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lundi 28 mars 2011

RAPPORT MOBILISATION DU SAMEDI 26 MARS 2011

INITIATIVE DE RÉSURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE DE FRANCE-MAURITANIE



RAPPORT MOBILISATION DU SAMEDI 26 MARS 2011
SUR LE PARVIS DE L’HOTEL DE VILLE DE PARIS

LES PRÉCÉDENTS IMMÉDIATS D’ESCLAVAGE EN MAURITANIE







Affaire Mouloumnine Mint Bacar Vall, mauresque (ARABO-BERBERE), cadre à la Banque centrale de Mauritanie, détenant sous le joug esclavagiste les fillettes NOIRES : Salma 9 ans et Neina 13 ans, à Arafat, un quartier de Nouakchott ;

D’après les Arabo-berbères de Mauritanie, en l’occurrence les pouvoirs publics et le clergé qui monopolisent tout, les Noirs sont des esclaves selon le coran.

Les militants abolitionnistes de l’esclavage et pour la fin de l’apartheid revendiquent l’application des lois d’abolition et de criminalisation de l’esclavage :

 « Jugée le 17 janvier et supposée arrêtée et condamnée à six mois de réclusion ferme, cette esclavagiste est en liberté totale dès le 25 suivant, moins de dix jours de mensonge, en contradiction « d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de cinq cent mille ouguiyas (500 000 UM ) à un millions ouguiyas (1 000 000 UM). » Tandis que les victimes d’esclavage qui en dénonçaient la pratique au travers du cas indicatif des deux fillettes, croupissent depuis le 13 décembre en prison dans des conditions de tortures, de refus de soin et d’assassinat programmé par l’Etat esclavagiste maure ! Telle est l’application de la criminalisation de l’esclavage en Mauritanie. Nous sommes dans le giron de l’imposture juridique maure de criminalisation de l’esclavage en Mauritanie. » Point d’IRA-F-M du 27/01/10

Les Abolitionnistes sont arrêtés pendant que les esclavagistes ARABO-BERBERES sont libérés et protégés.

Face à cette cruelle réalité antique, IRA-F-M se solidarise avec IRA-Mauritanie, AFCF- Association des Femmes Chefs de Famille, FLERE- Front de Lutte contre l’Esclavage, le Racisme et l’Exclusion, - pour véhiculer l’information, la réalité du vécu esclavagiste et discriminatoire des quatre-vingt pour cent de NOIRS qui composent la population mauritanienne.

INFORMATION PUBLIQUE SUR L’ESCLAVAGE ET L’APARTHEID EN MAURITANIE

Le public parisien s’informe de l’esclavage en Mauritanie et l’information fusera de plus belle pour indexer un pays esclavagiste fondé sur la suprématie raciale de dix pour cent de maures (arabo-berbères) contre quatre-vingt dix pour cents de Noirs dont plus de moitié vivent résolument dans les fers de l’esclavage.

Dans le cadre des manifestations revendicatives, l’IRA de France-Mauritanie inscrit son action dans le volet mauritanien de lutte contre l’esclavage, les traites humaines, selon ses statuts, à la dénonciation de la violence esclavagiste et discriminatoire du régime mauritanien.

L’histoire des rapports entre HARRATINE (ESCLAVES) et ARABO-BERBERES (MAURES), les conditions d’existence de la communauté HARRATINE, est un rapport esclavagiste issu du commerce négrier transsaharien.

Parmi les facteurs de diversion sur le sujet de l’esclavage, figure une campagne acharnée mensongère de quelques éléments arabo-berbères qui ne se gênent pas de nier le phénomène malgré les cas démasqués quasi quotidiennement. Au plus fort de la dénonciation du fondement esclavagiste de la société tribale arabo-berbère dont chaque tribu comporte une frange noire, dite harratine ou esclaves, nous notons l’émergence de plus en plus de propagandistes, idéologues acquis au bienfait de l’esclavage, usant de menaces et remontrances contre le président d’IRA-Mauritanie, Biram Dah Abeid.

