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samedi 6 septembre 2014

Nous sommes tous anesthésiés, rien ne bouge ,le général persiste et signe par la démagogie

Les mots nous manqueront pour qualifier l'attitude passive et sans résultat de nos hommes politiques et militants de la société civile,tous anesthésiés, désarmés et sans un minimum de programme,de résistance à la politique désastreuse du général investi du 02 Aout 2014 au coup d'un milliard d'ouguiya selon les informations assez sérieuses sur nos comptes publics.
Notre opposition boycottiste ou pas se doit d'un réveil et d'un sursaut national après ces élections calamiteuses et la récidive d'un gouvernement à bout de son souffle car ,il s'agit à peu prêt des mêmes à quelques échantillons prêts pour le maquillage, tribal , régional ou le dosage en fonction des alliances contre nature qui ne tiennent nullement comptent de l'intérêt national. 

On entend depuis la création du nouveau gouvernement ,un nouveau style démagogique, il s'agit de parler de la gabegie et de la nouvelle gouvernance sans vraiment s'y attaquer, secouer les nouveaux Ministres à communiquer sur le nouveau style sans que l'on s'attaque véritablement aux vraies questions et à la varie corruption et gabegie dont souffre notre administration à travers ces hommes qui couvent l'adn de cette maladie pire que l'Ebola. Rien ne va en Mauritanie et quand la tête est malade, il est difficile de soigner le reste du corps et notre général n'a pas le courage ,ni les aptitudes intellectuelles de s'attaquer aux racines du mal, qui sont ces vieux cadres de notre administration et ces officiers supérieurs politisés qui prennent notre pays en otage comme les font si bien les généraux en Algérie, pourvu que la santé de Bouteflika le permet même sur un fauteuil roulant.
Que proposent nos opposants ? Le général a t-il anesthésié toute cette classe politique pour en arriver à un silence aussi inquiétant en passe de devenir presque une soumission ou une abdication ?

Le peuple attend de nous tous des réactions, il attend de nous une entente pour relever les défis de l'ignorance, de l'esclavage et du racisme ambiant décrié en longueur de journée par des Mauritaniens victimes des politiques d'exclusion et de partage du pouvoir dans le sens large .


Mon message interpelle toute la classe politique, toute obédience confondue, sur l' hibernation et les sujets ne manquent puisqu'il n' y a pas un seul jour ou la maladresse, les incohérences, les incapacités et les errements de nos dirigeants ne s'accumulent et prenons comme exemple la stupide mesure de l'arabisation de l'administration de notre armée alors que ces mêmes officiers se bousculent et mènent des querelles fratricides dans les casernes pour l'obtention des stages rémunérés généreusement dans les pays dits occidentaux et dispensés dans les langues hypocritement vomis pour des raisons de discrimination à l'égard d'une partie de la composante de notre armée. Faut-il rappeler à nos opposants que l'Ebola est une occasion pour se mobiliser, pour sensibiliser et conscientiser nos concitoyens et les autorités sur leur carence manifeste? L' état de siège d'un village du Sud de la Mauritanie, Niabina, n'est il pas suffisamment grave, pour alerter les pouvoirs publics sur les prémices d'une confrontation ethnique ou tribale ? Sérieusement sans être catastrophiste, j'ai peur pour mon pays et j'ai peur et Pitié de notre manière de nous organiser pour encadrer pacifiquement la résistance en vue d'un changement de méthodes et de mentalité dans ce pays. En attendant le général Aziz persiste et signe et gère méthodiquement le pays par la démagogie et les saupoudrages des nominations trompe-l'œil. 

Réveillons nous, pour changer la donne et il est bien entendu que 2019 se prépare maintenant pour ceux qui ne pensent qu'aux élections pour agir.
Sidi Ould Baye 

Patriote incontestable

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