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mercredi 12 novembre 2014

DÉCLARATION: Coordination des Associations et Collectifs Des Réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali



                                                                 
La Coordination des associations et collectifs des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali (CACRMSM) dénonce avec la plus grande fermeté les arrestations des membres  de l’initiative de résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie (IRA) et notamment de son président Biram Dah Abeid. Ces arrestations ne visent ni plus ni moins qu’à entraver la marche de la caravane de l’esclavage organisée par l’IRA et ses partenaires,  qui dans son parcours, à l’occasion, sensibilise les populations de la vallée du fleuve, les esclaves et anciens esclaves, sur les préjudices qu’ils subissent dans le domaine du foncier et cela grâce à la complicité agissante de l’Etat  raciste et esclavagiste de Mauritanie et  de ses affidés à l’instar des chefferies religieuses qui , ces derniers temps, s’acharnent contre les membres de l’IRA lors de leurs prêches et qui a valu récemment  à ses derniers des emprisonnements arbitraires, pour avoir simplement  dénoncé le rôle idéologique des chefs religieux beïdanes  dans la justification , le maintien et la perpétuation de l’esclavage dans le pays. A cet égard,  nous interpellons la communauté nationale mauritanienne et internationale pour que soit mis fin à ces injustices dont l’Etat mauritanien est coutumier, pour preuve,  des dizaines de milliers de déportés mauritaniens au Sénégal et au Mali et qui l’ont été par leur propre gouvernement vivent difficilement et oubliés de tout le monde dans des camps très mal lotis à presque tout point de vue. La CACRMSM se déclare solidaire de la caravane de l’esclavage et de tous ses partenaires qui luttent pour une Mauritanie plus juste.

                                                                                                Dakar, le 12 novembre 2014

                                                                                                                             Moustapha Touré porte-parole

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