Il revient de droit de dénoncer cette espèce d’hommes et de femmes peu dignes et toute leur compagnie et campagnes d’esclavagistes et de racistes notoires. Il revient de droit aux hommes et femmes de bonne foi de porter l’information juste à la connaissance des hommes et femmes de bonne foi qui ne sauraient cautionner l’esclavage en raison d’une pureté raciale supposée et de la méchanceté encensée et entretenue par une minorité qui cultive son hégémonie sans partage en encourant le risque de l’instabilité à un moment où les peuples se soulèvent partout contre des tyrannies assez durables pour ne pouvoir plus être tenables.

L’expression publique et la faveur de la divulgation des revendications populaires font l’objet de répression sans égal et d’une sauvagerie qui ne se gène pas de torture contre les journalistes qui tentent de couvrir les manifestations revendicatives de droit à l’égalité, de l’élimination de l’esclavage et l’apartheid qui sont les freins à toute égalité entre Noirs et maures (arabo-berbères) en Mauritanie.

Le journaliste Ould Imijine en a fait l’amère expérience et son ascendance HARRATINE ou ESCLAVE n’a pas aidé à tempérer le traitement que la police au comportement criminel allait lui faire subir après son arrestation lors de la manifestation des jeunes du jeudi  24 mars 2011.

PERSISTANCE DE L’ESCLAVAGE ET L’APARTHEID PAR UN REGIME ARABOBERBERE

Les cas dénoncés le mercredi 23 mars par l’IRA, l’AFCF, SOS-ESCLAVES, FLERE représentent des cas parmi des milliers d’autres.

-          Fatimetou Mint Cheikh Seyidi maintenant sous le joug esclavagiste la mineure Youma Mint Oumar
-          Salke Mint Hammed maintenant sous le joug esclavagiste Houeje Mint Mohamed Lemine
-          Mettou Mint Abdenoun maintenant sous le joug esclavagiste la mineure Salke Mint Ahmed Ould Zaed.

L’Etat a tantôt nié en disant que de l’esclavage il ne restait que des séquelles, tantôt reconnaissant l’esclavage dans des coins reculés du pays. Cependant, les cas qui ont conduit à la répression des militants abolitionnistes sont relevés et portés à la connaissance publique dans la capitale même. Et sans obstruction des pouvoirs publics, de multiples cas seraient dans les tribunaux dirigés par des esclavagistes arabo-berbères qui refusent de condamner un arabo-berbère quelque soit son crime. Le népotisme et l’oligarchie qui organisent l’évolution du pays en se calquant sur l’organisation tribale arabo-berbère despotique s’oppose férocement à l’estompement du socle esclavagiste contrôlé par le régime militaire génocidaire que se partage cycliquement la junte militaire d’arabo-berbères. L’esclavage étant l’un des crimes les plus odieux et que les esclavagistes trouvent trop banal puisque participant de leur mode de vie traditionnel ordinaire qu’ils voudraient maintenir dans une modernité qui ne le supportera jamais.

En effet ….
 
Nos interlocuteurs français sont convaincus de notre argument de la persistance d’un esclavage de nature antique, que l’oligarchie militaire arabo-berbère maintient par la force brute. Le caractère de l’esclavage et l’apartheid est foncièrement pernicieux politisé en enjeux de domination et de châtiment des abolitionnistes et autres militants des droits de l’homme d’IRA, AFCF, SOS-ESCLAVE, FLERE.
 
La répression s’est étendue et renforcée sur les partenaires d’IRA-Mauritanie. La grève de la faim reconduite pour protestation du refus étatique d’appliquer les lois d’abolition et de criminalisation de l’esclavage est entamée ( le 23 mars 2011) par Biram Dah Abeid, président d’IRA-Mauritanie et président d’honneur d’IRA de France-Mauritanie avec ses partenaires de lutte, Aminetou mint El Moctar, présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille de Mauritanie, et le combattant historique, président de SOS-Esclaves, Boubacar
Messaoud.
 
 
IRA de France-Mauritanie remercie tout d’abord Bertrand de la Noé, et tous ses collaborateurs qui nous ont permis d’occuper le parvis de l’Hôtel de ville de Paris.
 
