L’arrestation
de Biram Dah Abeid et de ses camarades, le 11 novembre 2014, alimente, dans le
monde, une chaîne de réaction exceptionnelle, en comparaison de l’intérêt
médiatique que la Mauritanie suscite, d’habitude.
1.
Le prestigieux hebdomadaire britannique The
Economist, dans sa publication en date du 18 novembre 2014, appelle les gouvernements
et les ONG à combattre l’esclavage contemporain ; l’article évoque,
d’emblée, l’interpellation de Biram et de ses amis. Cliquer
ici
2.
l’ONG « Walk Free » (Australie), spécialisée dans la lutte contre l’esclavage,
réclame, au gouvernement mauritanien, la fin de la répression contre les
membres d’IRA. Près de 8452 personnes ont déjà signé l’appel et le nombre
augmente, de minute en minute. Cliquer
ici
3.
D'autres institutions et associations de défense des droits de l'homme exigent
la libération des prisonniers, membres de Ira Mauritanie : Freedom House
(USA), Amnesty international, Front line defenders (Irland), UNPO (Bruxelles),
SPM (Allemagne)….
4. The International Humanist and Ethical Union (IHEU), lance un appel de solidarité avec
les détenus. Cliquer
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Comme une chaîne de relais sans
cesse entretenue, des comités se créent un peu partout dans le monde et diffusent
des dossiers d'explication à l’adresse des parlementaires des nations
démocratiques, des diplomates, des universités de renom, des personnalités
politiques de premier plan, des think tanks, et de groupes de pression
(notamment, de la communauté noire aux USA).
Parmi les journalistes et personnalités
sensibilisés sur le sort des militants abolitionnistes, l’on distingue, aux
Etats Unis, la chroniqueuse de télévision Oprah Winfrey, Clarence Jones, rédacteur
des discours de Martin Luther King, le pasteur Jesse Jackson, leader de la communauté
noire, les Chicago Bulls, la mairie de Philadelphie et le Président de la
Commission du Congrès, lequel auditionnait Biram en juillet 2014.
Le 20 novembre 2014
Abidine Ould Merzough, Président IRA-Europe
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