Université Cheikh Anta Diop - Dakar
Abderrahmane N'gaide
Faculté des Lettres et Sciences Humaines
Centre Africain de Recherche sur les Traites et l’Esclavage
Département d’Histoire
SEMINAIRE INTERNATIONAL
« Histoire, mémoires et actualité de l’esclavage en Afrique »
Dakar, 29-30 Mars 2011
Lieu : Faculté des Sciences et technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF,
Ex ENS) Avenue Bourguiba
Argumentaire
Depuis quelques années le thème de l’esclavage est revenu en force dans les études en sciences
sociales et humaines. La problématique a pris une ampleur telle que les gouvernements de plusieurs
pays ont adopté des lois criminalisant l’esclavage ou pris des décisions de « mise en mémoire » de
cette pratique séculaire. Au-delà de ces aspects, il faut signaler, comme l’ont fait d’autres, que
l’historiographie africaine a peu pris en charge cette question. Si la complexité de l’étudier est évoquée
pour justifier cette attitude, il est légitime de se poser la question de savoir si l’attention des chercheurs
n’a pas été plutôt attirée par la traite atlantique des esclaves. Les chercheurs ont largement « profité »
de cette histoire traumatique pour mener un double combat : d’abord celui de l’écriture de l’histoire de
l’Afrique en rapport avec l’Occident et ensuite l’occasion d’imputer à ce dernier tous les retards
constatés sur le continent dit noir. Cette perspective cache mal la réalité interne de cette pratique dans
le continent et des relations entre non seulement les différentes couches sociales mais aussi entre
ethnies.
Il faut rappeler que l’institution de l’esclavage est vieille comme le monde. Beaucoup de sociétés à
travers le monde ont connu cette forme d’organisation dans laquelle des êtres humains privés de leur
liberté sont réduits à servir, se soumettre et obéir à leurs semblables. Ils répondaient à l’ensemble des
exigences et des conditions d’assujettissement dans lesquelles ils vivaient. Ils ne jouissaient pas de
leur être car dévalorisés et réduits à la bestialité ; exécutant les tâches les plus ingrates de la vie
quotidienne. Les sociétés africaines en général et sénégambiennes en particulier ont continué durant
des siècles à fonctionner au rythme qu’imposait cette pratique sans qu’aucun acteur social interne ne
puisse contester cet ordre des choses devenu comme naturel.
Le séminaire, en revenant de manière succincte sur cette longue histoire, tentera de définir les
modalités qui conduisaient à l’asservissement et à l’affectation à des tâches particulières que cette
catégorie, non « intégrée » de manière organique dans les sociétés qui les « cueillaient », devait
exécuter. L’un des aspects majeurs que le séminaire souhaite interroger est la profondeur de ce
2
stigmate et les traces qu’il a laissées à travers l’histoire. Pourtant, cette dernière est en phase de
réécriture insoupçonnée par les acteurs eux-mêmes, mais cette réécriture des cadres sociaux reste mal
informée et très marginale dans les études qui se publient à ce jour.
Enfin, le séminaire se veut interactif et réunira non seulement des chercheurs mais aussi des acteurs de
la société civile qui investissent leurs efforts dans l’éradication totale de cette pratique encore
prégnante dans quelques pays du continent africain et des individualités qui peuvent témoigner de son
actualité.
Objectifs
Le séminaire international, « Histoire, mémoires et actualité de l’esclavage en Afrique », se fixe
entre autres objectifs de réunir des chercheurs, étudiants et acteurs sociaux pour croiser leurs regards
sur la question de l’esclavage qui ne finit pas encore d’alimenter les débats à travers le monde. En
effet, le renouvellement des études sur la question de l’esclavage interne mérite d’être examiné et
diversement informé pour permettre des analyses pertinentes sur cette histoire souvent dissimulée à
cause des charges négatives qui la structurent. Et pourtant, malgré l’évolution des mentalités,
l’introduction de nouvelles modalités organisationnelles et les changements dans les modes de vie,
l’extraction sociale des uns et des autres demeure quand il s’agit de compétition électorale entre autre
et de l’effectivité d’accès à la dignité humaine que ce soit dans les villages ou dans les villes. C’est
donc cette « mémoire têtue » que le séminaire souhaite aborder.