Le contact personnalisé avec les publics de militants d’autres associations, citoyens sensibles aux causes justes nous a permis d’exposer au moins les cas récents d’esclavage couverts par le régime esclavagiste et discriminatoire arabo-berbère de Mauritanie.
LEGITIMATION DE LA TRAITE NEGRIERE PAR LE REGIME MAURE DE MAURITANIE

La découverte mardi 22 mars 2011 de trois cas flagrants d’esclavage à Arafat, dans la capitale Nouakchott, la plainte auprès des juridictions administratives et sécuritaires : préfecture, commissariat se heurtent au refus des autorités publiques d’inculper les esclavagistes en vertu de la solidarité arabo-berbère dirigeante, sa ferme volonté de maintenir l’esclavage sur la communauté HARRATINE. L’Etat décide de classer l’affaire sas suite pour « insuffisance de preuve ».

Le mercredi 23 mars vers treize heures les trois responsables entament une grève de la faim. Leur revendication était unique et simple : Démontrer la vanité et nullité de l’ordonnance d’abolition de l’esclavage et surtout faire appliquer la loi de criminalisation des pratiques esclavagistes.

A partir du jeudi 24, les pouvoirs publics promettent de répondre aux revendications des Abolitionnistes de l’Esclavage :
- Arrestation des esclavagistes ;
- Séparer les victimes d’esclavages des criminels esclavagistes ;
- Ré - ouvrir l’enquête contre les esclavagistes.
Sur la base de cette convention, les Abolitionnistes organisent vendredi 25 une conférence de presse afin de tenir l'opinion nationale et internationale informée de la volonté momentanément affichée par l’Etat mauritanien de s’attaquer à son fondement esclavagiste et raciste, - ne serait-ce qu’en jugeant des criminels en raison de la criminalisation de l’esclavage par la législation mauritanienne et internationale.
Toutefois, dès samedi les abolitionnistes de retour au commissariat pour signer le procès-verbal établi aux fins de répondre des revendications légitimes des militants des droits de l’Homme, à savoir arrêter les esclavagistes présentés aux pouvoir publics par le soin des militants Abolitionnistes, protéger les esclaves en les soustrayant à la vindicte cruelle et criminelle des esclavagistes, enfin, ouvrir une enquête sur la base et la foi de l’esprit des lois relatives à l’abolition et la criminalisation de l’esclavage.
Les Abolitionnistes se rendent vite compte que l’Etat mauritanien était loin de remettre en cause le fondement de son fonctionnement millénaire en s’enracinant dans l’obscurantisme de l’esclavage hérité des razzias des tribus maures (arabo-berbères) sur les populations noires précédemment installées sur les rives du fleuve Sénégal, esclavage hérité du monopole de l’Etat post-indépendance par la dévolution que le colonisateur français en a fait à la couche blanche, arabo-berbère de la Mauritanie.
Dès samedi 26 donc suivant l’accord entre l’Etat et les abolitionnistes de l’esclavage, le régime esclavagiste et raciste dirigé par le putschiste Mohamed ould Abdel Aziz donne l’ordre de libérer tout esclavagiste venant, et de cacher les esclaves dont l’un est disparu dans le Sud de la Mauritanie à la discrétion du contrôle des esclavagistes. Cet esclave ne sera-t-il pas placé dans le campement d’autres bédouins maures, esclavagistes, pour soutenir l’économie esclavagiste par la surveillance des troupeaux, les corvées agricoles et domestiques, les cuissages et châtiments sans fin ?
PERSPECTIVES ET ENJEUX

Placés devant le fait accompli de l’esclavage à la peau dure et de l’endurcissement du régime arabo-berbère, c’est alors que les responsables de ces organisations anti-esclavagistes ont repris la grève ce même jour samedi 26 mars 2011.

Il convient de rappeler que la Mauritanie préside au Conseil de Paix  et de Sécurité de l’Union Africaine (CPS/UA). Placé devant les enjeux de révolution des peuples opprimés, nous avons raison de croire que le régime en Mauritanie se réserve momentanément de sortir de l’audience publique où le place sa position actuelle sur le plan international.

D’où notre activisme de rappeler au monde la nature du régime qui préside aux destins des mauritaniens (d’une part destin des MAURE et d’autre part destin des NOIRS) par une discrimination avéré d’esclavagisme et d’apartheid à l’endroit de la communauté HARRATINE et des NOIRS en général au profit égoïste et inique de dix pour cent de BLANCS (arabo-berbères).

Bureau exécutif d’IRA-F-M

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