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lundi 30 mai 2011

Résister est notre devoir

Résister est notre devoir

2555076-3602878L'Etat raciste a encore frappé. Il est évident que l'Etat raciste maure ne s’arrêtera que lorsque il  parviendra à réduire les négro mauritaniens à néant. les habitants de la vallée sont soumis à une humiliation qui ne prend pas fin,l'affaire de sélibaby comme il convient de l'appeler renforce notre conviction selon laquelle l'Etat mauritanien n'a aucun respect pour les populations noires. La volonté d'intimider les animateurs des radios locales en langues nationales en est une parfaite illustration.
Le gouverneur de la ville de Sélibaby qui, en proférant des menaces à l'encontre de Guelongal Ba et a pris la responsabilité de réduire le nombre d'heures accordées aux communautés noires doit assumer toutes les conséquences possibles.  Quel est réellement le problème des maures? que veulent- ils au juste?ils ont tué, déporté, torturé, spolié, violé, humilié et que sais- je? que veulent-ils de plus? peut être enfin nous priver de notre identité, mais ça n'arrivera jamais.Nous sommes un peuple qui a un passé glorieux,une civilisation reconnue depuis des millénaires sur cette terre qui ne s'appelait pas encore Mauritanie,et bien avant l'arrivée de tribus de brigands arabes qui remonte seulement au milieu du XV siècle. Il est temps que les négro mauritaniens comprennent enfin que leur attitude passive n'a fait qu'encourager le maure à être plus brutal. Il faut vraiment reconnaître que le maure est plus que jamais déterminé à ne rien nous laisser parce que il éprouve le réel plaisir de nous voir souffrir et croupir dans la misère la plus extrême. Dans un combat pour une juste cause chaque génération a sa part à remplir. Ne soyons pas distraits comme nos aînés qui ont trop admiré Gandhi et Martin Luther King oubliant que le contexte, les mentalités et les problèmes sont loin d’être les mêmes. Ayons le courage de reconnaître que nous avons tout accepté.Et nos valeurs et notre réputation de peuple indomptable? en continuant à adopter la même attitude, nous condamnons les générations futures à la servitude. Notre devoir le plus sacré consiste à défendre notre communauté par tous les moyens, je dis bien par tous les moyens possibles.Nous constituons sans aucun doute une majorité et pourquoi continuer à obéir à ceux qui ne veulent que notre malheur?ouvriers, soldats, étudiants, élèves refusez l'injustice qui frappe votre peuple et démontrez ainsi que vos mères ont enfanté des fils dignes que l'histoire citera comme ceux qui ont dans le passé libéré notre terre. Gloire à thiérno souleymane Ball, à Abdoul qadiri Kane pour ne citer que ceux-la  Il est est temps de combattre cette force d'oppression jusqu'à la destruction.Ce pays, il sera à nous tous ou il ne profitera à personne. Nous appelons à un véritable sursaut patriotique pour mettre fin à l'Apartheid maure et laver ainsi l'affront.                                                      
 ABDOUL BIRANE WANE,                                                        
Vice-président de l'Initiative Mauritanienne pour l'Egalité et la Justice.

Sensation à l'ouverture du congrès des FLAM: Samba Thiam fait les comptes, les FLAM ne peuvent pas porter seules le fardeau de la lutte.