Axes de recherches
Pour y parvenir le séminaire suggère quelques axes principaux :
- Revenir sur la diversité insoupçonnée des situations d’esclavage en Afrique ;
- Analyser les mécanismes complexes qui ont conduit à cette pratique afin d’en appréhender les
multiples fondements ;
- Etablir une taxinomie informative à partir des études de cas concrets selon les aires
géographiques afin de saisir les différentes déclinaisons de l’esclavage ;
- Chercher à comprendre les « esclavages » à travers les divers usages sociaux qui leur sont
associés, les silences et les zones d’ombre qui les constituent ;
- Rendre compte de la complexité des cas d’esclavages selon les sociétés et la culture qui les
sous-tend ;
- Faire une biographie (carte d’identité sociale) des mémoires qui résultent de cette pratique afin
de saisir comment le discours historique se construit autour de cette question ;
- Faire un parallèle entre cette pratique et l’existence des « castes » et autres structures qui
rendent les relations interindividuelles problématiques;
- Examiner les « mémoires » résultantes et leurs conséquences sur la marche globale des
sociétés.
3
Participants
NOM PRENOMS INSTITUTION EMAIL
ABEID DAH Biram
Initiative pour la
Résurgence du Mouvement
Abolitionniste (IRA)
BARRY Ismaël Dpt Histoire/Conakry ismisb@yahoo.fr
CISS Ismaila Dpt Histoire/IFAN-CAD ismaciss@yahoo.fr
DIAO Mamadou Chercheur/INEP/Bissau
inep@mail.gtelecom.gw,
mamadu.jao@africamail.com,
mama_jao@hotmail.com
DIAO Abdou Informateur/Kolda
DIOMBOÏLA Amadou Informateur/Thilogne
DIOUF Thomas Gana Informateur/Cangin
FALL/SOKHNA Rokhaya Dpt Histoire/IFAN-CAD
sokhnadaba@gmail.com,
rfall@refer.sn
KEÏTA Naffet
Anthropologie/FLASH/
Univ Bamako
naffetk@yahoo.fr
NDAO Mamadou Informateur/Kaffrine
NDIAYE Fatah Informateur/Saloum
NGAÏDE Abderrahmane Dpt Histoire/UCAD Thide62@yahoo.fr
SECK Ibrahima Dpt Histoire/UCAD birimaseck@hotmail.com
SEHOU Ahmadou
Dpt Histoire/ Univ.
Yaoundé
asehou@yahoo.fr
SENGHOR Biram Informateur/Jilor
SOW
Amadou
Alassane
Informateur/Thilogne
THIOUB Ibrahima Dpt Histoire/UCAD tekrur@refer.sn
Format
Chaque présentation dure 20 mn. Les présentations de l’ensemble du panel sont suivies d’un débat de
30mn. Une synthèse des communications en langues nationales seront faites en français.
Programme
Mardi 29 Mars 2011
9h 00 – 10h 30
Conférence inaugurale : Abderrahmane Ngaïdé, Histoire et mémoires de l’esclavage : regards
croisés chercheurs, informateurs et activistes abolitionnistes.
Président : Pr. Amadou Abdoul Sow, Doyen de la FLSH
10h 30 – 11h : Pause-café
4
11h – 12h 30:
Session 1 : Histoires orales des terroirs et esclavages 1
Présidente : Rokhaya Fall, Département d’Histoire FLSH/IFAN-CAD
Communications :
Les communications faites par des détenteurs de traditions de leur terroir sont en langues
nationales (Wolof – Pulaar)
1. Abdou Diao (Kolda) : Esclavage, pouvoir municipal et ségrégation urbaine (Kolda)
2. Fatah Ndiaye (Saalum) Etat, traditions et esclavage au Saalum
3. Amadou Alassane Sow (Thilogne): Pouvoirs locaux et esclavage dans le Fuuta Toro
sénégalais : un autre regard sur les élections de mars 2009
4. Biram Senghor, (Jilor), Rapports socio-économiques dans les sociétés du Siin (Sénégal)
14h 15 -15h 45
Session 2 : Enquêtes de terrain : expériences d’historiens 1
Président : Ismaïla Ciss, Département d’Histoire - IFAN-CAD
Communications :
1. Ahmadou Sehou, Recherches sur l’esclavage dans les sociétés du Nord Cameroun
Université Yaoundé 1 (Cameroun)
2. Rokhaya Fall, Recherches sur l’esclavage dans le Sine et le Saluum (Sénégal)
Département d’Histoire FLSH/IFAN-CAD
3. NafFet Keïta, Recherches sur « les esclavages » et expérience de terrain au Mali,
Université Bamako.
15h 45 – 16h 10 : Pause-café
16h 10 -17h 40
Session 3 : Histoires orales des terroirs et esclavages 2
Président : Abderrahmane Ngaïdé,
Communications
1. Thiedo Baldé (Kolda): Tradition et vécu contemporain de l’esclavage au Fuladu (Sénégal)
2. Mamadou Ndao (Kaffrine), Tradition et vécu contemporain de l’esclavage au Saalum
(Sénégal)
3. Amadou Diomboïla (Endam Bilali Matam), Présentation, activités de Endam Bilali
4. Thomas Gana Diouf, Esclavage et sociétés Sereer : tradition et héritage
Mercredi 30 Mars 2011
9h 00 - 10h 30
Session 4 : Session 2 : Enquêtes de terrain : expériences d’historiens 2
Présidente : Ibrahima Seck, Département d’Histoire, FLSH, UCAD
Communications
1. Mamadou Diao, Recherches sur l’esclavage dans les sociétés de la Guinée-Bissau
2. Ibrahima Seck, Relations Historiens et Informateurs sur la question de l’esclavage :
l’exemple d’une mission récente au Fuuta-Toro (Sénégal)
3. Ismaila Barry, Traditions sur l’esclavage. Expérience de terrain au Fuuta Jalon (Guinée).
5
10h 30 - 11h 00 : Pause-café
11H 00 – 12h 30
Session 5 : Témoignages militants abolitionnistes
Président : Boubé Namaïwa, Département de philosophie
Table ronde : Actualité de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie
1. Biram Abeid Dah, IRA (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste)
2. Moulay Ismail Keïta, SOS/Esclavage Mauritanie
3. Ousmane Sy, IRA - Sénégal
14h 15 -15h 45
Session 6 : La parole aux étudiants
Président : Ibrahima Thioub
Communications : Compte rendu missions de terrain, Fuladu, le Futa-Toro et le Saalum
1. Basse Paul Biram, Etudiant/Master
2. Baldé Mamadou Yoro, Etudiant/Master
3. Baldé El Hadj, Etudiant/Master
16h 10 -17h 40 : Projection de film
Clôture
Abderrahmane N'gaide
Faculté des Lettres et Sciences Humaines
Centre Africain de Recherche sur les Traites et l’Esclavage
Département d’Histoire
SEMINAIRE INTERNATIONAL
« Histoire, mémoires et actualité de l’esclavage en Afrique »
Dakar, 29-30 Mars 2011
Lieu : Faculté des Sciences et technologies de l’Education et de la Formation (FASTEF,
Ex ENS) Avenue Bourguiba
Argumentaire
Depuis quelques années le thème de l’esclavage est revenu en force dans les études en sciences
sociales et humaines. La problématique a pris une ampleur telle que les gouvernements de plusieurs
pays ont adopté des lois criminalisant l’esclavage ou pris des décisions de « mise en mémoire » de
cette pratique séculaire. Au-delà de ces aspects, il faut signaler, comme l’ont fait d’autres, que
l’historiographie africaine a peu pris en charge cette question. Si la complexité de l’étudier est évoquée
pour justifier cette attitude, il est légitime de se poser la question de savoir si l’attention des chercheurs
n’a pas été plutôt attirée par la traite atlantique des esclaves. Les chercheurs ont largement « profité »
de cette histoire traumatique pour mener un double combat : d’abord celui de l’écriture de l’histoire de
l’Afrique en rapport avec l’Occident et ensuite l’occasion d’imputer à ce dernier tous les retards
constatés sur le continent dit noir. Cette perspective cache mal la réalité interne de cette pratique dans
le continent et des relations entre non seulement les différentes couches sociales mais aussi entre
ethnies.
Il faut rappeler que l’institution de l’esclavage est vieille comme le monde. Beaucoup de sociétés à
travers le monde ont connu cette forme d’organisation dans laquelle des êtres humains privés de leur
liberté sont réduits à servir, se soumettre et obéir à leurs semblables. Ils répondaient à l’ensemble des
exigences et des conditions d’assujettissement dans lesquelles ils vivaient. Ils ne jouissaient pas de
leur être car dévalorisés et réduits à la bestialité ; exécutant les tâches les plus ingrates de la vie
quotidienne. Les sociétés africaines en général et sénégambiennes en particulier ont continué durant
des siècles à fonctionner au rythme qu’imposait cette pratique sans qu’aucun acteur social interne ne
puisse contester cet ordre des choses devenu comme naturel.
