Translate

lundi 7 octobre 2013

Message à la 68eme Session de l’Assemblée Générale de l’ONU







US-  Mauritanian Diaspora
 105 Rogers Avenue # 2 B
Brooklyn, NY 11216

Message à la 68eme Session de l’Assemblée Générale de l’ONU

Nous voudrions féliciter Mr. Mutuma Ruteere, Rapporteur Spécial de l’ONU sur les formes contemporaines du racisme, de la discrimination raciale et de l’intolérance, pour la visite qu'il a effectuée en Mauritanie et où il a enqueté sur l’esclavage et la discrimination raciale. En voyageant à l’intérieur du pays et en rencontrant les représentants des organisations de défenses des droits de l’homme, de la societé civile et des victimes, il a eu une image assez claire de la situation des droits de l’homme. Ses conclusions sont en accord avec des rapports récents sur l’esclavage et la discrimination raciale dans le pays.

Il est important de noter que l’ esclavage et la discrimination racial sont inextricablement associes en Mauritanie. Leurs victims sont les Noirs Mauritaniens que l’elite esclavagiste continue a opprimer en utilisant des justifications raciales ou culturelles.

Malgré la criminalisation de l’esclavage pour la première fois en Mauritanie en 2007, la situation des esclaves demeure inchangée en raison du manque de volonté politique du gouvernement
 mauritanien d’ une part, et de l’absence d’une action de la communauté internationale d’autre part.

Selon les organisations des droits et l’homme et les membres de la société civile, la législation de 2007 criminalisant l’ esclavage a été adoptée par le gouvernement à des fins de simples relations publiques, pour redorer son blason, et non pas par une volonté réelle de mettre fin à la pratique de l’ esclavage. Ceci est attestée par le refus du gouvernement de prendre des mesures contre les propriétaires d’ esclaves ou d’ élaborer des programmes socio-économiques pour permettre aux esclaves de devenir auto-suffisants.

Après le génocide et les déportations contre les Noirs Mauritaniens dans les années 1990, crimes qui restent toujours impunis, le gouvernement du président Mohamed Ould Abdel Aziz s’ est engagé dans de nouvelles pratiques discriminatoires par le déni de la citoyenneté à des Noirs Mauritaniens, les rendant ainsi apatrides dans leur propre pays.

En effet le gouvernement mauritanien mène actuellement un recensement biométrique de la population  dont l’ objectif inavoué est de sous-représenter la population noire pour justifier sa domination, et de mettre sur pied un processus électoral qui pourrait lui permettre de continuer à s'accaparer du pouvoir politique. A cette fin, le gouvernement a érigé intentionnellement  des barrières quasi-insurmontable pour une frange importante de la population, notamment les Haratine, Pular, Soninke, Wolof et Bambara, pour les empêcher de se faire recenser.
  
Nous espérons que les conclusions de Mr. Ruteere en combinaison avec les rapports de CNN,  Forbes et le Gurdian, contribueront à mobiliser davantage la communauté internationale en faveur de la lutte contre l’esclavage et la discrimination raciale en Mauritanie, avec l’urgence requise par la gravite de la situation.

Pour plus d’informations, veuillez appeler; 9347) 683-4204 or (727) 65600780



Chaque année US-Mauritanian Diaspora organise une campagne d’ humiliation publique pour exposer l’ esclavage et la discrimination racial en Mauritanie durant l’ Assemblée Générale de ONU. Ms. Aissata Niang ( a gauche ) est un membre de L’ A...ssociation de Veuve. Son était parmi les centaines d’officiers Noirs qui furent sommairement exécutés Durant leur détention arbitraire



September 25, 2013-New York.




Every year US- Mauritanian organizes a campaign of public shaming to expose slavery and racial discrimination in Mauritania during the UN General Assembly
Ms. Aissata Niang ( left ) is a founding member of the Widows’ Association. Her husband was among the hundreds of Blacks officers who had been summarily executed  during their arbitrary detention.

Tandia



US-Mauritanian Diaspora
105 Rogers Avenue
Brooklyn, NY 11216
Message to The 68th Session of The UN General Assembly

We are writing to congratulate Mr. Mutuma Ruteere, the UN Special Rapporteur on Contemporary Forms of Racism, Racial Discrimination and Related Intolerance for his visit to investigate slavery and racial discrimination Mauritania. By traveling within the country and meeting with representatives of human rights organizations and victims, he was able to get a clear picture of the bleak conditions of human rights. His findings are in consistent with reports by human rights on ongoing practice of slavery and racial discrimination.
Slavery and racial discrimination are inextricably intertwined in Mauritania.  Their victims are black Mauritanians – and the elite ‘slave power’ in the country which oppresses them uses sinister racial and cultural justifications for their behavior.  
Despite the criminalization of slavery for the first in Mauritania in 2007, the situation of slaves remains unchanged because of the lack of political will by the Mauritanian government and a lack of action by the international community.  Based on reports from national and international human rights organizations and civil society groups, the 2007 slavery criminalization legislation was designed to achieve good international publicity, not to end slavery. This fact is evidenced by the unwillingness of the government the hold slave owners accountable for their actions and to design socio-economic programs to help slaves to become self-sufficient.
After the genocide and deportations against Black Mauritanians  in the 1990s, which have remained unpunished, the government of President Mohamed Ould Abdel Aziz has engaged in new practices to further discriminate against Black Mauritanians by denying their citizenship, thus making them stateless in their own country.
Indeed, the Mauritanian government is currently conducting a national census to under-represent Black population for the sole purpose of controlling the electoral process and political power. The government has deliberately erected quasi-insurmountable barriers for a sizable number of black Mauritanians ­­­­­­__ Haratine ,Peulh, Soninke, Wolof and Bambara to prevent them from being counted.
We strongly hope that with the findings of Mr. Ruteere together with reports by CNN, Forbes and the Guardian, the international community will tackle  slavery and racial discrimination in Mauritania with the urgency required by the seriousness of the situation.
For more information on the situation please contact: (347) 683-4204 or  (727) 656-0780 .

Bakary Tandia


              
            
  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire