Cheikhna Mbouh Tandia nous fait croire au nom
de ses études de droit, le général Aziz est destitué parce qu’il ne défend pas
à ses goûts et humours les féodaux nègres. Il déclare au nom de la féodalité noire, Biram Dah Ould Abeid, Diko hanoune et les abolitionnistes comme persona non grata sur le sol
Mauritanien. Comme quoi, il faut de tous pour faire un monde.
Cheikhna Mbouh Tandia, a-t-on le droit en tant que
futur « juriste » de s’adresser aux abolitionnistes au nom de la nation ? Nous n’étions pas
au courant de votre putsch, seul un président de la république normalement aurait
le droit officiellement de parler, d’adresser un message au nom d’une nation.
Comment êtes vous arrivé à se placer à la place d’un président de la république
sauf si vous l’avez bien entendu destituer à notre insu juste en tant qu’étudiant en droit ?
Apparemment vous vous attribuez tous les droits au monde en privant d’autres
leurs droits les plus élémentaires, nous assistons finalement à la naissance d’une
vraie dictature négresse malgré sans pouvoir.
Comme je l’ai déjà exprimé, l’éducation
commence dans le cercle familial non sur les bancs de l’école. Je vous remet juste
à votre place, je le ferai à chaque fois cela me semble utile envers des impolis
gamins à peine sortis des parties intimes de nos femmes qui se permettent de manquer
du respect à des millions de victimes Mauritaniennes de la barbarie féodale au
nom des soi-disant études de droit qu’ils exhibent. Même s’il faut descendre au
sous-sol avec eux, je le ferai sans problème. C’est de l’impolitesse manifeste, caractérisée de s’adresser
aux ONG abolitionnistes en ces termes : « A-t-on le droit de
s’adresser avec insolence à une nation », d’autant plus tous les citoyens
savent les ONG abolitionnistes ont
raison de long à large, sur tous les plans, même l’auteur pourfendeur reconnait
l’existence des inégalités que nous dénonçons
qui viennent de l’esclavage que nous dénonçons chez lui.
Comment êtes vous arrivé là cher étudiant en
droit ? Y aura-t-il plus méprisant qu’une petite énergumène qui s’adresse
à un citoyen comme lui avec ces termes ?
« L’individu « Birame » ; depuis qu’il s’est
engagé concrètement en Politique, prend de plus en plus une tournure qui me
fait peur, oui énormément peur. Le franc parler est une chose mais la justesse
des mots, des termes en est une autre ; et quand on est un responsable
politique-publique, les déclarations, les sorties doivent être aussi
responsables ; on ne peut pas se permettre de s’adresser n’importe comment au
peuple Mauritanien ; d’adopter une attitude méprisante à son égard. »
Vous voyez comment juste un étudiant en droit
décrète du jour au lendemain qu’un individu qu’il nomme Biram ne devrait s’adresser
au peuple mauritanien, parce qu’il est et serait le seul à avoir le droit de le faire au nom de
la nation dans sa tête. On comprend bien qu’il souffre de quelque chose, il est
mal dans sa peau quelque part, il est
temps de l’apprendre à peser ses mots
surtout quant il dit vouloir donné des « leçons ou conseils » aux
autres. On ne peut conseiller un homme ou une femme en cherchant à le diaboliser
publiquement, par la même occasion il fait un malin vicieux clin d’œil aux féodaux
maures au pouvoir en quelque sorte « attendez, je finis mes études de droit,
je serai votre bon larbin zélé nègre à
votre service pour descendre Biram qui vous embête ». Nous sommes habitués
à leur machination depuis la nuit du temps, nous leur disions maintenant que
nous n’avons plus peur de mourir pour nos droits, la preuve Blaise Compaoré
vient de partir après 27 ans de dictatures sans partage, oui il a retardé le Burkina
de 27 ans en tuant feu Thomas Sankara. Certes il avait réussi à éliminer
physiquement Sankara mais jamais idéologiquement donc cela risque bien d’être
le cas de Biram Dah si le faux général serait tenté de le faire. On a
compris pour notre étudiant en droit, Biram ne devrait en aucun cas défendre
des plaignants victimes de la féodalité noire dans le Sud. C’est vraiment grave,
navrant, une preuve de plus pour moi qui combat la féodalité depuis des années,
aucun travail sérieux n’a été mené dans le sud Mauritanien depuis le départ des
colons français en 1960 pour combattre ces
inégalités par ascendances. Plus consternant, se sont les fils et filles
lettrés souvent issus des familles féodales
qui nous aboient dessus à chaque fois qu’on dénonce le phénomène des castes qui
divise les noirs. Les zélés parmi eux n’hésitent pas à adopter l’attitude de
feu Moktar Daddah premier président Mauritanien après l’indépendance qui
croyait naïvement que l’esclavage et ces pratiques corollaires disparaitront
avec le temps sans que l’état s’y met.
Diko hanoune
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