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vendredi 19 décembre 2014

Du président des « pauvres », il retombe à la place qui le scie bien, un « pauvre » dictateur...



Du président des « pauvres », il retombe à la place qui le scie bien, un « pauvre » dictateur de surcroit qui se vante d’être imperturbable dans sa divinité dictatoriale ! Quoiqu’on dise, Biram Dah Ould Abeid n’a pas seulement avancé la lutte contre les injustices, les inégalités sociales mais il a presque gagné tous les paris qui l’opposent aux racistes maures au pouvoir depuis l’indépendance. 


La réaction du faux général Mohamed Ould Abdel Aziz suite à la résolution de l’Union Européenne est inappropriée surtout elle montre combien l’homme est un cancre dans l’os sur tous les domaines.  Ce Jeudi 18 décembre 2014, le parlement Européen a condamné fermement l'arrestation et le maintien en détention arbitraire de Biram Dah Abeid et de ses camarades. Rappelons que l’Union Européenne est constituée de 28 pays, elle est le principal bailleur de fonds de la République Islamique de Mauritanie, elle exploite notamment nos ressources halieutiques, le fer Mauritanien, le phosphate  etc...  C’est grâce à l’Europe par les canaux de Nicolas Sarkozy, le putsch de l’ingrat général  putschiste fut reconnu par la communauté internationale en 2008 contre le premier président élu démocratiquement dans l’histoire du pays, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Ironie du sort, l’Union Européenne condamne le président en exercice de l’Union Africaine pour des faits d’esclavage pendant que les Africains dorment tranquillement sur leurs deux oreilles, quel malheur du continent ?  Puis viendra cette phrase assassine d’un homme devenu amnésique aveuglé par une dictature orgueilleuse: « Nous appréhendons bien les raisons non avouées de cette résolution », alors pourquoi n’a t il pas donné  ou énuméré « les raisons  non avouées » de L'Europe? Le faux général ne devrait il pas nous avouer ces propres raisons non avouées qui ont conduit aux arrestations arbitraires des militants abolitionnistes en ciblant une seule communauté, celle des victimes de l’esclavage maure qui sont les haratine? Effectivement Ould Abdel Aziz se promène avec un faux score issu de la précédente élection présidentielle qu’il a perdu devant l’abolitionniste Mauritanien qu’il séquestré, maltraite dans une prison à Rosso dans le sud Mauritanien à 200KM de la capitale, M. Biram Dah Ould Abeid. A quand le faux général Mauritanien avouera au peuple mauritanien, au monde entier qu’il est vexé devant Biram parce qu’il n’est pas et ne peut  être légitime devant un homme à qui il a volé la victoire arrachée haut la main par la confiance du peuple à son discours qui refuse formellement d’être acheté comme une marchandise. Les partisans du pouvoir ont cru naïvement que nous sommes toujours sous l’ère, on vous  vole la victoire officiellement devant le monde entier puis on l’achète en dessous de table officieusement. Le fou général a remué ciel et terre afin que Biram Dah reconnaisse sa réélection en vain d’où vient sa colère source des intimidations et harcèlements judiciaires avec du faux et usage de faux. Toute la racaille de cette mafieuse hiérarchie militaire a peur, elle dort avec des yeux grandement ouverts alors sur conseil de leur génie avocat, maitre Mohamed Ould Moham à qui il a confié illico la présidence son parti l’Union des Pilleurs de la République, il a été décidé de salir le casier judiciaire de Biram tout bonnement pour lui barrer la route, pour pouvoir s’opposer à sa future candidature avec le soutien du conseil constitutionnel devant lequel les recours suite au constat d’une fraude massive, falsifications des résultats pendent encore dans les bureaux  ne sachant que faire ; ainsi ils pourront avancer l’argument d’un casier judiciaire non vierge pour les prochaines élections. Puis deuxième motif qui ne sera jamais avoué par notre célèbre cancre faux général est que l’imam officiel de l’état Mauritanien, qui prêche la continuité de l’esclavage, possède plusieurs esclaves à son service dans les champs de plusieurs hectares dans le Sud Mauritanie dont les terres sont issues des expropriations des biens de noirs expulsés vers le Sénégal et Mali  par l’actuel préfet de la ville de Rosso, lieu de détention arbitraire de Biram Dah entre 1989 et 1992. Il faudra que notre faux général ait le courage d’avouer l’inavouable un jour, pour l’instant, rares sont les maures qui croient à la fin de l’esclavage, du racisme d’état, aux avantages illégaux qu’ils cumulent en prétendant les acquérir par naissance etc... Disons enfin haro notre pauvre dictateur faux général, il est temps d’avouer vos crimes au lieu d’inventer des histoires sans têtes ni queues. Seule la vérité est révolutionnaire dans un pays au million de menteurs aux commandes.  


