Les
responsables politiques du RAG devaient organiser le mercredi 4 septembre
dernier une marche pacifique. Ils ont finalement annulé cette manifestation.
Mais ils ont
par contre animé une conférence de presse à la salle de spectacles de
l’ancienne maison des jeunes, dans laquelle, ces responsables politique ont
lancé de nombreux défis au pouvoir en place.
Présentant
tout d’abord l’objectif de la conférence de presse, ,le porte-parole du RAG,
Yacoub Ould Saleck, a dit qu’elle intervient après le refus de reconnaissance
de leur formation par les autorités mauritaniennes.
Il affirmé
également l’existence de plusieurs vices de formes dans ce refus d’autorisation
du RAG (Parti Radical pour une Action Globale « parti politique toujours non
reconnu). «Et cela n’est pas digne d’un Etat moderne, mais nous ne sommes pas
du tout étonnés de cette situation. Parce que le ministre de l’Intérieur et de
la Décentralisation n’a fait que nous renvoyer l’image du pays».
Et Ould
Saleck de préciser : «Le ministère de l’Intérieur a refusé de connaître notre
formation politique après 107 jours du dépôt de notre demande de
reconnaissance. Autant donc vous dire que le ministère de l’Intérieur a violé
la Constitution de notre pays alors que passé le délai de 60 jours du dépôt de
la reconnaissance d’une formation politique c’est-à-dire deux (2) mois, si le
ministère ne fait aucun signe de rejet de cette demande de reconnaissance, cela
voudrait tacitement dire qu’il a accepté la demande et reconnu ce parti
politique.
Et le
ministère a attendu plus de 107 jours pour rejeter notre demande de
reconnaissance. Ce qui n’est pas normal. Mais nous ne laisserons pas prendre
par le pouvoir du Général de division Mohamed Ould Abdel Aziz !».
Répondant à
une question portant sur les voies et moyens que les leaders du RAG
compteraient utiliser pour se faire reconnaître par le pouvoir en place, le
porte-parole du RAG, Yacoub Ould Saleck, a laissé entendre que la diplomatie de
leur parti est meilleure que celle de la Mauritanie tout en jurant qu’ils sont
plus efficaces qu’Aziz sur le plan régional et international : « les militants
de l’IRA sont forts et craints par le pouvoir en place » a-t-il conclu.
Lui
emboitant le pas, le Secrétaire général du RAG, Balla Touré a dit : «Aziz n’a
vraiment pas le choix, il reconnaîtra le RAG ou disparaîtra du paysage
politique mauritanien. Nous avons introduit un recours auprès des juridictions
mauritaniennes portant mention des vices de forme : le temps mis pour refuser
de reconnaître notre parti et le nom utilisé faisant allusion à notre parti.
Nous pouvons même dire que cette missive n’était pas adressée à nous».
Répondant à
une question relation au report des élections législatives et municipales,
Balla Touré indique sans ambages : «Il n’y aura pas d’élection au mois de
novembre prochain en Mauritanie. Le pouvoir reporte les élections en faisant
croire à l’opinion nationale et internationale qu’il veut associer tous les
acteurs politiques, mais c’est faux.
La vérité
est qu’il est incapable d’organiser ces élections. Au mois de novembre
prochain, les élections seront encore reportées à une date ultérieure, vous
allez voir !»
Camara Mamady
Camara Mamady
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