Du président des « pauvres », il
retombe à la place qui le scie bien, un « pauvre » dictateur de
surcroit qui se vante d’être imperturbable dans sa divinité dictatoriale !
Quoiqu’on dise, Biram Dah Ould Abeid n’a pas seulement avancé la lutte contre
les injustices, les inégalités sociales mais il a presque gagné tous les paris
qui l’opposent aux racistes maures au pouvoir depuis l’indépendance.
La réaction du faux général Mohamed Ould
Abdel Aziz suite à la résolution de l’Union Européenne est inappropriée surtout
elle montre combien l’homme est un cancre dans l’os sur tous les domaines. Ce Jeudi 18 décembre 2014, le parlement
Européen a condamné fermement l'arrestation et le
maintien en détention arbitraire de Biram Dah Abeid et de ses camarades. Rappelons que l’Union Européenne
est constituée de 28 pays, elle est le principal bailleur de fonds de la République
Islamique de Mauritanie, elle exploite notamment nos ressources halieutiques, le
fer Mauritanien, le phosphate etc... C’est grâce à l’Europe par les canaux de
Nicolas Sarkozy, le putsch de l’ingrat général putschiste fut reconnu par la communauté
internationale en 2008 contre le premier président élu démocratiquement dans l’histoire
du pays, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Ironie
du sort, l’Union Européenne condamne le président en exercice de l’Union
Africaine pour des faits d’esclavage pendant que les Africains dorment
tranquillement sur leurs deux oreilles, quel malheur du continent ? Puis viendra cette phrase assassine d’un homme devenu amnésique aveuglé par une dictature orgueilleuse:
« Nous appréhendons bien les raisons non avouées de cette
résolution », alors pourquoi n’a t il pas donné ou énuméré « les raisons non avouées » de L'Europe?
Le faux général ne devrait il pas nous avouer ces propres raisons non avouées
qui ont conduit aux arrestations arbitraires des militants abolitionnistes en
ciblant une seule communauté, celle des victimes de l’esclavage maure qui
sont les haratine? Effectivement Ould Abdel Aziz se promène avec un faux score issu
de la précédente élection présidentielle qu’il a perdu devant l’abolitionniste
Mauritanien qu’il séquestré, maltraite dans une prison à Rosso dans le sud Mauritanien
à 200KM de la capitale, M. Biram Dah Ould Abeid. A quand le faux général Mauritanien
avouera au peuple mauritanien, au monde entier qu’il est vexé devant Biram
parce qu’il n’est pas et ne peut être légitime
devant un homme à qui il a volé la victoire arrachée haut la main par la confiance du peuple à son discours qui refuse
formellement d’être acheté comme une marchandise. Les partisans du pouvoir ont
cru naïvement que nous sommes toujours sous l’ère, on vous vole la victoire officiellement devant le
monde entier puis on l’achète en dessous de table officieusement. Le fou
général a remué ciel et terre afin que Biram Dah reconnaisse sa réélection en
vain d’où vient sa colère source des intimidations et harcèlements judiciaires avec
du faux et usage de faux. Toute la racaille de cette mafieuse hiérarchie militaire
a peur, elle dort avec des yeux grandement ouverts alors sur conseil de leur génie
avocat, maitre Mohamed Ould Moham à qui il a confié illico la présidence son
parti l’Union des Pilleurs de la République, il a été décidé de salir le casier
judiciaire de Biram tout bonnement pour lui barrer la route, pour pouvoir s’opposer
à sa future candidature avec le soutien du conseil constitutionnel devant lequel
les recours suite au constat d’une fraude massive, falsifications des résultats
pendent encore dans les bureaux ne
sachant que faire ; ainsi ils pourront avancer l’argument d’un casier judiciaire
non vierge pour les prochaines élections. Puis deuxième motif qui ne sera jamais avoué par notre célèbre
cancre faux général est que l’imam officiel de l’état Mauritanien, qui prêche
la continuité de l’esclavage, possède plusieurs esclaves à son service dans les
champs de plusieurs hectares dans le Sud Mauritanie dont les terres sont issues
des expropriations des biens de noirs expulsés vers le Sénégal et Mali par l’actuel préfet de la ville de Rosso, lieu
de détention arbitraire de Biram Dah entre 1989 et 1992. Il faudra que notre
faux général ait le courage d’avouer l’inavouable un jour, pour l’instant,
rares sont les maures qui croient à la fin de l’esclavage, du racisme d’état,
aux avantages illégaux qu’ils cumulent en prétendant les acquérir par naissance
etc... Disons enfin haro notre pauvre dictateur faux général, il est temps d’avouer
vos crimes au lieu d’inventer des histoires sans têtes ni queues. Seule la vérité
est révolutionnaire dans un pays au million de menteurs aux commandes.
