Le Rénovateur Quotidien - La lutte irréversible contre l’esclavage et l’éradication des séquelles de ce mal avilissant, toujours persistant en Mauritanie,
resteront constamment tributaires d’une réelle volonté politique des
pouvoirs publics, à prendre ce taureau par les cornes et à concrétiser
sur le terrain, avec une tolérance zéro et dés l’instant même, une
stratégie concertée et collégiale, réellement curative de cette tare
contemporaine.
Un arsenal toujours difficile à mettre en place, qui souffre encore de la politique politicienne et des coups médiatiques faits autour d’engagements officiels pris dans le cadre d’une présumée action étatique incontournable visant à éradiquer ces séquelles, lesquelles nécessitent au contraire, des thérapies puissantes et durables, pour s’avérer progressivement réalisables dans notre actuel et futur quotidien.
En prenant récemment l’engagement de mener des campagnes de sensibilisation sur la lutte contre les séquelles de l'esclavage dans les zones où prolifère ce phénomène et exploiter les mosquées et les mahadras à cette fin, les officiels n’ont guère dérogé à la sacro-sainte règle du discours politique creux et sans lendemain ex ante, régulièrement réactualisé, depuis l’émergence de la contestation antiesclavagiste, de plus en plus créditée par des soutiens internes et externes.
Un discours qui prend des allures envoutantes à l’occasion de chaque consultation électorale ou encore à l’occasion de chaque consultation onusienne ou internationale sur les droits de l’homme en Mauritanie, avant de découvrir sa facette de coquille vide.
Pour éradiquer l’esclavage, il ne suffit pas seulement de promettre, mais plutôt d’agir pour que cette lutte « fataliste » aujourd’hui ou demain, avec ce que cela a de conséquences heureuses ou malheureuses, soit du domaine du possible.
Pour ce faire, le choix des campagnes de mobilisation et d’action concrète doit plutôt s’orienter vers les personnes ressources, qui pourraient honorer cette noble et difficile mission. Des potentialités dont regorge ce pays, mais toujours marginalisées, à cause de leur ferme volonté de dénoncer l’injustice sociale.
Ce que donc les officiels ont malheureusement manqué de nouveau en portant leur choix de lutte contre les séquelles de l’esclavage, sur les vrais foyers d’opposition contre l’émancipation effective des asservis, à savoir les Oulémas et les Cheikhs des Mahadras.
Tous les mauritaniens sont conscients hier et aujourd’hui, que les Oulémas et les écoles coraniques sont les premières fabriques de la culture de l’esclavagisme bien enracinée, puisque ce sont ces savants et ces maîtres qui exploitent des esclaves dans leurs familles ou dans leurs fiefs, sinon, observent un profil bas devant ces pratiques proscrites, incitant ainsi à leur pérennisation au lieu de les dénoncer.
Confier de telles campagnes à des acteurs d’une aussi considérable passivité devant le mal, c’est donc une peine perdue, dont les officiels ne prendront conscience que plusieurs années plus tard, pour appeler de nouveau à réfléchir sur un nouveau « traitement » de l’esclavage.
Les campagnes de mobilisation et de sensibilisation devraient, pour relever le défi de l’efficacité et de la célérité de la mise en œuvre de la politique antiesclavagiste, être confiées plutôt, à des acteurs de la société civile, qui ne soient pas des gérants d’associations cartables, mais d’ONG ayant prouvé à travers l’expérience et l’endurance leur capacité de réaliser du concret.
Faut-il peut-être lorgné, à ce propos, du côté du Fonadh qui rassemble des ONG crédibles et qui jouit d’une notoriété auprès de la communauté internationale, suscitant des réserves des officiels, pour la simple raison que les pouvoirs publics, témoignent des hostilités et de l’envie à ces leaders incontestés de défenses des droits de l’homme dans toutes leurs formes depuis toutes ces dernières décennies.
Des ONG qui ont à leur actif d’importants acquis pouvant servir de facteurs déterminants pour qu’ils supplantent les Oulémas et les Cheikhs des mahadras dans la conduite d’une lutte irréversible et de tolérance zéro dans son combat antiseclavagiste.
Enfin, faut-il aussi, pour éviter de s’approprier une mission proprement publique, que l’Etat soit assez présent dans cette mobilisation, à travers des organisations et des personnalités reconnues par leur probité et leur sens élevé du devoir. Des organisations dépolitisées qui sont rares mais qui existent, toujours en veilleuse, pour émerger dés que les choses objectives et patriotiques se manifestent.
Ce sont là des points parmi d’autres qui devaient réellement servir de recommandations au dernier forum scientifique organisé sur la contribution du ministère des affaires islamiques et de l’enseignement original sur l'éradication des séquelles de l'esclavage.
Faut-il peut-être les renforcer, notamment à travers l’organisation concertée des Etats Généraux de la lutte esclavagiste.
