Nouadhibou, l’affaire
de Fatma Mint Mohamed et son mari le plaignant, Mohamed Ould Bilal un
marin qui travaille dans la ville , l’homme est privé de sa femme par une esclavagiste
mauresque avec la complicité des parents de sa femme. Selon le porte parole d'IRA section
Nouadhibou, le procureur a décidé la poursuite des accusés c'est-à-dire Zeinebou Mint Baba la maitresse
issue de la tribu Idowich, le père et l'oncle de la femme esclave Fatma pour
complicité des pratiques d’esclavage. Chose incroyable tout au long des enquêtes,
la victime qui avait alerté son mari d’un possible guet-apens que voulait lui tendre la famille esclavagiste avec
la complicité bien entendu de ses
parents qui passa la garde à vue seule chez la police comme une balance, l’esclavagiste
sera convoqué quelques minutes au commissariat, l’histoire de parader avant de
rentrer chez elle libre. C’est une vieille stratégie de la police Mauritanienne,
au lieu de mettre en garde à vue les bourreaux esclavagistes, les confronter à
leur ignominie afin qu’ils réfléchissent, on met les victimes ou plaignants à
leur place dans les commissariats pour les pousser à abandonner les poursuites. Plus incroyable encore, tout au long de la
soi-disant « enquête », Fatma Mint Mohamed n’a pas été séparée de sa
maitresse, elle faisait chanter la
victime et ses parents en étant dans une position de force comme des perroquets
d’où leur poursuite pour complicité. N’ayant aucun endroit de refuge, la procédure
classique amène souvent les victimes à accepter leur condition d’esclave par
crainte de se retrouver dans la rue sans abri. On les fait miroiter que cela
vient de Dieu, qu’elles ne devraient pas
se rebeller contre la volonté divine. L’accès au paradis défend de leur
soumission aux maitres. Depuis la création
à coup de milliards dilapidés de TADAMOUN « l’agence de lutte contre les séquelles de l’esclavage et la
pauvreté » confiée à un Maure Blanc au nom de Hamdi Ould Mahjoub, et cette
fameuse CNDH – « Commission Nationale Des Droits de l’Homme de Mauritanie »
dirigée par une mauresque au nom d’Irabiha Mint Abdel Wedoud, elles n’apportent aucune assistance matérielle ou juridique
aux victimes. Elles sont livrées à elles mêmes, tout leur travail consiste à
nier les faits et enrichir les esclavagistes d’avantage en s’acharnant les
victimes. La ruse de l’état mauritanien à protéger les bourreaux continue
depuis la création de la Mauritanie, ils encaissent les aides, financements et
dons, nient les faits, laissent les victimes à la merci des injustices et de la
pauvreté. Nous rappelons les poursuites
avec des caresses dans le sens du poil ne donnent souvent rien sur des cas d’esclavage
en Mauritanie surtout si cela concerne une mauresque.
Diko hanoune
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