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samedi 1 novembre 2014

Cheikhna Mbouh Tandia , Chaque chose à une fin alors il faudra accepter la fin de la féodalité à la fois chez les noirs et les chez maures.




Je suis bien obligé de répondre aux contrevérités de notre compatriote étudiant en « droit » de surcroit, Cheikhna Mbouh Tandia, avec son ’article « Birame : le nouveau paradoxe national ! ». Malheureusement, en cherchant à diaboliser Biram, les militants des droits humains, notre étudiant en droit se dévoile en nous, tombe dans son propre piège diabolique, nous découvrons un vrai paradoxal en droit dont il se défend d’apprendre. Comment peut on apprendre le droit, appliquer le droit, être juste en droit, suivre le droit en refusant le droit à d’autres catégories de citoyens qui subissent des injustices depuis des siècles ? N’est ce pas là le vrai paradoxe pas seulement national mais international voir universel? Avant d’aller plus loin, j’aimerai savoir en quoi combattre, dénoncer, condamner fermement une injustice qui se repose sur la féodalité noire depuis des siècles, qui fait des ravages sur l’ensemble du territoire mauritanien, qui se repose sur des discriminations, l’exclusion de certaines catégories de citoyens, la diabolisation d’une frange de citoyens serait il un paradoxe national ? Saviez vous cher Cheikhna Mbouh Tandia c’est quoi exactement un paradoxe ? Comment un étudiant en droit ose utiliser des mots sans vérifier le sens ? Paradoxe veut dire tout bonnement: « opinion contraire aux vues communément admises » alors dites nous est ce que combattre la féodalité serait il une vision communément inadmissible pour vous en tant qu’étudiant en droit en plein 3ème milliaires? Et si c’est le cas, je me plaindrai plutôt de l’illettrisme de nos étudiants, au lieu de nous sortir des intellos, ils sortent obscurantistes pervertis.

Votre contradiction est tellement flagrante qu’elle saute à l’œil, je vous cite : « On peut bien volontiers parler d’inégalités sociales au sein de ces communautés, » alors vous reconnaissez le fait réel et vous demandez publiquement aux militants des droits humains de se taire la dessus ? Je comprends que vous surfez dans un autre monde sauf qu’il est devenu irréel et insoutenable aujourd’hui en plein 3ème millénaires.
Vous citez des propos que vous attribuez à Biram en se terme : « Et Comment peut-on comprendre une telle déclaration : « les H’ratines, les Komo(esclaves en soninké), les maccube(esclaves en poular), les jaam(esclaves en Wolof) vont prendre le pouvoir ici en Mauritanie et personne n’en pourra rien »

Êtes vous dérangé que ces catégories de citoyens prennent le pouvoir en Mauritanie un jour? Vous êtes révolté en se reprenant sur ces termes : « si ce n’est une tentative diabolique de vouloir diviser les Mauritaniens », Mon cher Tandia est ce que, c’est Biram qui a diabolisé, divisé les noirs en haratine, komo, maccubé, jaam moualem, Iguiw etc…, en plus cela dure depuis des siècles dans nos villes et villages? Qu’avez-vous entrepris pour combattre ces inégalités au nom de la cohésion des noirs ?

Pour conclure, voila les vrais propos de Biram que certains fils et filles de familles féodales en mal dans leurs carapaces cherchent à déformer. Mais comme nous avons l’habitude de dire, le chien aboie et la caravane passe……….

Biram Dah Ould Abeid : «Pour moi l’esclavage et la féodalité n’ont pas de couleur, il y a des féodaux et des esclavagistes parmi les Soninkés, les H’ratines, les Pulaars, les Wolofs, lesquels sont esclaves des maures, rampent devant les maures à cause de l’argent, à cause des postes, à cause de la peur, mais qui une fois au village ou devant les autres Noirs se considèrent comme des personnes supérieures.
Je leur dis vous n’êtes rien du tout, vous ne venez de rien, vous n’êtes rien, vous ne pouvez rien et vous ne seriez rien. Ils sont esclaves ici dans les bureaux … avec les maures et quand ils partent au village, ils disent nous sommes supérieures, ce sont des ordures».

Alors qui dit ou décrit mieux la division que génère la féodalité dans le pays plus que ces propos ? Mon cher Tandia, il faut prendre de la hauteur et accepter de combattre la féodalité à bras le corps sans hypocrisie ni démagogie. Chaque chose à une fin alors il faudra accepter la fin de la féodalité à la fois chez les noirs et les chez maures.


Chapeau bas au Capitaine Ely Krombele quant il dit ceci dans son article « j’étais à Nouakchott » : « Il faut certes une relève, les anciens doivent céder la place aux jeunes "diplômés" plus " instruits" avec "bac plus cinq ou dix" (sic). Disons-le sans ambages un "certifié" de l'école primaire des années "60" est beaucoup plus compétent qu'un "universitaire" aujourd'hui qui n'a pas fini de tricher depuis la maternelle jusqu'au poste de responsabilité obtenu également par indélicatesse.. Qu'ils sont nuls nos enfants, surtout nés" des années "90" et qui, un jour voudront bien prendre la relève, gérer le maigre héritage moral légué par leurs prédécesseurs. »

Diko hanoune


1 commentaire:

  1. ol..."Excellence" Diko Hanoune, quelle passion alors ! Et votre réputation ne vous précède guère; toute la patrie de Mauritanie vous connait "grande gueule" sur la toile, devant le clavier .Et J'en étais sure, absolument sure qu'il y'auraient des " réactions animales" à cet écrit adressé aux grands esprits, ceux qui savent discerner entre les lignes et qui reconnaîtront certainement que cet écrit n'est pas un reniement de ce qui est une réalité poignante mais plutôt une critique constructive allant dans le sens du rapprochement, dans le sens de la clarté, de la cohérence entre les termes de dénonciation et la réalité elle-même. Je ne suis donc pas surpris de cette réaction que vous aurez pu résumer en quelques lignes, "VOUS" qui prétendez détenir indirectement le "culte de l'excellence " . Et je trouve aussi qu'il n'est pas du tout intéressant d'avoir un débat avec un "individu" qui a des positions figées et que même le diable ne pourrait lui faire renoncer.
    Je recommande cependant à Biram DahAbeid d'invoquer une protection divine contre des amis; des camarades d'opinions comme vous, qui ne voient que du positif en "Lui", car si vous prétendez être militant pour la cause noble pour laquelle il est engagé, et qui nous concerne Tous(croyez-le où pas, je m'en fou), et bien vous lui diriez quand ça ne va pas, quand les termes débordent de la réalité, quand le discours à tendance à être trop particulariste, catégoriel, trop radical et nuisant gravement à la faible santé de la cohésion nationale en Mauritanie.

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