Enfin, ce modèle s’il arrive à se concrétiser peut servir de point de départ pour le règlement de toutes les autres questions cruciales de la vie de la Nation, encore traumatisée par les dérives politiques et socioéconomiques consacrant l’entêtement à aggraver les disfonctionnements ralentissant la création de l’Etat-Nation. Md O Md Lemine
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
Un arsenal toujours difficile à mettre en place, qui souffre encore de la politique politicienne et des coups médiatiques faits autour d’engagements officiels pris dans le cadre d’une présumée action étatique incontournable visant à éradiquer ces séquelles, lesquelles nécessitent au contraire, des thérapies puissantes et durables, pour s’avérer progressivement réalisables dans notre actuel et futur quotidien.
En prenant récemment l’engagement de mener des campagnes de sensibilisation sur la lutte contre les séquelles de l'esclavage dans les zones où prolifère ce phénomène et exploiter les mosquées et les mahadras à cette fin, les officiels n’ont guère dérogé à la sacro-sainte règle du discours politique creux et sans lendemain ex ante, régulièrement réactualisé, depuis l’émergence de la contestation antiesclavagiste, de plus en plus créditée par des soutiens internes et externes.
Un discours qui prend des allures envoutantes à l’occasion de chaque consultation électorale ou encore à l’occasion de chaque consultation onusienne ou internationale sur les droits de l’homme en Mauritanie, avant de découvrir sa facette de coquille vide.
Pour éradiquer l’esclavage, il ne suffit pas seulement de promettre, mais plutôt d’agir pour que cette lutte « fataliste » aujourd’hui ou demain, avec ce que cela a de conséquences heureuses ou malheureuses, soit du domaine du possible.
Pour ce faire, le choix des campagnes de mobilisation et d’action concrète doit plutôt s’orienter vers les personnes ressources, qui pourraient honorer cette noble et difficile mission. Des potentialités dont regorge ce pays, mais toujours marginalisées, à cause de leur ferme volonté de dénoncer l’injustice sociale.
Ce que donc les officiels ont malheureusement manqué de nouveau en portant leur choix de lutte contre les séquelles de l’esclavage, sur les vrais foyers d’opposition contre l’émancipation effective des asservis, à savoir les Oulémas et les Cheikhs des Mahadras.
Tous les mauritaniens sont conscients hier et aujourd’hui, que les Oulémas et les écoles coraniques sont les premières fabriques de la culture de l’esclavagisme bien enracinée, puisque ce sont ces savants et ces maîtres qui exploitent des esclaves dans leurs familles ou dans leurs fiefs, sinon, observent un profil bas devant ces pratiques proscrites, incitant ainsi à leur pérennisation au lieu de les dénoncer.
Confier de telles campagnes à des acteurs d’une aussi considérable passivité devant le mal, c’est donc une peine perdue, dont les officiels ne prendront conscience que plusieurs années plus tard, pour appeler de nouveau à réfléchir sur un nouveau « traitement » de l’esclavage.
Les campagnes de mobilisation et de sensibilisation devraient, pour relever le défi de l’efficacité et de la célérité de la mise en œuvre de la politique antiesclavagiste, être confiées plutôt, à des acteurs de la société civile, qui ne soient pas des gérants d’associations cartables, mais d’ONG ayant prouvé à travers l’expérience et l’endurance leur capacité de réaliser du concret.
Faut-il peut-être lorgné, à ce propos, du côté du Fonadh qui rassemble des ONG crédibles et qui jouit d’une notoriété auprès de la communauté internationale, suscitant des réserves des officiels, pour la simple raison que les pouvoirs publics, témoignent des hostilités et de l’envie à ces leaders incontestés de défenses des droits de l’homme dans toutes leurs formes depuis toutes ces dernières décennies.
Des ONG qui ont à leur actif d’importants acquis pouvant servir de facteurs déterminants pour qu’ils supplantent les Oulémas et les Cheikhs des mahadras dans la conduite d’une lutte irréversible et de tolérance zéro dans son combat antiseclavagiste.
Enfin, faut-il aussi, pour éviter de s’approprier une mission proprement publique, que l’Etat soit assez présent dans cette mobilisation, à travers des organisations et des personnalités reconnues par leur probité et leur sens élevé du devoir. Des organisations dépolitisées qui sont rares mais qui existent, toujours en veilleuse, pour émerger dés que les choses objectives et patriotiques se manifestent.
Ce sont là des points parmi d’autres qui devaient réellement servir de recommandations au dernier forum scientifique organisé sur la contribution du ministère des affaires islamiques et de l’enseignement original sur l'éradication des séquelles de l'esclavage.
Faut-il peut-être les renforcer, notamment à travers l’organisation concertée des Etats Généraux de la lutte esclavagiste.
Enfin, ce modèle s’il arrive à se concrétiser peut servir de point de départ pour le règlement de toutes les autres questions cruciales de la vie de la Nation, encore traumatisée par les dérives politiques et socioéconomiques consacrant l’entêtement à aggraver les disfonctionnements ralentissant la création de l’Etat-Nation. Md O Md Lemine
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire