Les
militants d’IRA en grève de la faim dans le bureau du juge d’instruction de
Rosso
Selon des informations émanant des militants et cadres
de l’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), actuellement
en sit-in devant le Palais de Justice de Rosso qui doit entendre trois hommes
accusés d’avoir caché leurs sœurs poursuivies par une plainte pour pratiques
esclavagistes déposée depuis le lundi 9
septembre 2013 par la plaignante Noura Mint Ahmeid, 19 ans, devant la Brigade
de Boutilimit, le juge d’instruction en charge du dossier au Parquet de Rosso
tenterait de dévoyer le dossier. Ce qui les a poussés à entamer un sit-in suivi
de grève de la faim à l’intérieur de son bureau.
Selon IRA, la gendarmerie de Boutilimit avait fait preuve de beaucoup de nonchalance pour arrêter les personnes impliquées, prétextant ne pas les avoir retrouvés. Après huit jours de sit-in des militants d’IRA devant la Compagnie, la Brigade Mixte de gendarmerie de Nouakchott avait dépêché mardi 17 septembre dernier un véhicule pour ramener la victime après avoir placé en garde-à-vue dans ses locaux les trois hommes en question. Il s’agit de Mohamed Ould Ely Ould Emhammed, candidat à la mairie du parti-Etat l’UPR pour la localité d’Ajouer (50 Km de Boutilimit), de son frère Amar Ould Aly Ould Emhammed et du frère d’une des quatre femmes en fuite, Cheikh Ould Sidi. Après avoir dressé les Procès-verbaux d’interrogatoire, la Brigade Mixte de gendarmerie de Nouakchott avait envoyé tout ce monde devant le Parquet de Rosso pour l’entame des procédures. Ce qui a amené les militants d’IRA à transférer leur sit-in dans la Capitale du Trarza pour soutenir la jeune fille déjà soumise à de rudes pressions et pour exiger l’application de la Loi 048-2007 criminalisant les pratiques esclavagistes. Aux dernières nouvelles, cette présumée affaire d’esclavage serait en train d’être menée en queue de poisson par le juge d’instruction, selon IRA.
Selon IRA, la gendarmerie de Boutilimit avait fait preuve de beaucoup de nonchalance pour arrêter les personnes impliquées, prétextant ne pas les avoir retrouvés. Après huit jours de sit-in des militants d’IRA devant la Compagnie, la Brigade Mixte de gendarmerie de Nouakchott avait dépêché mardi 17 septembre dernier un véhicule pour ramener la victime après avoir placé en garde-à-vue dans ses locaux les trois hommes en question. Il s’agit de Mohamed Ould Ely Ould Emhammed, candidat à la mairie du parti-Etat l’UPR pour la localité d’Ajouer (50 Km de Boutilimit), de son frère Amar Ould Aly Ould Emhammed et du frère d’une des quatre femmes en fuite, Cheikh Ould Sidi. Après avoir dressé les Procès-verbaux d’interrogatoire, la Brigade Mixte de gendarmerie de Nouakchott avait envoyé tout ce monde devant le Parquet de Rosso pour l’entame des procédures. Ce qui a amené les militants d’IRA à transférer leur sit-in dans la Capitale du Trarza pour soutenir la jeune fille déjà soumise à de rudes pressions et pour exiger l’application de la Loi 048-2007 criminalisant les pratiques esclavagistes. Aux dernières nouvelles, cette présumée affaire d’esclavage serait en train d’être menée en queue de poisson par le juge d’instruction, selon IRA.
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