Les plus fidèles se demandent pourquoi en vouloir au leader charismatique Messaoud Ould
Boulkheir alors l’homme fut un opposant historique qui a porté les plus
rudes coups au régime Ould Taya ?
On se
souvient des coups bas de certaines personnalités négro-africaines issues la
plupart des familles féodales qui l’ont joué des sales tours en le trahissant
face à un Ahmed Ould Daddah parachuté depuis l’extérieur pour barrer la route
disaient ils au haratani Messaoud qui pouvait causer tous les problèmes
au monde à ses anciens maitres arabo-berbères. Nul doute, nous avons raté se
premier train d’un changement radical en l’an 1992, l’occasion était trop
belle, il était possible de dégager les régimes militaires, c’était sans
compté sur l’étroitesse d’esprit d’une certaine frange de la population noire
et arabo-berbère. Malgré qu’il soit membre fondateur de l’UFD « Union des
Forces Démocratiques » jadis, une campagne de dénigrement intense
est menée contre lui à tambour battant non sur ses idées et
convictions mais sur son origine d’ancien esclave affranchi « haratine »,
ces hommes et femmes disaient qu’on peut tout envisager dans l’actuelle
Mauritanie sauf un descendant d’esclave en bonne position pour la
présidence. Ne pas reconnaitre que Messaoud a donné son temps, son
énergie sans compter mettant sa vie en danger pendant que bon
nombre de personnalités politiques qui se pavanent actuellement sur la
scène politique à l’intérieur comme à l’extérieur rasaient les mûrs dénonçant
les violations graves des droits de l’homme, l’exécutions, déportations de nos
compatriotes en 1989, l’esclavage relève d’esprit démoniaque. Un témoin
oculaire sur certaines scènes au relent de règlement compte intercommunautaire
rapporte un soir lors d’un dîné débat autour de la politique: «
Messaoud boulkheir a été plus combattu par les noirs qu’il défend que les
maures qu’il dénonce ». Est ce que le déclic qui le poussa vers ce
changement de cape inattendu, qui l’a conduit à commettre des erreurs
irréparables en stratégie politique? Ces erreurs ou errements viennent
essentiellement sur les faits, l’homme chercha à dissoudre par tous les moyens
le premier mouvement de l’émancipation des victimes de l’esclavage El-Hor
« liberté » dont il doit tout. Au fond, Messaoud n’est pas à vrai à
dire membre fondateur de se mouvement alors qu’il a rejoint un groupe de
cadres haratine déjà organisés. Ses anciens adaptes avancent l’argument,
l’homme serait malheureux d’avoir trainé se mensonge depuis des années, pour se
débarrasser de cette image maquette maquillage, il fallait montrer qu’il
est le seul décideur du sort du mouvement, maitre à bord incontesté en le
rendant caduque sur le sol Mauritanien. Le fossé est creusé d’avantage
lorsque Messaoud leader, espoir de milliers d’anciens esclaves qui devrait
servir d’icone sur laquelle serait fondée l’identité des victimes de
l’esclavage revient en charge ouvrant un autre front de tension en
rattachant les anciens esclaves à leurs maitres qu’il défend toujours de bonne
ou mauvais foi, disant les haratine sont arabes d’où il accentua la division
des victimes. Il accuse ses anciens partenaires d’être des « racistes,
extrémistes qui veulent diviser les maures blancs et maures noirs en
mettant ces derniers sous la coupe de KWAR». La réalité est tout
autre, la communauté haratine cherche l’égalité en toute indépendance par
rapport aux autres communautés qui constituent le pays en droit et devoir.
L’autre point source de griefs au leader Messaoud viendrait du fait durant tout
son mandat en tant que président de l’assemblée nationale, il n’a jamais cherché
à réduire le fossé entre anciens esclaves et anciens maitres. Il se contentera
de la loi incriminant l’esclavage votée pendant sa présidence de l’assemblée
nationale, il n’a pas fait le moindre effort pour informer les victimes de
l’existence de celle-ci ni à quoi qu’elle sert aux victimes, les laissant
à la merci de l’ignorance dans laquelle elles végètent depuis l’antiquité.
Beaucoup d’anciens cadres d’APP ont cru que leur leader aurait donné un coup de
pousse à une discrimination positive à l’égard des cadres haratine,
malheureusement ils n’ont rien vu venir durant toutes ces années. Même au
niveau des médias nationaux, certains diront qu’il a botté en touche des
talentueux journalistes issus de la communauté haratine sur lesquels il pouvait
compter donc son attitude était incroyablement incompréhensible qui lui vaut
tout ce qu’il traine actuellement. Malgré toutes ces erreurs, les haratine sont
prêts à lui souhaiter une bonne retraite sans l’en vouloir selon le milieu des
jeunes étudiants, cadres et intellectuels. L’unanimité des jeunes consultés va
dans le sens, Messaoud Ould Boulkheir doit garder tête haute en donnant coup de
pousse aux jeunes sans être une épine sous leurs pieds. Qu’il soit au dessus de
la mêlée pour une nouvelle synergie d’une jeunesse à la quête de ces droits.
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