De 1998 à nos jours même avant, je n’ai jamais cherché de près ou de loin à rencontrer les autorités de mon pays d’origine qui est la Mauritanie pour discuter de quoique ça soit malgré les propositions ici et là parce que j’ai toujours jugé qu’il ne sert à rien de discuter avec des gens qui ne veulent pas entendre la voix de la raison ; qui privilégient la corruption à la place de résoudre les problèmes posés. Je ne peux supporter d’entendre de la bouche à mon oreille d’une autorité quelconque qui crache sur les pauvres victimes de l’esclavage, du racisme, des inégalités par naissance etc… par respect aux victimes et l’endurance de leur souffrance qui semble éternelle. Je ne suis pas de ceux à qui on vend du rêve en poupe facilement ; je crois au travail, à la persévérance, le courage et la conviction du bien fondé de l’enjeu républicain du combat que je mène depuis certaines années. On n’aura jamais rien sans faire le moindre effort de l’avoir, l’argent facile n’a jamais réglé une question d’injustice ou se repose l’avenir de tout un peuple. Je pense sincèrement certains noirs mauritaniens qui font de la politique du vendre, sont responsables de la plupart de nos problèmes actuellement en Mauritanie. Égoïstes qu’ils sont, ils ne pensent qu’à leur bien être personnels dans un confort éphémère. Ils n’ont jamais travaillé pour l’avenir, se contentent de tromper l’innocent illettré villageois mais rappelez vous dans l’histoire des révolutions, se sont toujours ces illettrés qui les mènent sans préavis. Si nos aïeux se sont battus pour l’indépendance, pour notre liberté, force est de constater les choses se sont bien empirées. Moi chef d’état africain, comment pourrais-je être fier de cette « indépendance » en comptant tous les jours des centaines voir des milliers d’africains qui se noient dans les océans profonds pour échapper à ma dictature, aux injustices, la pauvreté, les maladies, le déni total de l’humain ? Moi chef d’état africain, comment pourrais-je expliquer au peuple que nous sommes riches mais hélas qu’on n’arrive même pas à survivre sans l’aide des occidentaux qu’on accuse de tous les mots ? Moi chef d’état d’un pays africain, pourquoi ne mettrai-je pas en avant la santé publique, l’éducation des masses, l’emploi lors des négociations avec les multinationales pour l’exploitation des minerais au lieu de privilégier mon enrichissement personnel? Disons la vérité, les africains ont le regard peu tourné vers l’avenir mais sur l’argent uniquement. Dans les contrats d’exploitations des minerais du continent, l’éducation, le social et la formation n’ont leur place, on parle de fric c’est tout. Voila la source de nos problèmes et nos souffrances…….
Diko hanoune
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