Vidéo Débat sur 'Mauritanie, notamment le cas de Biram Dah Abeid'
Extrait d’une interview Le calame : Qu’est-ce
« l’esclavage foncier » que vous avez dénoncé, lors de la caravane
dans la vallée du fleuve Sénégal ?
Balla Touré : L’esclavage foncier, c’est
cette situation qui fait que les Haratines travaillent les terres fertiles de
la Chamama que leurs parents, grands-parents et arrière-grands-parents ont
travaillées, alors qu’ils n’en ont point le droit de propriété et que cette
même terre est utilisée pour leur domination. En effet, la quasi-totalité des
terres cultivées, dans cet espace, par les Haratines, appartiennent à trois
personnes qui bénéficient de la complicité des autorités. Il s’agit d’Abdallahi
Salem ould Ahmedoua, Ahmedou ould Mrabott ould Habibou Rahmane, imam de la
mosquée dite « mosquée saoudienne », et Yaghoub Moussa ould Cheikh
Sidiya, maire de Lexeïba II. Ces personnes tirent, de cette position, richesses
et pouvoir politique. Quiconque ose contester leur chefferie est déguerpi des
terres, seule source de survie dans cette zone. Les voix des Haratines,
électeurs dans leurs circonscriptions à 90 %, leur assurent la
quasi-totalité des postes électifs (maires, députés et sénateurs).
Ainsi, par le contrôle de la terre, la
domination totale est assurée. Le discours religieux, puisé des ténèbres, avec
son pouvoir anesthésiant, contribue à l’étouffement collectif des consciences
haratines de ces contrées, pendant que la force publique aveugle s’abat et
écrase toute perspective individuelle ou collective d’émancipation. Par
ailleurs, à côté de cette ignominie qu’est l’esclavage foncier, il faut
signaler d’autres formes d’injustice liées au foncier. Il s’agit des
expropriations de terres dont sont victimes généralement les communautés peul
et wolof de cette partie de la vallée, généralement, au profit l’agrobusiness
arabo-berbère. Un simple bout de papier, délivré par un hakem (préfet), suffit
pour exproprier toute une communauté. Ainsi, des villages se trouvent
complètement enclavés dans leur terroir ancestral, sans aucun espace vital. Au
village de Donaye, les expropriations ont même « englouti » le
cimetière du village où pousse aujourd’hui du riz. Les habitants transportent
leurs morts par pirogues et les enterrent sur l’autre rive, au Sénégal. Ces
exemples font, malheureusement, légion. Quant au troisième type d’injustice
liée au foncier, il touche les citoyens rapatriés du Sénégal qui, six ans après
leur retour au pays, n’arrivent pas encore à récupérer leurs champs que
d’autres exploitent sous leurs nez.
Il est important d’expliquer les raisons de
l’acharnement particulier d’Isselmou ould Sidi, wali du Trarza, contre les
organisateurs de la caravane. Tout le monde dans cette zone se rappelle le
jeune administrateur qu’il était. Chef d’arrondissement de son état à Jidrel
Mohgueïn, pendant les évènements douloureux de 1989, Isselmou ould Sidi a
révélé qu’il avait des antécédents personnels, en relation avec les questions
soulevées par la caravane, puisqu’il en a fait surveiller toutes les réunions,
à toutes les étapes, par des policiers et des gendarmes. Des témoignages
concordants établissent qu’il aurait ordonné, lors des évènements de 89,
l’arrestation d’innocents citoyens : le brigadier Mahmoud Sy, le postier
Dia et Alassane Watt – paix à leurs âmes – ainsi que Mahmoud Boïkina, sur la
base de l’accusation, mensongère, de leur appartenance aux FLAM et qu’ils
projetaient d’assassiner des beydhanes. Ils ont été incarcérés et
sévèrement torturés, jusqu’à ce que mort s’en suive, pour les trois
premiers. Les rapatriés du Sénégal que nous avons rencontrés dans les villages,
en attente de la restitution de leurs champs, auraient été tous déportés, par
village entier, sous la supervision d’Isselmou ould Sidi. On imagine aisément
les motivations personnelles du wali à mater les caravaniers qui ont osé
creuser dans un passé si trouble et douloureux.
Diko hanoune
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