Le séminaire, en revenant de manière succincte sur cette longue histoire, tentera de définir les
modalités qui conduisaient à l’asservissement et à l’affectation à des tâches particulières que cette
catégorie, non « intégrée » de manière organique dans les sociétés qui les « cueillaient », devait
exécuter. L’un des aspects majeurs que le séminaire souhaite interroger est la profondeur de ce
2
stigmate et les traces qu’il a laissées à travers l’histoire. Pourtant, cette dernière est en phase de
réécriture insoupçonnée par les acteurs eux-mêmes, mais cette réécriture des cadres sociaux reste mal
informée et très marginale dans les études qui se publient à ce jour.
Enfin, le séminaire se veut interactif et réunira non seulement des chercheurs mais aussi des acteurs de
la société civile qui investissent leurs efforts dans l’éradication totale de cette pratique encore
prégnante dans quelques pays du continent africain et des individualités qui peuvent témoigner de son
actualité.
Objectifs
Le séminaire international, « Histoire, mémoires et actualité de l’esclavage en Afrique », se fixe
entre autres objectifs de réunir des chercheurs, étudiants et acteurs sociaux pour croiser leurs regards
sur la question de l’esclavage qui ne finit pas encore d’alimenter les débats à travers le monde. En
effet, le renouvellement des études sur la question de l’esclavage interne mérite d’être examiné et
diversement informé pour permettre des analyses pertinentes sur cette histoire souvent dissimulée à
cause des charges négatives qui la structurent. Et pourtant, malgré l’évolution des mentalités,
l’introduction de nouvelles modalités organisationnelles et les changements dans les modes de vie,
l’extraction sociale des uns et des autres demeure quand il s’agit de compétition électorale entre autre
et de l’effectivité d’accès à la dignité humaine que ce soit dans les villages ou dans les villes. C’est
donc cette « mémoire têtue » que le séminaire souhaite aborder.
Axes de recherches
Pour y parvenir le séminaire suggère quelques axes principaux :
- Revenir sur la diversité insoupçonnée des situations d’esclavage en Afrique ;
- Analyser les mécanismes complexes qui ont conduit à cette pratique afin d’en appréhender les
multiples fondements ;
- Etablir une taxinomie informative à partir des études de cas concrets selon les aires
géographiques afin de saisir les différentes déclinaisons de l’esclavage ;
- Chercher à comprendre les « esclavages » à travers les divers usages sociaux qui leur sont
associés, les silences et les zones d’ombre qui les constituent ;
- Rendre compte de la complexité des cas d’esclavages selon les sociétés et la culture qui les
sous-tend ;
- Faire une biographie (carte d’identité sociale) des mémoires qui résultent de cette pratique afin
de saisir comment le discours historique se construit autour de cette question ;
- Faire un parallèle entre cette pratique et l’existence des « castes » et autres structures qui
rendent les relations interindividuelles problématiques;
- Examiner les « mémoires » résultantes et leurs conséquences sur la marche globale des
sociétés.
3
Participants
NOM PRENOMS INSTITUTION EMAIL
ABEID DAH Biram
Initiative pour la
Résurgence du Mouvement
Abolitionniste (IRA)
BARRY Ismaël Dpt Histoire/Conakry ismisb@yahoo.fr
CISS Ismaila Dpt Histoire/IFAN-CAD ismaciss@yahoo.fr
DIAO Mamadou Chercheur/INEP/Bissau
inep@mail.gtelecom.gw,
mamadu.jao@africamail.com,
mama_jao@hotmail.com
DIAO Abdou Informateur/Kolda
DIOMBOÏLA Amadou Informateur/Thilogne
DIOUF Thomas Gana Informateur/Cangin
FALL/SOKHNA Rokhaya Dpt Histoire/IFAN-CAD
sokhnadaba@gmail.com,
rfall@refer.sn
KEÏTA Naffet
Anthropologie/FLASH/
Univ Bamako
naffetk@yahoo.fr
NDAO Mamadou Informateur/Kaffrine
NDIAYE Fatah Informateur/Saloum
NGAÏDE Abderrahmane Dpt Histoire/UCAD Thide62@yahoo.fr
SECK Ibrahima Dpt Histoire/UCAD birimaseck@hotmail.com
SEHOU Ahmadou
Dpt Histoire/ Univ.
