Cette
réponse inévitable pour moi fait suite aux nombreux mensonges distillés ça est
la, dans la presse Mauritanienne (bellewar media) et les réseaux sociaux. Depuis
quelques temps des discours mensongers, humiliants sont mis en projection et orchestrés
par des dirigeants du parti au pouvoir, pour encore mieux diviser les
Mauritaniens et qui ne peuvent être que fatal pour l’unité nationale. N’en
déplaise, ça n’a que trop duré. Absoudre notre conscience avec des tribulations
et états d'âmes, des mensonges qui ne sont plus simplement des opinions mais
des délits, qui sapent la fraternité entre Mauritaniens, portent atteintes à
l’indivisibilité de la République Islamique et favorisent l’émergence de
croyances communautariste qui est le mal
absolu qui fera disparaitre ce pays. Le comble d'ignominie en est de voir
certains Mauritaniens s'esclaffer à scander et à revendiquer ce territoire et
toute l’histoire victorieuse de ce pays. Le pire, dire que c’est une insulte
pour vous de répéter que la Mauritanie n’est pas Arabe, alors que vous passez
tout votre temps à nous rabâcher que nous ne sommes pas des Mauritaniens et
tranquille c’est normal, vous trouvez cela logique ? Moi NON et je vais
vous dire pourquoi.
Je
vous invite d’abord à aller lire ce document des colons sur : « Les Maures de
l’Afrique Occidentale Française », une étude qui va chercher dans les lointains
fuyants de l’histoire les origines des Maures.
En
1894 les français ont fait une étude sérieuse sur les tribus du sahel (Rapport
Claude) et en 1896 (rapport de Lartigue) je vais vous livrer quelques extraits sur
ces documents gardés secrets jusqu'à maintenant, pour que vous sachiez la
vérité et surtout comprendre que ce pays nous appartient tous, chercher a le
nier serait encore une deuxième fois (après 1989) chercher à nous exclure et
qui mènera inévitablement au désastre. Que DIEU nous en préserve.
Le
document dit : « Rien chez les Maures ne correspond à ce que nous
connaissons ou sommes accoutumés de voir. Tout y est vague, imprécis et
flottant. Les groupements qu’on ne saurait appeler des peuples, n’y ont pas
proprement parler de territoires géographiquement ou politiquement déterminés.
L’ensemble même d’un groupe n’est qu’une agglomération de races et de tribus
diverses. Les même tribus se dispersent et répandent dans les groupements différents.
Les familles s’y maintiennent intactes et cependant s’y enchevêtrent. Les
castes y sont à la fois mélangés et distinctes. Dans le commandement de ces
masses hétéroclites et cependant
compactes, tout dépend du chef reconnu. Il n’y
pour tout les personnages de son entourage aucune spécialisation arrêtée.
C’est le camp instable, remuant, vagabond, indépendant, désordonné où règnent
seuls la force, les chefs que suivent, soumis les fractions maraboutiques
impuissantes et le flot des tributaires et des esclaves opprimés. On ne saurait
oublier dans cet ondoyant et continuel remous, les ambitions, les convoitises,
les cupidités brutales de tous les chefs de bande, les trahisons soudaines, les
réconciliations plus rares mais aussi brusques, les fluctuations incessantes
que des rivalités jalouses y produisent, partageant les tribus ou les déplaçant,
allumant des inimitiés que des assassinats successifs perpétuent ou que subites
alliances endorment, toutes choses enfin qui font de cet ensemble, en apparence
inorganisé, une sorte de fourmilière immense, tumultueuse et confue.
L’origine
des peuples berbères dont font partis les Maures sont les Zenata et les Zenaga.
Ce n’est qu’au XI siècle qu’arriva la première vague de Maures, repoussés par
les Noirs, qui ont fuis, encore au XVème siècle jusqu'a 250 KM dans le désert
il y avait que des Noirs dans cette partie de l’Afrique qui est aujourd’hui le
Ganar (avec comme point de repère le fleuve Sénégal).
Au XIème
siècle, un des chefs de la tribu de Djeddala créait à son retour de Mecque, une
sorte de secte, les « Morabethyn » d’où serait venu le mot de
marabout donné encore de nos jours à tous les Tolba et déterminait le grand
mouvement qui devait porter a son plus haut degré la puissance des Almoravides,
sur la côte barbaresque. Mais cette gloire des Morabethyn s’écroula vite ;
ils ne tardèrent pas à être vaincus à leur tour. Quelques tribus conservèrent
partout une certaine indépendance. Vassales, mais non asservies, elles se détachèrent,
à peu prés toutes, des entreprises guerrières et ne s’occupèrent bientôt plus
que de l’élevage et de commerce.
Les
Idaou el Hadj et quelques Kounta en sont un exemple…
Déjà
les croisements s’étaient multiplies chez les berbères. Les vainqueurs y
avaient apportés le sang de leur race arabe ; mais les captifs noirs que
les vaincus avaient amenés avec eux du sud y avaient aussi mêlé le leur.
Profitant de la faiblesse des Zenaga écrasés par les Beni Hassan, les indigènes
du Sénégal et du Soudan avaient repassés le fleuve, envahi le pays des Chemana,
région alluviale de rive droite et refoulée assez loin leurs voisins dans le désert. Au milieu du XVème siècle, les Ouoloufs s’avançaient
au nord du Sénégal, jusqu'à plus de 100 kilomètres dans le Ganar et, un peu
plus tard les Sarrakolés s’établissaient à 250 Kilomètres en plein Tagant, ou
ils étaient connus sous le nom de
Tiaganés. Ce pendant les tribus des Beni Hassan, arrêtés par l’océan, vivaient
mal à l’aide au sud du Maghreb. Ce n’est guère qu’au commencement du XVIIème siècle,
après la mort d’un chef puissant des Beni Hassan, Makh Far, que les tribus
jusqu’alors maintenues sous son autorité se séparèrent. Déjà Makh Far,
accompagnés de son frère M’Bark, avait commencé la marche vers le sud. C’était
une nouvelle conquête. Les populations noires résistaient, Mbark, plus
audacieux ou désireux d’échapper à l’autorité du frère ainée, avait quitté la
côte et hardiment s’était enfoncé vers l’ouest dans le désert. C’est ainsi que
se forma au cœur du sahel la grande tribu des Oulad Mbark qui longtemps soumit
les Bambaras du Kaarta. Les fils de Makh Far, Terrouze et Barkani,
poursuivirent, après la mort de leur père, la lutte contre les Ouolofs. Les
deux frères finalement se trouvèrent en désaccord et les tribus prirent part à
la querelle et bientôt les Trarza (partisans de Terrouze) et les Brakna
(partisans de Barkani) se trouvèrent en armes face à face.
Voila
ce que beaucoup ignore ou refuse d’admettre qui pourtant est simplement
l’histoire vraie et écrite. Alors devant l’actualité immédiate, où je vois
l’édifice sur lequel reposent les valeurs de la fraternité fragilisé, seule l’unité
nationale doit être au cœur de nos préoccupations.
Que
Dieu Bénisse la Mauritanie et les Mauritaniens.
M.F.
mohamedenf@gmail.com
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