Lors d’une opération de
déguerpissement d’un bidonville « Gazra » dans la capitale
mauritanienne le 29 juin 2016, la police a rencontré une forte résistance de la
part des habitants à déguerpir qui vivaient sur les lieux depuis presque 2 décennies.
Le lendemain de cette opération
ratée le pouvoir a cherché à faire porter
a Ira-Mauritanie le chapeau en arrêtant des militants d’Ira-Mauritanie
dont Diop Amadou Tijani le vice président
à son domicile et les jours qui ont suivi il y’a eu plusieurs autres
arrestations dont le secrétaire au relation extérieur Balla Touré, le trésorier Ahmed
Hamar Vall, le conseiller à la communication Hamady Lehbouss.
Ces responsables et les
militants qui ont été arrêtés en même temps qu’eux ont été maintenus une
dizaine de jours sans aucune nouvelle, sans avoir eu la visite de leur famille
ou de leurs avocats et pendant cette période ils ont été aussi torturés à
plusieurs reprises par la police.
C’est le 12 juillet à
4h30 du matin que les 13 militants arrêtés ont été entendus par un juge d’inscription qui
a retenu contre eux le flagrant délit « de rébellion non armée »
« d’appartenance à un mouvement interdit » et « d’agression sur
des forces de l’ordre » et leur jugement est programmé le 3 Aout 2016 à
Nouakchott.
Ira-Mauritanie Section
Sénégal ayant constaté l’arrestation illégale et injustifiée de nos camarades à
Nouakchott réclame leur libération immédiate et sans condition et dénonce avec
vigueur les actes de tortures et de violences de la part de la police contre
les militants des droits de l’homme.
Ira-Mauritanie section
Sénégal appelle l’Union Africaine et les pays africains à intervenir sur la
situation des droits de l’homme en Mauritanie.
Le bureau exécutif
Reportage Photos
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