Yaoundé
asehou@yahoo.fr
SENGHOR Biram Informateur/Jilor
SOW
Amadou
Alassane
Informateur/Thilogne
THIOUB Ibrahima Dpt Histoire/UCAD tekrur@refer.sn
Format
Chaque présentation dure 20 mn. Les présentations de l’ensemble du panel sont suivies d’un débat de
30mn. Une synthèse des communications en langues nationales seront faites en français.
Programme
Mardi 29 Mars 2011
9h 00 – 10h 30
Conférence inaugurale : Abderrahmane Ngaïdé, Histoire et mémoires de l’esclavage : regards
croisés chercheurs, informateurs et activistes abolitionnistes.
Président : Pr. Amadou Abdoul Sow, Doyen de la FLSH
10h 30 – 11h : Pause-café
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11h – 12h 30:
Session 1 : Histoires orales des terroirs et esclavages 1
Présidente : Rokhaya Fall, Département d’Histoire FLSH/IFAN-CAD
Communications :
Les communications faites par des détenteurs de traditions de leur terroir sont en langues
nationales (Wolof – Pulaar)
1. Abdou Diao (Kolda) : Esclavage, pouvoir municipal et ségrégation urbaine (Kolda)
2. Fatah Ndiaye (Saalum) Etat, traditions et esclavage au Saalum
3. Amadou Alassane Sow (Thilogne): Pouvoirs locaux et esclavage dans le Fuuta Toro
sénégalais : un autre regard sur les élections de mars 2009
4. Biram Senghor, (Jilor), Rapports socio-économiques dans les sociétés du Siin (Sénégal)
14h 15 -15h 45
Session 2 : Enquêtes de terrain : expériences d’historiens 1
Président : Ismaïla Ciss, Département d’Histoire - IFAN-CAD
Communications :
1. Ahmadou Sehou, Recherches sur l’esclavage dans les sociétés du Nord Cameroun
Université Yaoundé 1 (Cameroun)
2. Rokhaya Fall, Recherches sur l’esclavage dans le Sine et le Saluum (Sénégal)
Département d’Histoire FLSH/IFAN-CAD
3. NafFet Keïta, Recherches sur « les esclavages » et expérience de terrain au Mali,
Université Bamako.
15h 45 – 16h 10 : Pause-café
16h 10 -17h 40
Session 3 : Histoires orales des terroirs et esclavages 2
Président : Abderrahmane Ngaïdé,
Communications
1. Thiedo Baldé (Kolda): Tradition et vécu contemporain de l’esclavage au Fuladu (Sénégal)
2. Mamadou Ndao (Kaffrine), Tradition et vécu contemporain de l’esclavage au Saalum
(Sénégal)
3. Amadou Diomboïla (Endam Bilali Matam), Présentation, activités de Endam Bilali
4. Thomas Gana Diouf, Esclavage et sociétés Sereer : tradition et héritage
Mercredi 30 Mars 2011
9h 00 - 10h 30
Session 4 : Session 2 : Enquêtes de terrain : expériences d’historiens 2
Présidente : Ibrahima Seck, Département d’Histoire, FLSH, UCAD
Communications
1. Mamadou Diao, Recherches sur l’esclavage dans les sociétés de la Guinée-Bissau
2. Ibrahima Seck, Relations Historiens et Informateurs sur la question de l’esclavage :
l’exemple d’une mission récente au Fuuta-Toro (Sénégal)
3. Ismaila Barry, Traditions sur l’esclavage. Expérience de terrain au Fuuta Jalon (Guinée).
5
10h 30 - 11h 00 : Pause-café
11H 00 – 12h 30
Session 5 : Témoignages militants abolitionnistes
Président : Boubé Namaïwa, Département de philosophie
Table ronde : Actualité de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie
1. Biram Abeid Dah, IRA (Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste)
2. Moulay Ismail Keïta, SOS/Esclavage Mauritanie
3. Ousmane Sy, IRA - Sénégal
14h 15 -15h 45
Session 6 : La parole aux étudiants
Président : Ibrahima Thioub
Communications : Compte rendu missions de terrain, Fuladu, le Futa-Toro et le Saalum
1. Basse Paul Biram, Etudiant/Master
2. Baldé Mamadou Yoro, Etudiant/Master
3. Baldé El Hadj, Etudiant/Master
16h 10 -17h 40 : Projection de film
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