L'Initiative pour la Résurgence
du mouvement Abolitionniste (IRA)
Communiqué
Un
groupe de militants de l'Initiative pour la Résurgence du mouvement
Abolitionniste (IRA) a suspecté l'existence d'un nouveau cas d'esclavage à
Boutilimit. Le cas concerne un jeune garçon de 11 ans dénommé Mohamed Ould Elavia
exploité par une dame répondant au nom de Zweynuha Bint Balle Chriv et ce
depuis le décès de la mère de l'enfant," Elavia", qui était,
elle-même, esclave chez cette dame. Les militants d'IRA ont procédé au
signalement du cas de ce garçon au près des Autorités qui ont mis les présumés
coupables en garde-à-vue dans le cadre de l'enquête.
Le
même jour, une dénommée "Evreyha bint Mahmoud" entrait en contact
avec IRA en déclarant être la tante maternelle du jeune esclave et en ajoutant
qu'elle avait tout essayé pour libérer son neveu de la servilité où le
maintenait Bint Balle Chriv. Bint Mahmoud ira, par la suite, déposer une
plainte au près du commissariat de police
de Boutilimit pour réclamer la garde de son neveux qui, selon elle, lui
avait été arraché de force par cette famille qui avait utilisé, à cette fin,
les services de son frère à elle, l'oncle maternel du garçon. Les policiers ont
enregistré la plainte de Bint Mahmoud en omettant de faire référence au motif
de l'esclavage. Il apparaitra, par la suite, que le commissaire de police de
Boutilimit avait, sciemment, omis toute allusion à l'esclavage et monté un
dossier vidé de tout risque pour les
présumés coupables de ce crime. Cependant, malgré toutes ces magouilles, malgré
les déclarations de certains de nos amis et proches, en dépit des communiqués
de la "Jeunesse du RFD" et malgré le fait que le jeune esclave a été,
finalement, remis entre les mains de sa tante et les présumés coupables ont
payé l'amande prévue par la loi, malgré tous ces développements, l'affaire
n'est pas encore éteinte car les accusés sont sous contrôle judiciaire et sont
tenus à rester à Boutilimit en attendant l'aboutissement de l'enquête
diligentée à la suite de la plainte introduite par IRA.
L'IRA,
tout en regrettant de perdre n'importe le quel de ses militants, déclare ce qui
suit:
1-
la situation du petit Mohamed Ould Elavia s'apparente, sans le moindre doute, à
de l'esclavage telle que l'a décrite
sa tante et tous ses proches qui en avaient alerté IRA;
2-
dans ces questions d'esclavage et d'injustice qu'IRA prend en charge, aucune
compromission ni négligence ne pourrait
être tolérée. La moindre intervention, quelle que soit le niveau ou la position
de son auteur au sein de l'Organisation
ou à l'extérieur de ses rangs, qui viserait à la faire fléchir dans ce
combat sera considérée comme étant du domaine de la trahison;
3-
sa condamnation sans appel des agissements du commissaire de police pour avoir
trafiqué le dossier de plainte et
s'engage à poursuivre cette affaire jusqu'à son terme et jusqu'à la mise à jour
de la partialité de cet officier;
4-
sa demande adressée au Procureur de la République pour qu'il applique, sans
faiblesse, la loi 048/20O7 qui
criminalise l'esclavage et les pratiques esclavagistes. Dans l'affaire du petit
Mohamed Ould El avia, les
procès verbaux de la police sont faussés et ne peuvent être retenus comme
éléments de cette procédure.
Rosso le 16 septembre 2013 La
Commission de Communication
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire