Alerte: Rocambolesque cas d’esclavage secoue la ville de
Nouadhibou capitale économique de la Mauritanie. Les militants abolitionnistes
sont en alerte maximale entre commissariat et palais de justice. L’affaire sera
traitée demain au palais de justice de la ville devant le procureur.
L’esclave s’appelle Fatma Mint Mohamed, son mari qui est le plaignant, Mohamed Bilal un marin,
l’esclavagiste ou la maitresse Zeina
Mint Baba de la tribu des Idowich. L’affaire concerne une jeune mariée née en 1991 dans la région
du Tagant (Hodh)
Les parents de la jeune mariée
n’ont pas hésité à envoyer leur fille avec ses maitres sans même demander l’avis du mari selon les
rapports maitres-esclaves dont les demandes des maitres sont à satisfaire en
priorité à n'importe quel prix. Ils
feront quitter leur fille Nouakchott vers Nouadhibou
sans l’aval du mari, sans même l’informer le pauvre qui est marin dans la
même ville qui a été très surpris
d’apprendre que sa femme séjourne à Nouadhibou chez sa maitresse. On lui
apprendra que sa femme accompagnera sa maitresse vers l’étranger, précisément
vers la capitale sénégalaise pour garder les enfants de sa maitresse pendant qu’elle vague à ces
préoccupations. C’est un cas d’esclavage domestique que nous dénoncions tous
les jours. Le mari outré porte l’affaire
devant le procureur, ils seront tous entendus demain dimanche devant le procureur.
Le hadith "verset" que brandissent les
familles esclavagistes est terrifiant :
« Il y a trois personnes
dont la prière ne dépasse pas les oreilles : l’esclave fugitif, jusqu’à ce qu’ils
reviennent [à son maître], la femme qui passe la nuit alors que son mari est en
colère contre elle et l’imam qui mène les gens en prière alors qu’ils le
détestent. »
Peut on dire l’islam combat ou encourage la libération des
esclaves dans se cas ?
Surtout
l’esclavagiste, la femme du marin et ses parents seront appelés à s’expliquer
devant procureur. Le mari appelle les militants des droits de l’homme à son
rescousse qui n’ont pas tardé à l’épauler dans cette épreuve difficile. Les
parents souvent illettrés complices des esclavagistes doivent aussi répondre
comme les esclavagistes de leurs actes ignobles. Nous appelons la mobilisation
de toute la ville pour donner main forte au jeune marin pour faire appliquer la
loi.
Diko hanoune
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