C'est du déjà vu dans l'attitude de nos autorités,
hier c'était M bout, aujourd'hui c'est Sélibaby, demain peut être c'est
le tour d'Atar ou de Kiffa, mais elles s'en moquent de nos vies et de l'avenir
des citoyens lambda.
La preuve est si présente, si éloquente et ténue,
se valait ces jours la question de l'investiture du président et de
la blessure de son fils curieusement commentée par nos ministres en charge des
missions régaliennes mais ne pouvaient ne pas s'occuper du cas du fils du
président puisque ce n'est pas le fils du docker du port automne de Nouakchott.
Quel gâchis ! Et Quelle drôle d'égalité et de justice !
Les informations confirmées et recoupées qui
nous parviennent du sérail de l'état de plus d'un milliard de nos sous
dépensées généreusement sans notre avis à l'accueil des présidents et
responsables de ce monde dans notre capitale Nouakchott pour ainsi
investir, non pas un élu du peuple Mauritanien, mais un usurpateur du
pouvoir par des coups d'état successifs, professionnels ou
institutionnels avec tout le maquillage que l'on voudra lui donner, compte
tenu de passif assez éloquent et négatif.
Allons nous comprendre, encore une fois ce
président du double langage et de la double facette, il s'occupe des pauvres
mais il entretient les riches, il jure de lutter contre la gabegie mais
facilite la gabegie par des pratiques obscures des festivités
génératrices de malversations et de magouilles pour certains applaudisseurs du
pouvoir connus pour leur gout, à l'argent du contribuable Mauritanien. Non nous
ne pouvons jamais abonder dans le même sens que le général Mohamed Ould Abdel
Aziz, qui gère notre jeune nation comme une entreprise familiale. Que dirons
les noyés de Sélibaby et de Mbout qui tardent à avoir de l'aide et de
l'assistance face à la colère du ciel ? Nos chômeurs n'ont que leurs yeux pour
pleurer, quand on sait qu'avec plus d'un milliard de nos sous, on pouvait
résoudre, le chômage des jeunes, l'épineux problème des rapatriés du
Sénégal et de l'insertion de nombreux citoyens victimes de
l'esclavage. Malheureusement , les véritables problèmes de la Mauritanie n'ont
jamais été autant bâillonnés, mis au second plan et la démagogie
n'a jamais autant marché avec autant de loups et de cadres loués pour une
période donnée ou la conscience de l’intérêt général fuite en attendant des
jours meilleurs au profit de l’internet personnel et du confort matériel.
Non mon général, nous ne sommes pas d'accord, l'argent
du pétrole, c'est notre argent, l'argent de la Snim, c'est notre argent,
l'argent de la TVA c'est notre argent, l'argent du poisson c'est notre
argent,..etc.... je ne vous excuserai jamais d'avoir fait ces dépenses
sur mon dos et c'est mon droit.je le réclame et le revendique. Pourrai-je
porter plainte, puisque ma justice est inféodée à ton pouvoir autocratique que
tu veux soigner ce 02 Aout 2014 ?
Oumar Diallo
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