Communiqué
Le collectif des femmes de l’IRA pour le soutien et l'Assistance aux Victimes d'Esclavage, de Racisme et de Viol, félicite à l’occasion de la fête du 8 Mars toutes les femmes de Mauritanie, particulièrement les militantes des droits humains. A cette occasion, le collectif lance un appel solennel à l'Etat mauritanien pour l’application intégrale des textes de lois et conventions internationales, édictés et ratifiées par la Mauritanie en particulier la loi criminalisant l’esclavage, la loi sur la traite des personnes, la loi sur la protection pénale de l’enfance. Nous invitons toutes les associations , forums de femmes et partenaires sociaux éprises de justice, d’égalité, de liberté et de paix civile en Mauritanie, à s’associer à ce noble combat que mène IRA-Mauritanie pour libérer des centaines de milliers de femmes ,esclaves par ascendance, et leurs progéniture, qui subissent des pratiques ancestrales abominables comme le travail sans repos et sans salaire, le travail des enfants, les privations de scolarité, les viols sacralisés par le clergé esclavagiste, les sévices corporels..etc.
Le Collectif dénonce avec la dernière vigueur l’option du gouvernement mauritanien qui consiste à revigorer une ligne diplomatique et politique de négationnisme de l’esclavage, des pratiques esclavagistes et des racismes domestique et d’Etat, des cancers qui structurent la société et l’Etat mauritaniens et dont sont victimes systématiquement les populations Hratin (esclaves et anciens esclaves de Mauritanie) et les ethnies nègro-mauritaniennes.
Le Collectif s'érige avec force contre l'impunité dont à bénficier Mouloumnine mint Bakar Vall, bourreau des fillettes eclaves(Salma et Nana) dont la dénonciation par IRA a conduit à l'agression, la répression et la torture par la police des membres de IRA dont le président; cette affaire a culminée avec la condamnation et l'emprisonnement de Biram Dah Abeid et de ses camarades.
Nous dénonçons aussi l'obstruction que les pouvoirs politique, judiciaire et sécuritaire à l'application des lois et conventions sur la reppression des pratiques esclavagistes, sur la traite des personnes, le travail et la maltraitance des enfants. Ces obstructions se sont manifestées par le blanchiment des crimes d'esclavage, d'exploitation et de travail des mineurs que IRA-Mauritanie a présenté aux autorités compétentes par la voix légale, le 13 décembre 2010 à propos de:
- l'affaire Mouloumnie Mint Bakar Vall, cadre à la Banque Centrale de Mauritanie, qui sequestrait deux fille mineures qu'elle considère comme sa propriètè dans son domicile à Arafat(quartier de Nouakchott)
- l'affaire du medecin Ahmed ould Mini, fonctionnaire au ministère de la santé de Mauritanie qui sequestrait et sequestre toujours dans sa demeure à Arafat, la fillette Hasniya mint Bebe et le garçon Bougar ould Hawa, qui sont ses esclaves par ascendence, une affaire que IRA-Mauritanie a introduit par la voix lègale devant les autorités le 27 fèvrier 2011 et que la justice a refusé de traiter, sur ordre du pouvoir politique.
- l'Affaire des familles Ehel Bouh et Ehel Lehreytani, deux familles proches du chef de l'Etat, qui avaient hérité comme propriètès Mbarka mint Assatim et ses ses fillettes mineures(Oueichita et Doueida) qu'elles faisaient travailler comme des bètes de sommes tout en les privant de toutes scolarité. Mbarka a vècu un quotidien de viol et de violence physique et sexuelle tout au long de sa vie d'esclave. IRA-Mauritanie a assisté M'barka devant les autorités administratives et de police lorsque la victime a sollicité notre organisation pour l'aider à porter plaintre contre ses maitre pour pratique esclavagistes et autres formes d'exploitation et de maltraitance sur elle mème et ses enfants; IRA a pu aider Mbarka a récupèrer ses enfants mais la police judiciaire et le ministère public ont refusé de de poursuivre les coupables par les textes en vigueur.
- le Collectif appelle à la mobilisation des forces civiles et politiques pour un large mouvement des droits civiques et une intensification de la lutte pacifique pour amener les groupes dominants esclavagistes au repentir et les autorités mauritaniennes à souscrire à l'application de la lègalité nationale et internationale.
Le Collectif des femmes de IRA pour l'Assistance aux Vctimes d'Esclavage, de Racisme et d'Exclusion.
Nouakchott, le 08 mars 2011
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