Si le ridicule tuait …. Aziz aurait été mille fois enterré
Dans une diatribe dont il puise le vocabulaire et le style dans le
caniveau de son lexique habituel, le Général Ould Abdel Aziz, candidat à sa
succession à un poste qu’il usurpé à trois reprises, a cru bon (Meeting de
Seylibabi) de s’attaquer frontalement au Prix de l’Onu 2013 pour les droits de l’homme, candidat des
plus démunis, Biram Dah Abeid. Le candidat Ould Abdel Aziz, espérant s’attirer
les grâces des Uléma, à qualifié notre candidat de « criminel ». A
l’intention des électeurs esclavagistes, il use du vocabulaire qui leur est habituel
en déclarant que Ould Abeid « maintenait en esclavage des personnes qui ne
sont même pas esclaves ! », comme si celles qui sont déjà esclaves
méritaient d’y être maintenues… !.
A tous il affirme que Ould Abeid est un danger vivant pour l’unité
nationale !
Si le ridicule tuait en Mauritanie, Ould Abdel Aziz aurait été
mille fois enterré. Mais hélas, tel n’est pas le cas dans notre pays. Bien au
contraire !
Il est, en effet, hasardeux de parler de « crime » quand
sa propre voix peuple les réseaux sociaux et les rayons de la justice
internationale pour « crime
organisé », « trafic de drogue » et « blanchiment de
l’argent sale ». Le scandale, encore fumant, du « Ghana Gate »
est dans l’esprit de tout un chacun.
Il nous parait compliqué de parler de l’unité nationale quand on a
été nourri, quand on a servi et grandi le régime de Ould Taya dont les ténors
continuent à vous entourer. L’unité nationale ne peut se faire sur le déni de
justice, l’humiliation des ayant-droits et la perpétuation des inégalités.
Quant à l’esclavagisme supposé de notre candidat, nous laisserons
les nombreuses victimes de l’esclavage, celles que notre candidat et son
organisation ont pu libérer, celles que l’administration et l’entourage
familial de Ould Abdel Aziz ont renvoyées à leur condition de servilité à
chaque fois qu’elles tentaient de s’en défaire et celles, silencieuses, qui
continuent à trimer chez leurs maîtres juger d’elles-mêmes.
Cependant, Ould Abdel Aziz a raison de prendre notre candidat pour
cible. Biram Dah Abeid est l’obstacle
principal qui le sépare de la victoire qu’il estime à portée de main. Mais avec
Ould ABEID, il y a les Mauritaniens et le Mauritaniennes :
-ceux et celles que les V8
et les hélicoptères, payés sur les aides au développement, que des pays
étrangers versent à la Mauritanie, n’impressionnent pas ;
- ceux et celles qui ne sont pas à proximité d’un terrain
d’aviation et que les moyens de transport de la campagne d’Aziz n’ont pu
ratisser ; ceux qui ont encore ;
-Ceux et celles qui habitent les bidonvilles et qui ont les
oreilles qui bourdonnent encore des promesses du « président des pauvre »
et qui, en guise d’amélioration de leur condition, se sont vus rejetés encore
plus loin, à la périphérie de la périphérie, sans eau ni électricité ni moyen
de locomotion et encore moins de services publics.
Au niveau de la campagne de Biram Ould Dah Ould Abeid, nous
prenons les citoyens pour témoins de la dégradation du discours politique que
vient d’inaugurer le candidat Ould Abdel Aziz. Dorénavant ce sera du tic au
tac.
La direction de la
communication
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