En réponse à la confirmation, par
une cour d’appel Mauritanienne, de la peine de prison de deux ans contre les
militants anti-esclavagistes Biram Dah Abeid, Brahim Bilal et Djiby Sow,
Freedom House a publié la déclaration suivante:
"C’est le comble de
l'hypocrisie pour la justice Mauritanienne de réaffirmer ces peines prononcées
contre des militants anti-esclavagistes dans la même semaine où le gouvernement
a renforcé ses lois contre l'esclavage", a déclaré Mark P. Lagon,
Président de Freedom House et ancien ambassadeur américain pour combattre la
traite des personnes et l’esclavage. "La société civile a un rôle
essentiel dans le démantèlement de la pratique de l'esclavage en Mauritanie,
mais la décision de la Cour montre que le gouvernement n'a pas la volonté de
joindre l’acte à la parole pour lutter contre ces atteintes généralisées aux
droits humains."
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