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mercredi 3 décembre 2014

ELHOUSSEIN OULD MEDDOU et ISSELMOU OULD SALIHI directeur du journal TAHALIL ; deux professionnels de la communication.




Dans les moments décisifs de l’histoire  les mots pèsent comme des actes forts,  qui laissent leurs prégnances et leurs résonnances dans l’esprit, et peuvent  s’immortaliser dans le subconscient, et comme le dit l’adage hassanophone : « zneyne man nesahoum, man aneni we me ane aleye, we  yabra voum jirh ma ntassate kelmitt sew,  la traduction littérale. ; deux personnes je ne peux les oublier, celui qui m’a soutenu et celui qui a soutenu contre moi, que la blessure se cicatrise sans que le mot vulgaire ne s’oublie ».

Oui, regardant, les deux hommes sur le même plateau de SAHEL TV, j’ai été littéralement foudroyé par  le professionnalisme, la pertinence et l’impartialité de l’analyse qu’ils ont fait preuve, passant au peigne fin les conditions dans  les quelles  est survenue l’arrestation de BIRAM  et ses codétenus ; montrant l’inopportunité de cet acte contraire à la loi et à la foi.
Après leur éclatante et profonde intervention, ces messieurs ; couché sur mon oreiller j’ai longtemps médité sur la valeur des hommes et les idées  qu’ils incarnent. Puis je me suis dis, attention à la généralisation de la responsabilité et à la stigmatisation globalisante d’une communauté, car celle-ci peut toujours avoir des personnes de bonnes vertus, soucieuses du vivre ensemble loin de toute velléité d’hégémonie et de suprématie.
Ces deux grands journalistes doivent inspirer :

Les amateurs, et infantilistes qui agissent  dans le domaine de la communication ô combien important pour une société  comme la notre qui connait des phénomènes de société, ma pensée va surtout  à un dénommé AZIZI Ould SOUVI qui ne maitrise pas encore les ridements de la profession, si ce n’est que l’offense des Hratin abolitionnistes.
Aux guetteurs des privilèges et chasseurs de primes, comme les piètres haratines ennemis de la nation.

Pour ces deux patriotes journalistes, je leur tire chapeau et hôte mon turban, la Mauritanie à besoin d’hommes comme eux.

Nouakchott, le 2-12-2014
Alioune Ould Youssouf dit Maham

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