Des cas pratiques d’esclavage sur mineures par des proches du Président Mohamed Ould Abdel Aziz
Lundi, 07 Mars 2011 11:53 |
Accompagnés de plusieurs membre de son organisation, Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeïd, Président de IRA –Mauritanie a saisi en bonne et due forme, ce Dimanche 06 Février, le Hakem de la Moughata de Toujounine de deux cas d’esclavage pratiqués sur les deux sœurs Oueïchita et Loueïla par, respectivement, Koueïla et sa grand-mère Fatma El Ghaliya Mint Lahreïtani. Etait aussi présente la mère des mineures qui affirme avoir également subi les mêmes sévices de la part de la dite famille, depuis l’âge de cinq ans jusqu’à son mariage il y a seulement quelques mois. Et d’ajouter avoir connu aussi bien le viol que toutes les autres formes de tortures Le Hakem( préfet) a réquisitionné illico le Commissaire de la police de Toujounine ( quartier de Nouakchott) M. N’Diouk pour se rendre chez Mint Lahreïtani et faire l’état des lieux. Après avoir embarqué les esclavagistes et les mineurs, il s’est rendu au commissariat de Toujounine avant de les conduire au commissariat des mineurs conformément aux dispositions des textes. A la présence de l’avocate des mineurs, Maître Mme Fatimata M’Baye, la mère et ses fillettes avaient été écoutées. Ce fut la même chose pour Koueïla et sa grand-mère, Fatma El Ghaliya Mint Lahreïtani. Les deux esclavagistes ont, en effet, reconnu les faits qui leur sont reprochés. C’est en conséquence que Monsieur Biram demande au Commissaire de police Madame Mekfoula mint Cheikh Elhadrami l’engagement des procédures légales. Sa réponse fut immédiate et sans appel : « Nous avons reçu de la haut l’ordre de ne plus engager les procédures relatives aux pratiques de l’esclavage qu’on nous soumet. Aucun procès-verbal n’est autorisé d’être établi depuis le problème de Mounimnie Mint Bacar( responsable de la banque centrale de Mauritanie, dénoncée par IRA le 13 décembre 2010 pour pratiques d'esclavage sur deux mineures, elle fut libérée et le président et autres militants de IRA furent agressés par la police, tabassée, torturés, emprisonnés et condamnés). On nous dit qu’il s’est avéré que de tels cas d’esclavage existent en grand nombre si bien qu’en poursuivant tous les auteurs c’est tout le monde qui risque de se retrouver en prison. Après tout, l’esclavage est un problème qui oppose Haratines(populations serviles) et Bidhane(minorité arabo-berbère dominante en Mauritanie) et risque de les diviser davantage. » Ces propos tenus par Mme le commissaire Mekfoula sont les preuves que désormais l’arsenal juridique, entre autres, la loi d’incrimination et de criminalisation de l’esclavage sont enterrées. Cela inaugure légalisation de ces pratiques et la protection pure et simple de leurs auteurs et donc d’un déni de justice sans nom et sans précédant. Les militants de IRA qui se sont fortement rassemblés devant le commissariat des mineurs entendent continuer leur mobilisation jusqu’à l’engagement des procédures légales devant ouvrir la voie à la poursuite juridique des auteurs de ce forfait ignominieux. A noter que les deux esclavagistes sont les proches du Président Mohamed Ould Abdel Aziz et les cousines du Colonel Mohamed Ould Lahraïtani, l’actuel Chef d’Etat-major de l’armée de l’air. Dans un point de presse organisé à l’occasion par IRA –Mauritanie devant le commissariat des mineurs, Monsieur Biram a mis en garde face à ce nouvel épisode synonyme d’absence totale de l’autorité de l’Etat. Car a-t-il dit « l’impunité dont jouissent les maîtres d’esclaves poussent les Haratines, esclaves et anciens esclaves, à se révolter contre l’autorité et à s’engager d’arrache pieds sur le chemin de la révolution à l’instar des autres pays de la sous région » Une nation, ajoute-t-il à la presse nationale et internationale, ne peut se bâtir sur l’iniquité sous la quelle ploient aujourd’hui plus d’un million et demi de Haratines à travers le pays. Commission de communication de IRA- Mauritanie |
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