Translate

jeudi 10 mars 2011

Scandale: Aziz utilise des milices haratine et les négro-mauritaniens pour réprimer la jeunesse

 Scandale: Aziz utilise des milices haratine et les négro-mauritaniens pour réprimer la jeunesse
 
Pourquoi Aziz a-t-il décidé subitement de réprimer les jeunes manifestants?


Selon des sources proches d’Aziz la décision de réprimer les jeunes manifestants a surpris plus d’un dans son entourage, tant les jours précédents il était confiant et parader en fanfaronnant que ce mouvement allait s’essouffler et qu’il n’a pas besoin d’utiliser la force et montrer ses petits muscles, comme ça le monde verra que le régime en Mauritanie est démocratique et respectueux des libertés publiques. Gros baratin et virage à 190°. Comment Aziz a pu négocier un tel virage à tombeau ouvert ? On savait qu’il s’y connaissait en mécanique, mais de là à faire des cascades…

Le lendemain du microscopique meeting de l’UPR à la place des blocs, Aziz entre dans une colère homérique, savonne, au passage, quelques ministres à qui il promet le purgatoire et décide de prendre les choses en main. Et de quelle manière ! Quelles sont les raisons de ce volt face ? Voici les véritables raisons qui nous ont été révélées, hier soir, par un proche d’Aziz. Nous avons également reçu plusieurs mails qui nous renseignent sur ce qui s’est passé réellement, nous avons pris notre temps pour procéder à des recoupements et des vérifications et voici la moisson. Dans la narration qui suit vous allez le remarquer, nous avons privilégier l’usage du conditionnel pour garder les précautions d’usage dans ce genre de situation.

La première raison serait l’échec cuisant du meeting organisé en sous main par l’UPR mais sous-traité à une équipe dirigée par le troubadour-bouffon-poète-cousin du chef de l’Etat. L’UPR ne voulait pas s’afficher pour deux raisons : de crainte que le meeting n’attire pas les foules et, paradoxalement, dans l’espoir que les sympathisants vont se déplacer en masse, il pourrait déclarer que sans forcer et dans un meeting improvisé, Aziz mobilise plus que les jeunes. Pour cela, quelques griots du sérail ont été appelés à la rescousse…on connaît la suite…défilé de 4X4 et de bimbos, pitreries du troubadour et cacophonie musicale inaudible sur le podium. Ca manquait franchement d’inspiration. Côté public, quelques passants venus admirer les voitures et mater les bimbos. L’équipe de Comm de l’UPR qui était sur place et qui assistait à tous les meetings de la jeunesse constate l’étendue de la bérézina. Elle aurait informé l’état major du parti qui aurait renseigné le cabinet d’Aziz minute par minute. Il fallait donc agir vite et ne pas laisser cette impression désastreuse de plantage d’où le plan B : mobiliser les baltaguiyas, qui auraient été soudoyés et payés rubis sur ongle pour semer le désordre et détourner l’opinion de ce meeting foireux. Mission accomplie : caillassage et pantalonnades.

Le second raison provient des déprimants BR qui remontent des renseignements généraux et de la gendarmerie à la présidence. Tous ces bulletins d’information seraient concordants notamment sur les points suivants :

1.La jeunesse mobilise davantage, jour après jour, et des mouvements de sympathie favorables commencent à être perceptibles au sein de l’opinion
2.La police n’est pas très motivée pour réprimer des jeunes qui, à leurs yeux, ne font que revendiquer pacifiquement des demandes sociales qu’ils partagent en grande partie
3.Le mouvement des jeunes est appelé certainement à prendre de l’ampleur et risque de faire tâche d’huile surtout si les syndicats et les villes de l’intérieur entrent en jeu
4.L’opinion est mécontente d’Aziz et la dernière sortie du premier ministre a été mal perçue par les populations qui commencent à exprimer un raz le bol généralisé
5.La seule réalisation du régime des Aziz à savoir les goudrons commencent à énerver les populations qui assistent impuissamment à une chute libre de leurs revenus surtout les plus vulnérables qui exigent des changements concrets dans leur vie quotidienne
6.La popularité d’Aziz chez les couches populaires est largement entamée
7.L’étalage ostentatoire des richesses des proches du chef de l’Etat conjugué à la réussite spectaculaire de quelques uns qui étaient jusqu’ici démunis ainsi que l’adjudication de la place des blocs à des cousins du chef de l’Etat alimentent les frustrations et le ressentiment des populations.

Sur la base de ces informations, Aziz aurait décidé de passer à l’action et d’avorter pendant qu’il était temps le mouvement avant qu’il ne se transforme en boule de neige. Le représentant d’Al Jazeera sur place aurait été contacté pour mettre la pédale douce, ce qu’il sait bien faire tant sa spécialité est de noyer le poisson. La police anti-émeutes est remontée à bloc, l’un des proches d’Aziz aurait émis l’idée diabolique que les policiers qui seront envoyés pour mater les jeunes soient des négro-africains et des hratines. D’autres sources n’excluent pas que des membres du BASEP déguisés en policiers anti émeutes aient participé à la répression.

1 commentaire:

  1. La démocratie rend vraiment la tâche difficile pour les dirigeants. Personnellement, si j'étais chef d'Etat, je serais un grand dictateur. Si le peuple m'a mis sur cette place, c'est qu'il ne connaît rien à la politique. Et quand je fais mon travail, il se permet de s'en mêler en manifestant et en freinant tous les efforts que je fais? Je ne le permettrais pas.

    RépondreSupprimer