qui sonnent
SENEGAL ,des noms qui sonnent Burkina, des noms qui sonnent Guinnée . Un après
-midi de 1993 , le Wali du Guidimakha fait une visite du lycée de Sélibaby ,
arrivée dans une classe majoritairement noire qui est ma classe , il pose la
question à son traducteur sont-ils mauritaniens ? Et alors !symptomatique non ?
Le chauvinisme , le tribalisme , le féodalisme tuera la dynamique patriotique ,
notre nationalisme se manifeste en une haine contre d’en face , nous faisons
fausse route .Une Mauritanie est morte comme le souligne Mariem mint Derwich
mais cette Mauritanie actuelle excluant , frustrant , méprisant ses citoyens ,
et même ses braves soldats certains l’on rêvé avec cynisme.Pourtant cette
situation était prévisible :lire les conclusions de la commission culturelle
des années 1970 rendu par Ould TAYA , vous comprendrez quelque chose , sinon
soyez curieux dépouillons les archives nationales , vous saurez qu’une
Mauritanie est morte , celle qui nous impatiente souffre d’incurie , elle est
sourde , aveugle et inaccessible pour certains citoyens .Le droit du citoyen ne
se limite pas à la politique du ventre .Revenons au système éducatif , sensé
unir les enfants maures et noirs , il a créé un parallélisme , semé la méfiance
, politisé des innocentes créatures que sont les enfants .Tout la société
mauritanienne avait fondé ses espoirs sur la dernière réforme de 1999 et un
programme ambitieux a vu le jour : le programme national du secteur éducatif
(PNDSE) lire le calame n° 393 du 18 mai 2003 .Mais les mauvaises habitudes ont
la vie dure, les échecs cuisants de notre système éducatif relèvent plus
d’ordre politico-politicienne que technique , l’instrumentalisation des langues
en présence dans notre chère patrie est d’une irresponsabilité criard. L’avenir
d’une nation se bâtit sur fond d’exclusion et le problème n’est forcément lié à
la langue arabe , il y a du racisme d’Etat , on ne parle que du passif
humanitaire et l’unité nationale .La langue arabe a toute sa place dans un
système éducatif qui a pour mission de préparer le citoyen de demain . La
médiocrité de nos élèves ne semble préoccuper que leurs parents et cela est
triste .La massification de la scolarisation doit être accompagné !La
centralité sémite ne peut être la dévise de la Mauritanie , une autre
Mauritanie s’impose et c’est pressant
Gaye Tene via facebook
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire