Crise alimentaire en
Mauritanie : quand les comptes sont toujours négatifs
« Les
enfants ne peuvent pas supporter la faim, alors quand il n’y a pas assez pour
tout le monde, je leur donne ma part », explique Assid Mint Mana, de la
communauté de Natriguel, en Mauritanie. »
«
J'avais cinq chèvres. J’en ai vendu trois il y a plus d'un mois pour acheter du
riz, ce qui nous a permis de survivre jusqu’à maintenant. Je serai
obligée de vendre les deux qui me restent à court terme pour tenir encore
quelques mois. » « Et après ? » « Après rien », répond, le regard baissé,
Aminata Ndiaye, tout en continuant d’allaiter le plus jeune de ses cinq
enfants, à Kagnadé, une communauté du sud de la Mauritanie.
Aidez moi à comprendre les nègres
Mauritaniens, je ne comprends absolument rien dans leur logique à part du voyez
moi, j’existe, je vous le ferai savoir tout le temps y compris par la méthode
la plus offensante. Par exemple je m’attaquerai individuellement non aux idées
de la personne qui fait plus d’efforts sur le terrain que les autres parce que
j’aimerai qu’on parle de moi c’est tout. Eh oui, depuis des années, les terres
cultivables des pauvres populations sont confisquées pour le compte des
Saoudiens, Emiraties, chinois, des hommes avec des poches pleines de pétrodollars,
tout à fait parce qu’ils ont compris l’argent ne se bouffe pas ni le pétrole
non plus, ils ont compris aussi leur devoir de nourrir leur population bien sûr
même s’il faudra affamer les
mauritaniens et les africains en général. D’ailleurs ils ont raison, oui si je
serai un jour président patriote, je ferai la même chose pourvu que je puisse laisser
derrière moi un peuple heureux et fier. Qu’est ce qu’ils ont à foutre ces rois
du pétrodollar de notre misère ? Sont ils responsables de l’insouciance, l’inconscience
du général Ould Abdel Aziz. Aucun parti, mouvement politique ne descend sur le
terrain pour défendre l’intérêt des citoyens, tous sont préoccupés par une
chose, la candidature de Biram Dah. Chacun aiguise son couteau, sa hache, son
coupe-coupe, d’autres ont des fusils chargés et n’attendent que l’occasion se présente
à eux pour l’abattre pendant se temps là, le régime continue sa politique d’affamer
les populations au bénéfice des pays du golfe. Vivement un président patriote,
vivement une opposition patriote, vivement un peuple patriote, vivement des
citoyens désintéressés par le matériel conformiste, vivement une administration
au service du citoyen non au service d’un président complément à côté de la
plaque.
Diko hanoune
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