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vendredi 14 novembre 2014

Réponse à M. Dawoud Ould Med Aiche, cadre à l’UPR et à tous ces falsificateurs de l’histoire de la Mauritanie.




Cette réponse inévitable pour moi fait suite aux nombreux mensonges distillés ça est la, dans la presse Mauritanienne (bellewar media) et les réseaux sociaux. Depuis quelques temps des discours mensongers, humiliants sont mis en projection et orchestrés par des dirigeants du parti au pouvoir, pour encore mieux diviser les Mauritaniens et qui ne peuvent être que fatal pour l’unité nationale. N’en déplaise, ça n’a que trop duré. Absoudre notre conscience avec des tribulations et états d'âmes, des mensonges qui ne sont plus simplement des opinions mais des délits, qui sapent la fraternité entre Mauritaniens, portent atteintes à l’indivisibilité de la République Islamique et favorisent l’émergence de croyances communautariste qui est  le mal absolu qui fera disparaitre ce pays. Le comble d'ignominie en est de voir certains Mauritaniens s'esclaffer à scander et à revendiquer ce territoire et toute l’histoire victorieuse de ce pays. Le pire, dire que c’est une insulte pour vous de répéter que la Mauritanie n’est pas Arabe, alors que vous passez tout votre temps à nous rabâcher que nous ne sommes pas des Mauritaniens et tranquille c’est normal, vous trouvez cela logique ? Moi NON et je vais vous dire pourquoi.

Je vous invite d’abord à aller lire ce document des colons sur : « Les Maures de l’Afrique Occidentale Française », une étude qui va chercher dans les lointains fuyants de l’histoire les origines des Maures.
En 1894 les français ont fait une étude sérieuse sur les tribus du sahel (Rapport Claude) et en 1896 (rapport de Lartigue) je vais vous livrer quelques extraits sur ces documents gardés secrets jusqu'à maintenant, pour que vous sachiez la vérité et surtout comprendre que ce pays nous appartient tous, chercher a le nier serait encore une deuxième fois (après 1989) chercher à nous exclure et qui mènera inévitablement au désastre. Que DIEU nous en préserve.

Le document dit : « Rien chez les Maures ne correspond à ce que nous connaissons ou sommes accoutumés de voir. Tout y est vague, imprécis et flottant. Les groupements qu’on ne saurait appeler des peuples, n’y ont pas proprement parler de territoires géographiquement ou politiquement déterminés. L’ensemble même d’un groupe n’est qu’une agglomération de races et de tribus diverses. Les même tribus se dispersent et répandent dans les groupements différents. Les familles s’y maintiennent intactes et cependant s’y enchevêtrent. Les castes y sont à la fois mélangés et distinctes. Dans le commandement de ces masses hétéroclites et  cependant compactes, tout dépend du chef reconnu. Il n’y  pour tout les personnages de son entourage aucune spécialisation arrêtée. C’est le camp instable, remuant, vagabond, indépendant, désordonné où règnent seuls la force, les chefs que suivent, soumis les fractions maraboutiques impuissantes et le flot des tributaires et des esclaves opprimés. On ne saurait oublier dans cet ondoyant et continuel remous, les ambitions, les convoitises, les cupidités brutales de tous les chefs de bande, les trahisons soudaines, les réconciliations plus rares mais aussi brusques, les fluctuations incessantes que des rivalités jalouses y produisent, partageant les tribus ou les déplaçant, allumant des inimitiés que des assassinats successifs perpétuent ou que subites alliances endorment, toutes choses enfin qui font de cet ensemble, en apparence inorganisé, une sorte de fourmilière immense, tumultueuse et confue.

L’origine des peuples berbères dont font partis les Maures sont les Zenata et les Zenaga. Ce n’est qu’au XI siècle qu’arriva la première vague de Maures, repoussés par les Noirs, qui ont fuis, encore au XVème siècle jusqu'a 250 KM dans le désert il y avait que des Noirs dans cette partie de l’Afrique qui est aujourd’hui le Ganar (avec comme point de repère le fleuve Sénégal).
Au XIème siècle, un des chefs de la tribu de Djeddala créait à son retour de Mecque, une sorte de secte, les « Morabethyn » d’où serait venu le mot de marabout donné encore de nos jours à tous les Tolba et déterminait le grand mouvement qui devait porter a son plus haut degré la puissance des Almoravides, sur la côte barbaresque. Mais cette gloire des Morabethyn s’écroula vite ; ils ne tardèrent pas à être vaincus à leur tour. Quelques tribus conservèrent partout une certaine indépendance. Vassales, mais non asservies, elles se détachèrent, à peu prés toutes, des entreprises guerrières et ne s’occupèrent bientôt plus que de l’élevage et de commerce.
Les Idaou el Hadj et quelques Kounta en sont un exemple…

Déjà les croisements s’étaient multiplies chez les berbères. Les vainqueurs y avaient apportés le sang de leur race arabe ; mais les captifs noirs que les vaincus avaient amenés avec eux du sud y avaient aussi mêlé le leur. Profitant de la faiblesse des Zenaga écrasés par les Beni Hassan, les indigènes du Sénégal et du Soudan avaient repassés le fleuve, envahi le pays des Chemana, région alluviale de rive droite et refoulée assez loin leurs voisins dans le désert.  Au milieu du XVème siècle, les Ouoloufs s’avançaient au nord du Sénégal, jusqu'à plus de 100 kilomètres dans le Ganar et, un peu plus tard les Sarrakolés s’établissaient à 250 Kilomètres en plein Tagant, ou ils étaient  connus sous le nom de Tiaganés. Ce pendant les tribus des Beni Hassan, arrêtés par l’océan, vivaient mal à l’aide au sud du Maghreb. Ce n’est guère qu’au commencement du XVIIème siècle, après la mort d’un chef puissant des Beni Hassan, Makh Far, que les tribus jusqu’alors maintenues sous son autorité se séparèrent. Déjà Makh Far, accompagnés de son frère M’Bark, avait commencé la marche vers le sud. C’était une nouvelle conquête. Les populations noires résistaient, Mbark, plus audacieux ou désireux d’échapper à l’autorité du frère ainée, avait quitté la côte et hardiment s’était enfoncé vers l’ouest dans le désert. C’est ainsi que se forma au cœur du sahel la grande tribu des Oulad Mbark qui longtemps soumit les Bambaras du Kaarta. Les fils de Makh Far, Terrouze et Barkani, poursuivirent, après la mort de leur père, la lutte contre les Ouolofs. Les deux frères finalement se trouvèrent en désaccord et les tribus prirent part à la querelle et bientôt les Trarza (partisans de Terrouze) et les Brakna (partisans de Barkani) se trouvèrent en armes face à face.

Voila ce que beaucoup ignore ou refuse d’admettre qui pourtant est simplement l’histoire vraie et écrite. Alors devant l’actualité immédiate, où je vois l’édifice sur lequel reposent les valeurs de la fraternité fragilisé, seule l’unité nationale doit être au cœur de nos préoccupations.
Que Dieu Bénisse la Mauritanie et les Mauritaniens.
M.F.
mohamedenf@gmail.com

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