Nouveaux cas esclavagistes : Qui rendra à M’Barka ses filles?
Personne ne conteste aujourd’hui l’existence illégale et prépondérante de plusieurs centaines de cas d’exploitation sur mineurs dans la capitale, dont les effectifs sont encore plus élevés, plus on progresse dans les zones de l’intérieur du pays, où l’ordre social traditionnel règne en maitre absolu loin de toute coercition Des cas qui n’ont pas été dénoncés jusqu’à présent par les seules ONG actives dans ce domaine crucial des droits de l’homme, en raison de nombreux facteurs conjugués dont la faiblesse des moyens requis par ce type de lutte dont disposent ces Organisations …
et la double absence de la coopération des citoyens d’une part et de l’Etat d’autre part. Le manque de répression véritable de telles pratiques esclavagistes de la part des autorités, érige incontestablement en système leur large présence. Il n’en demeure pas moins que les militants des droits de l’homme, fortement mobilisés aux côtés des victimes de tels asservissements, multiplient les condamnations et les dénonciations, suscitant un éveil encore timide mais progressif auprès des opprimés dans la revendication de leurs droits. En effet, après Hasniya, C’est M’Barka qui appelle à l’aide pour pouvoir récupérer ses filles mineures exploitées. Son cri du cœur et de justice sera-t-il entendu ?
Les cas de maîtres esclavagistes sont loin d’être épuisés, car aussi nombreux et tenus dans la plus grande discrétion qu’ils nécessitent un travail de titan aux ONG mobilisées dans la lutte contre les pratiques esclavagistes, pour d’abord les formellement identifier avant d’en informer une administration encore réfractaire à la coopération dans cette lutte recommandée pourtant par la constitution ?!
Autant dire que les cas de Moulimnine et de Hasniya, déjà entre les mains de la justice ne sont que cet arbre qui cache la forêt d’un esclavagisme très répandu, qui interpelle plus que jamais les autorités à entreprendre des actions efficaces en vue de le combattre, si elles veulent réellement comme elles l’affirment régulièrement éradiquer ce lourd fardeau et instaurer une justice sociale et économique définitive.
Le plus récent cas dans cet épineux dossier est celui de M’Barka Mint Astine, âgée de 30 ans environ qui vient de solliciter l’aide du hakem de la moughataa de Toujounine pour récupérer ses enfants mineures et pour se voir restituer ses droits spoliés après 20 ans d’asservissement sans la moindre rémunération.
Dans la plainte qu’elle avait adressée hier à l’autorité territoriale de Toujounine, M’Barka revient sur son long calvaire, précisant qu’elle travaillait chez ses maîtres esclavagistes depuis l’âge de 5 ans, suite à une demande faite auprès de sa mère par ce riche ménage pour servir sous son toit à Nouakchott.
M’Barka dit avoir perdu toute sa jeunesse sous l’exploitation de ces maîtres esclavagistes, ajoutant qu’elle avait donné naissance à deux enfants dans leur maison. Justement, ce sont ces mêmes filles qui font toujours l’objet d’asservissement de la part de ses anciens maîtres, qu’elle avait décidé d’abandonner pour élire domicile à Dar Baidha dans la commune d’El Mina à Nouakchott, suite à son mariage à un jeune cousin.
M’Barka espère bénéficier du soutien de la loi criminalisant l’esclavage pour se voir restituer ses petites et jouir de dédommagements pour les nombreuses années des corvées domestiques forcées réalisées sans contrepartie sous le toit de ses exploitants.
A propos de ses deux mineures Aicha et Lalla, M’Barka souligne qu’elles sont privées de scolarité et qu’elles travaillent dans des conditions difficiles, exprimant le souhait de les voir recouvrir leur liberté dans les plus brefs délais après la plainte déposée auprès du hakem avec l’appui de l’ONG non autorisée Ira-Mauritanie, présidée par son leader et militant esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, récemment sorti de son lieu de détention suite à une grâce présidentielle.
Arrestation d’un journaliste
Les forces de l’ordre auraient arrêté hier, le journaliste du quotidien « essirage » Mohamed Yahya Ould Ebih, alors qu’il couvrait la découverte de ce cas d’esclavage, révélé par l’ONG interdite Ira-Mauritanie dans la moughataa de Toujounine. Selon des premières informations, il s’agit ce dossier d’exploitation sur mineures aurait été confié au commissariat du Ksar qui est le seul habilité pour les situations d’asservissement sur enfants.
Amadou Diaara
Les cas de maîtres esclavagistes sont loin d’être épuisés, car aussi nombreux et tenus dans la plus grande discrétion qu’ils nécessitent un travail de titan aux ONG mobilisées dans la lutte contre les pratiques esclavagistes, pour d’abord les formellement identifier avant d’en informer une administration encore réfractaire à la coopération dans cette lutte recommandée pourtant par la constitution ?!
Autant dire que les cas de Moulimnine et de Hasniya, déjà entre les mains de la justice ne sont que cet arbre qui cache la forêt d’un esclavagisme très répandu, qui interpelle plus que jamais les autorités à entreprendre des actions efficaces en vue de le combattre, si elles veulent réellement comme elles l’affirment régulièrement éradiquer ce lourd fardeau et instaurer une justice sociale et économique définitive.
Le plus récent cas dans cet épineux dossier est celui de M’Barka Mint Astine, âgée de 30 ans environ qui vient de solliciter l’aide du hakem de la moughataa de Toujounine pour récupérer ses enfants mineures et pour se voir restituer ses droits spoliés après 20 ans d’asservissement sans la moindre rémunération.
Dans la plainte qu’elle avait adressée hier à l’autorité territoriale de Toujounine, M’Barka revient sur son long calvaire, précisant qu’elle travaillait chez ses maîtres esclavagistes depuis l’âge de 5 ans, suite à une demande faite auprès de sa mère par ce riche ménage pour servir sous son toit à Nouakchott.
M’Barka dit avoir perdu toute sa jeunesse sous l’exploitation de ces maîtres esclavagistes, ajoutant qu’elle avait donné naissance à deux enfants dans leur maison. Justement, ce sont ces mêmes filles qui font toujours l’objet d’asservissement de la part de ses anciens maîtres, qu’elle avait décidé d’abandonner pour élire domicile à Dar Baidha dans la commune d’El Mina à Nouakchott, suite à son mariage à un jeune cousin.
M’Barka espère bénéficier du soutien de la loi criminalisant l’esclavage pour se voir restituer ses petites et jouir de dédommagements pour les nombreuses années des corvées domestiques forcées réalisées sans contrepartie sous le toit de ses exploitants.
A propos de ses deux mineures Aicha et Lalla, M’Barka souligne qu’elles sont privées de scolarité et qu’elles travaillent dans des conditions difficiles, exprimant le souhait de les voir recouvrir leur liberté dans les plus brefs délais après la plainte déposée auprès du hakem avec l’appui de l’ONG non autorisée Ira-Mauritanie, présidée par son leader et militant esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, récemment sorti de son lieu de détention suite à une grâce présidentielle.
Arrestation d’un journaliste
Les forces de l’ordre auraient arrêté hier, le journaliste du quotidien « essirage » Mohamed Yahya Ould Ebih, alors qu’il couvrait la découverte de ce cas d’esclavage, révélé par l’ONG interdite Ira-Mauritanie dans la moughataa de Toujounine. Selon des premières informations, il s’agit ce dossier d’exploitation sur mineures aurait été confié au commissariat du Ksar qui est le seul habilité pour les situations d’asservissement sur enfants.
Amadou Diaara
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