Le Communiqué Comité
permanent du conseil national
Camarades
Un congrès dit des FLAM vient de se tenir à Nouakchott les 29 et
30 Aout 2014, malgré l'absence de la moitié du Bureau Exécutif National (BEN),
l'absence de tous les membres du Comité Permanent du Conseil National (CPCN),
l'absence de deux (2) Secrétaires Généraux sur les quatre (4) sections que
compte notre organisation. Il faut noter que de nombreux délégués élus des
sections n'ont pu faire le déplacement pour des raisons de calendrier inadapté
à la date du congrès. Au regard de ces absences précitées, il est clair que ce
congrès s'est tenu sans le quorum nécessaire et ne pouvait décider de la
dissolution de nos justes et glorieuses FLAM, encore moins essayer de faire
valoir le « bébé », cette nébuleuse « Forces progressistes du
changement" qui reste locataire au sein de notre
organisation en attendant son récépissé.
Aujourd'hui, l'ancien Président des FLAM a
définitivement quitté les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM),
ce train chargé de symboles, ce train qui fut et demeure la fierté de la
résistance politique, de la résistance armée contre le racisme d'Etat et ses
manifestations souvent génocidaires contre notre peuple.
Camarades militantes et militants des Flam, l'heure est grave,
mais l'espoir et surtout cette foi inébranlable à la justesse de notre cause
nous aidera à surmonter ce nouvel obstacle et sortir de cette épreuve plus
unis, encore plus renforcés et plus déterminés à continuer notre noble combat
pour la dignité humaine.
Camarades, cette situation extraordinaire exige de chacune et de
chacun et ensemble une réaction prompte et réfléchie à la hauteur de
l'événement, pour relever ce défi et tous les défis.
Camarades, le Comité Permanent du Conseil National avait perçu le
danger depuis plus de deux ans. C'est ce qui nous avait amené à communiquer
directement avec les Secrétaires généraux des sections pour faire connaitre et
faire comprendre notre position.
Le CPCN devrait s'élargir aux cadres et d'autres membres
fondateurs des FLAM (Mauritanie, USA, Europe) qui ont déjà manifesté leur désir
de retour à notre mouvement.
Unissons-nous pour faire vivre les FLAM d'hier, les FLAM
d'aujourd'hui, de demain et les FLAM DE TOUJOURS.
Comme disait notre martyr Tafsirou DJIGO décédé
au mouroir de Oualata
le 28 septembre 1988 : « FLAM je suis, FLAM je mourrai».
le 28 septembre 1988 : « FLAM je suis, FLAM je mourrai».
Les signataires :
Yahya THIAM - coordinateur adjoint du CPCN
Mamadou Sidi BA
Idrissa BA dit Pathé
Abou FALL
Amadou Boubou NIANG
Habsa BANOR SALL
Source :
Kassataya
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire