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samedi 22 février 2014

Soulagement à l’ambassade de Mauritanie en France

Au cours du dernier mouvement des ambassadeurs, Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil, qui était le diplomate en chef à Paris, quitte son poste pour celui de Berlin en Allemagne. Cette décision a suscité un grand soulagement au sein des diplomates de l’ambassade de Paris.
 
Quasiment, tous les collaborateurs de l’ambassadeur sortant, du simple planton aux plus hauts conseillers poussent un ouf de soulagement puisque leurs rapports avec leur patron n’étaient pas aussi bons que cela pour ne pas dire exécrables. Selon l’un d’eux, l’ambassadeur Ould Brahim Khlil les traitait avec mépris et dédain au point qu’un jour il leur avait demandé (conseillers, services financiers) d’aller vider une cale remplie de vieilles archives diplomatiques. L’obtention de tous leurs droits relève d’un véritable parcours de combattant puisque l’ambassadeur leur faisait voir de toutes les couleurs avant d’accepter de leur signer les documents financiers ou autres. Des anicroches régulières opposent l’ambassadeur à ses collaborateurs. Dernièrement, il s’est permis de traiter l’attaché militaire qui vient d’être nommé inspecteur général des forces armées de vieil esclave sénile. C’est la responsabilité et la sagesse de ce colonel qui a évité le scandale au sein de la représentation diplomatique de la Mauritanie en France.
Les compatriotes Mauritaniens subissaient  toutes les formes de tracasseries avant de pouvoir obtenir leurs papiers. Le désormais ancien ambassadeur de la Mauritanie en France a poussé le bouchon jusqu’à déclarer que l’ambassade n’est peuplée que d’esclaves et de forgerons. Ancien ministre de la communication, Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil a d’abord servi comme ambassadeur à Bruxelles avant de remplacer Cheyakh Ould Ely en France et d’être nouvellement affecté en Allemagne. Il est considéré comme l’un des premiers soutiens du coup d’état du 6 août 2008 perpétré par l’actuel président Mohamed Ould Abdel Aziz contre le premier président démocratiquement élu du pays, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dont il était le chef d’état major particulier. C’est Wagne Abdoulaye Idrissa qui remplace Ould Brahim Khlil à la tête de l’ambassade de Paris. Le successeur d'Ould Brahim était jusqu’au jour de sa nomination chargé de mission à la présidence.
 
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