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Peu
d’occidentaux le savent mais il existe toujours des pays où l’esclavage est
pratiqué couramment. Voici un cas parmi d’autres où un mauritanien –
marin de fortune sur les bateaux chinois qui pillent l’océan au large de
l’Afrique – revenant à la maison, apprend que sa femme, esclave, a été
réquisitionné par sa maîtresse pour l’accompagner en voyage au Sénégal – lui
laver les pieds et la servir pendant son voyage.
Le mari
éploré, cherche sa femme éplorée et découvre que ce sont les parents de
celle-ci qui ont indiqué à la propriétaire d’esclave où se cachait leur
«brebis-esclave-galeuse» (sic) qui ne voulait pas quitter son foyer et ses
enfants pour aller torcher sa maîtresse à l’étranger. Comble de malheur, le
mari et les abolitionnistes anti-esclavagistes sont pris à parti par l’État
policier et esclavagiste mauritanien pour avoir osé porter plainte contre une
honnête propriétaire d’esclave. Vous devez comprendre que si un honnête
esclavagiste (sic) ne peut plus jouir de ses propriétés humaines où va ce monde
d’esclavage? (Voici un cas pathétique auquel nos féministes devrait porter
attention plutôt que de s’acharner à traquer la féminisation des expressions et
à comptabiliser les tours de parole féminisés en assemblée (!)
Voici le
récit tel que lu sur le site de Haratine
– militants anti-esclavagistes de Mauritanie. Diko Hanoune, pour
Haratine. Source de l’article le webmagazine de Haratine.
«Un cas
d’esclavage secoue la ville de Nouadhibou
capitale économique de la Mauritanie. Les militants abolitionnistes sont en alerte
maximale entre commissariat et palais de justice. L’affaire sera traitée demain
au palais de justice de la ville devant le procureur (23.08.2014).
L’esclave
s’appelle Fatma Mint Mohamed, son mari qui est le plaignant, Mohamed
Bilal un marin, l’esclavagiste ou la maitresse Zeina Mint Baba de la
tribu des Idowich. L’affaire concerne une jeune mariée née en 1991
dans la région du Tagant (Hodh). Les parents de la jeune mariée
n’ont pas hésité à envoyer leur fille avec ses maitres, sans demander l’avis du
mari, selon les préceptes maitres-esclaves qui statuent que les demandes des
maitres sont à satisfaire en priorité et à n’importe quel prix. Ils ont
fait quitter leur fille de Nouakchott vers Nouadhibou
sans l’aval du mari, sans même l’informer le pauvre qui a été très
surpris d’apprendre que sa femme séjourne à Nouadhibou chez sa
maitresse. On lui a appris que sa femme accompagnera sa maitresse vers
l’étranger, précisément vers la capitale sénégalaise pour garder les enfants de
sa maitresse pendant qu’elle vague à ses occupations. C’est un cas d’esclavage
domestique que nous dénonçons régulièrement. Le mari outré, porte
l’affaire devant le procureur, ils seront tous entendus demain dimanche
(24.08.2014) par le procureur.
Le verset
que brandissent les familles esclavagistes est terrifiant :« Il y a trois
personnes dont la prière ne dépasse pas les oreilles : l’esclave fugitif, jusqu’à ce
qu’ils reviennent [à son maître], la femme qui
passe la nuit alors que son mari est en colère contre elle et l’imam qui mène les gens en
prière alors qu’ils le détestent» (…)
L’esclavagiste,
la femme du marin (l’esclave) et ses parents seront appelés à s’expliquer
devant le procureur. Le mari appelle les militants des droits de l’homme à sa
rescousse qui n’ont pas tardé à l’épauler dans cette épreuve difficile. Les
parents, souvent illettrés (…) doivent aussi répondre comme les esclavagistes
de leurs actes ignobles. Nous appelons la mobilisation de toute la ville pour
donner main forte au jeune marin pour faire appliquer la loi soi-disant
anti-esclavage.
Selon le
porte-parole d’IRA, section Nouadhibou,
le procureur a décidé la poursuite des accusés c’est-à-dire Zeinebou Mint Baba la maitresse issue
de la tribu Idowich, le père et l’oncle de l’esclave «Fatma» pour complicité de
pratique esclavagiste. Chose incroyable tout au long des enquêtes, c’est la victime qui avait alerté
son mari d’un possible guet-apens (…) qui
passa en garde à vue seule au commissariat de police comme une criminelle.
L’esclavagiste a été convoqué quelques minutes au commissariat, histoire de
parader fièrement avant de rentrer chez elle libre. C’est une vieille stratégie
de la police Mauritanienne, au lieu de mettre en garde à vue les bourreaux
esclavagistes, les confronter à leur ignominie afin qu’ils réfléchissent, on
met les victimes et plaignantes en cellule au commissariat pour les
pousser à abandonner leurs poursuites.
Plus
incroyable encore, tout au long de la soi-disant «enquête», Fatma Mint Mohamed
(l’esclave, propriété de Madame Baba) n’a pas été séparée de sa maitresse. La
propriétaire d’humain faisait chanter les parents d’où la poursuite pour
complicité. N’ayant aucun endroit de refuge, la procédure classique amène
souvent les victimes à accepter leur condition d’esclave par crainte de se
retrouver dans la rue sans abri. Paraîtrait que c’est Dieu qui l’a voulu ainsi
(sic) et que l’esclave ne devrait jamais se rebeller contre la volonté divine.
L’accès au paradis dépend de leur soumission aux maitres (sic).
Depuis la
création à coup de milliards (francs CFA) dilapidés de TADAMOUN «Agence
de lutte contre les séquelles de l’esclavage et de la pauvreté » confiée à
Hamdi Ould Mahjoub, et cette fameuse CNDH – «Commission Nationale Des Droits de
l’Homme de Mauritanie» dirigée par une mauresque au nom d’Irabiha Mint Abdel
Wedoud, ces organisations n’apportent aucune assistance matérielle ou juridique
aux victimes-esclaves. Elles sont livrées à elles-mêmes. Le travail des ONG
consiste à nier les faits et à enrichir les esclavagistes en s’acharnant contre
les esclaves. La ruse de l’État mauritanien vise à protéger les bourreaux. Les
ONG encaissent les aides, financements et dons, nient les faits et
laissent les victimes à la merci des injustices et de la pauvreté.
Nous
rappelons que les poursuites avec des caresses dans le sens du poil ne donnent
rien dans des cas d’esclavage en Mauritanie surtout si cela concerne une
mauresque».
Diko Hanoune
pour Haratine.
Autre
information : http://haratine.blogspot.fr/2014/08/les-autorites-mauritaniennes.html
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