Vidéo Débat sur 'Mauritanie, notamment le cas de Biram Dah Abeid'





Extrait d’une interview Le calame : Qu’est-ce « l’esclavage foncier » que vous avez dénoncé, lors de la caravane dans la vallée du fleuve Sénégal ?  


Balla Touré : L’esclavage foncier, c’est cette situation qui fait que les Haratines travaillent les terres fertiles de la Chamama que leurs parents, grands-parents et arrière-grands-parents ont travaillées, alors qu’ils n’en ont point le droit de propriété et que cette même terre est utilisée pour leur domination. En effet, la quasi-totalité des terres cultivées, dans cet espace, par les Haratines, appartiennent à trois personnes qui bénéficient de la complicité des autorités. Il s’agit d’Abdallahi Salem ould Ahmedoua, Ahmedou ould Mrabott ould Habibou Rahmane, imam de la mosquée dite « mosquée saoudienne », et Yaghoub Moussa ould Cheikh Sidiya, maire de Lexeïba II. Ces personnes tirent, de cette position, richesses et pouvoir politique. Quiconque ose contester leur chefferie est déguerpi des terres, seule source de survie dans cette zone. Les voix des Haratines, électeurs dans leurs circonscriptions à 90 %, leur assurent la quasi-totalité des postes électifs (maires, députés et sénateurs).


Ainsi, par le contrôle de la terre, la domination totale est assurée. Le discours religieux, puisé des ténèbres, avec son pouvoir anesthésiant, contribue à l’étouffement collectif des consciences haratines de ces contrées, pendant que la force publique aveugle s’abat et écrase toute perspective individuelle ou collective d’émancipation. Par ailleurs, à côté de cette ignominie qu’est l’esclavage foncier, il faut signaler d’autres formes d’injustice liées au foncier. Il s’agit des expropriations de terres dont sont victimes généralement les communautés peul et wolof de cette partie de la vallée, généralement, au profit l’agrobusiness arabo-berbère. Un simple bout de papier, délivré par un hakem (préfet), suffit pour exproprier toute une communauté. Ainsi, des villages se trouvent complètement enclavés dans leur terroir ancestral, sans aucun espace vital. Au village de Donaye, les expropriations ont même « englouti » le cimetière du village où pousse aujourd’hui du riz. Les habitants transportent leurs morts par pirogues et les enterrent sur l’autre rive, au Sénégal. Ces exemples font, malheureusement, légion. Quant au troisième type d’injustice liée au foncier, il touche les citoyens rapatriés du Sénégal qui, six ans après leur retour au pays, n’arrivent pas encore à récupérer leurs champs que d’autres exploitent sous leurs nez.


Il est important d’expliquer les raisons de l’acharnement particulier d’Isselmou ould Sidi, wali du Trarza, contre les organisateurs de la caravane. Tout le monde dans cette zone se rappelle le jeune administrateur qu’il était. Chef d’arrondissement de son état à Jidrel Mohgueïn, pendant les évènements douloureux de 1989, Isselmou ould Sidi a révélé qu’il avait des antécédents personnels, en relation avec les questions soulevées par la caravane, puisqu’il en a fait surveiller toutes les réunions, à toutes les étapes, par des policiers et des gendarmes. Des témoignages concordants établissent qu’il aurait ordonné, lors des évènements de 89, l’arrestation d’innocents citoyens : le brigadier Mahmoud Sy, le postier Dia et Alassane Watt – paix à leurs âmes – ainsi que Mahmoud Boïkina, sur la base de l’accusation, mensongère, de leur appartenance aux FLAM et qu’ils projetaient d’assassiner des beydhanes. Ils ont été incarcérés et sévèrement  torturés, jusqu’à ce que mort s’en suive, pour les trois premiers. Les rapatriés du Sénégal que nous avons rencontrés dans les villages, en attente de la restitution de leurs champs, auraient été tous déportés, par village entier, sous la supervision d’Isselmou ould Sidi. On imagine aisément les motivations personnelles du wali à mater les caravaniers qui ont osé creuser dans un passé si trouble et douloureux.




Diko hanoune

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