Comme disait
le Docteur Mohamed YahyaOuld Ciré
ancien diplomate et actuel Président de l’AHME
:
« Les
deux problèmes de la Mauritanie sont, le racisme qui est une conception
d’idéologie de supériorité, et l’esclavage qui est la mise en pratique d’une
idéologie de supériorité ».
Une réponse
et une première question s’impose. Comment dans ces dernières soties (d’investiture et de l’indépendance),
Mohamed Ould Abdel Aziz tenait des propos
belliqueux et de velléités contre ceux
qui portent la contradiction au segment dominant?
La réponse à
cette question se trouve dans une
conviction forte et partagée, aujourd’hui plus qu’auparavant , que l’avènement
d’ IRA , du camp du refus
et de la résistance incarné par une jeunesse issue d’une communauté qui
a souffert le martyr de la souffrance, de l’esclavage, de la faim , de la soif et
de l’exclusion; opérant ces moments ci une rupture radicale avec l’oppresseur et humiliateur , lui montrant de
manière scientifique et intellectuelle, le faux de son religieux, ( khlilien, Dosoukien,
IbnouAchirien, Hatabien, bref toutes les interprétations déviantes utilisée depuis 7 siècles durant afin d’avilir , de mépriser, de dompter ,et de réduire l’humanité des
descendants d’esclaves que sommes nous
les Haratine, mais aussi de son agir quotidien teinté depuis la nuit des temps,
de mensonge et d’hypocrisie. Dans cette démarche éclairée d’agitation
d’idées et de débats, ce camp de refus a démolit le mythe
dogmatique de ce clergé obscurantiste déshumanisant et réfractaire àl’État de
droit, privés de preuves si ce n’est la répétition à longueur de journée (de Ktoubne, Ktoubne,
Moukhadessatne, Moukhadessatne : nos livres, nos livres, nos sacrés, nos sacrés).
Dans cette arène d’idées l’adepte de l’usage du faux a montré ses limites, et devais-je rappeler
que l’exclusion fonctionne toujours comme une logique qui finit par broyer ses
propres auteurs.
Dans ce tour
de rôle, de veille sur le maintien et la
continuité de cette idéologie de suprématie dominante; Aziz porte haut le flambeau du gardien du temple. Si Taya s’est
pris l’engagement de casser l’épine de
ce que sa communauté appelle le péril negro-mauritanien, force est de
constater qu’Aziz tente aujourd’hui de
le faire contre ce que ses siens nomment le danger du courant abolitionniste Hratin; mais qu’on le veuille ou non le processus
sociétale d’émancipation des opprimés est déclenché.
Ces
arrestations ciblées sciemment orchestrées contre les 19 militants haratine
parmi eux une femme (MARIEM MINT CHEIKH),
n’est qu’une intention manifeste
du segment dominant de faire taire la voix des sans voix afin de ne pas déranger
sa quiétude et la pérennisation de son hégémonie; le redéploiement dans le sud
d’une administration entièrement raciale,
comportant d’ anciens bourreaux de Muawiya, qui ont dénégrifié la vallée, comme le Wali
de Rosso, ISELMOU OULD SIDI, qui fut les années 90 le bras séculier du colonel
à JIDREL MOUHGUEN, n’en est qu’une
parfaite illustration.
Oui, le pas
vers la liberté est franchis, et il demeure irréversible; car le désir
insatiable de celle-ci est un fait providentiel, qui s’affermit et se
perfectionne par la volonté divine, qui
finit par s’imposer même aux injustices
les plus robustes.
N’assistons pas à des prémisses aggravantes pouvant nous
servir d’alerte de conscience? Entre autres l’apparition du discours
volontariste, identitaire et culturaliste, l’enlèvement et l’emprisonnement ciblés,
la discrimination dans la répression; conséquence logique : l’irrédentisme
et le radicalisme du dominé se fortifie
contre l’entêtement hégémonique du dominant.
Hier Le 28
Novembre 54 ans d’indépendance , pendant que le gardien du temple, décore ses méritants,
les terres de la Mauritanie fertile du sud s’expropries par l’agrobusiness
affairiste, les orphelins et les veuves souillent leurs larmes, les Adwaba
ploient dans la misère, la périphérie excédée sombre dans l’incertitude, le
clivage intercommunautaire s’accentue ,les militants droit l’hommistes
croupissent en prison les , grenades l’lacrymogènes
faisant mention « made in France » s’abattent sur les manifestant d’IRA, au même moment les ennemis de la nation ,
sbires du système versent dans le déni , parcourent les cieux et participent au
Maroc, Forum de Marakech sur les droits de l’homme. C’est triste mon pays.
PROBESPIERRE
disait : « quand le gouvernant viole les droits du peuple, l’insurrection
devient pour le peuple le plus sacré et le plus indispensable des devoirs ».
Alioune Ould
Youssouf, dit Maham
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