Mise à jour le Lundi, 30 Mai 2011 00:20 Dimanche, 29 Mai 2011 11:37
Écrit par Abdoulaye Diagana
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Arrivee de Samba Thiam en compagnie de Ibrahima Sall La salle des fêtes de l’hôtel Ibis de Champs-sur-Marne (près de Paris) a abrité ce samedi 28 mai 2011 la cérémonie d’ouverture du VIIème congrès des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM). Première surprise, contrairement aux habitudes dans ce genre de circonstances, invités et congressistes ont répondu présent presque sans retard, malgré l’heure matinale.
La matinée s’annonce prometteuse. Il suffit de jeter un regard sur l’organisation pour s’en convaincre : accueil chaleureux des hôtesses sourire de rigueur, stand à l’entrée où sont exposés les badges nominatifs des invités et des congressistes, croissants, petits-fours, petit déjeuner en libre-service… du rarement vu dans les manifestations africaines comme le fera remarquer le journaliste Sidik Abba de la PANA.
10h : les invités s’installent dans la salle de conférence et échangent des politesses. Certains font connaissance, d’autres fêtent les retrouvailles : la délégation américaine est bien représentée. Soudain, les regards se tournent vers l’entrée : le président Samba Thiam fait son entrée. Quelques poignées de main et le voilà installé à la tribune entouré de Ibrahima Mifo Sow, secrétaire à l’organisation, de Ndongo Abou Bekrine, coordinateur du conseil national et Ibrahima Abou Sall, secrétaire général de la section Europe de l’Ouest et organisateur de l’événement. Après un bref mot de bienvenue ce dernier, très détendu et souriant, donne la parole au président Samba Thiam qui ouvre son discours en rappellent que les « congrès étaient un moment de pause… destinés à faire le point, à ouvrir des perspectives et à réajuster, au besoin, méthodes et stratégies de lutte ». Le ton est donné. Ce congrès ne sera pas comme les autres.
Dictature raciste et arrogante
Très remonté contre le président Mohamed Ould Abdel Aziz qui « au tout début de sa prise de pouvoir avait suscité quelque espoir », Samba Thiam dénoncera l’absence d’équilibre dans la représentativité dans la haute administration, l’évacuation de la question du passif humanitaire, l’arrêt brutal du retour des réfugiés, la spoliation des terres de la Vallée, et le laxisme dans la gestion de la question de l’esclavage. Pour le président des FLAM, le constat est clair et amer : « le régime, par toutes ces pratiques, est entrain de révéler sa vraie nature : une dictature camouflée, arrogante, répressive et raciste, qui œuvre à préserver le même Système discriminatoire, à l’origine des régimes militaires arabo-berbères qui l’avaient précédé ! Comme ces derniers, le Régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz élude les questions centrales pour n’aborder, au petit bonheur la chance, que les questions périphériques, techniques, secondaires ». Il reviendra ensuite sur les violences contre les étudiants noirs à l’université de Nouakchott avant de minimiser la portée de la décision prise par les autorités mauritaniennes de répertorier les tombes des disparus depuis l’indépendance.
Dispersion des forces, rôle des sites électroniques
La charge est violente contre le régime. Elle le sera à peine moins pour « les forces de la résistance ». Samba Thiam ne se montre pas tendre en effet avec ces organisations, les FLAM comprises, qui se livrent à une querelle de clochers, « jouant au leader », organisant leurs propres manifestations… Il fustigera également la gestion des sites électroniques sur fond de chasse aux visiteurs, regrettant qu’elles donnent dans l’auto flagellation au lieu de s’attaquer au Système.
Le moment est venu de nous remettre en cause.
« A situation nouvelle, stratégie nouvelle », lance Samba Thiam. La salle retient son souffle. Le fantôme du congrès de Cincinnati qui a vu l’organisation traverser une sévère crise semble s’éloigner. Samba Thiam poursuit en appelant à « l’unité la plus large possible avec les forces patriotiques, démocratiques et progressistes qui partagent, avec nous, les mêmes aspirations… S’unir ou périr tel est le sens et l’alternative de l’instant, tel est l’enjeu du moment ». Les lignes semblent bouger. Et pas de peu. Et le président des FLAM de déplorer l’autosatisfaction et la condescendance auxquelles son organisation a pu céder par moments. C’est qu’après avoir rendu un hommage appuyé aux martyrs qui ont donné leur vie et aux militants qui font preuve de persévérance, Samba Thiam en est arrivé à la conclusion qu’ « il serait illusoire de croire qu’une seule organisation, même toute puissante, au vu des conditions internes de plus en plus difficiles et complexes, fut en mesure de venir à bout, toute seule, du Système en cours ». L’auditoire saisit la portée de la déflagration et la couvre de ses applaudissements. Un véritable tournant s’annonce. Ce congrès ne ressemblera décidemment pas aux autres. Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, le président des FLAM martèle qu’il faudra se préparer à « prendre les décisions courageuses qu’impose l’évolution de notre organisation, voire sa survie ». Un autre tabou va tomber : le mouvement va se redéployer en Mauritanie. C’est l’objet d’une vieille querelle qui vole en éclats. Désormais, plus rien ne sera comme avant. En se débarrassant de ces écueils, les FLAM renvoient habilement la balle dans le camp des autres organisations et partis. Les FLAM se disent prêtes pour le rassemblement et le combat sur le terrain.
Tous les invités qui prendront la parole abonderont dans le même sens et encourageront les FLAM à aller jusqu’au bout de ces résolutions. Une absence de taille assombrit cependant le concert : la section française de l’AJD/MR n’a pas répondu à l’invitation des FLAM.
Il est 12h30, les congressistes ont une demi-heure d’avance sur le programme. Les invités s’installent dans le restaurant de l’hôtel. Les discussions informelles reprennent dans une atmosphère bon enfant. Des acteurs qui s’étrillaient copieusement sur le net rigolent, plaisantent et mangent côte à côte. Un nom s’invite soudain : mais qui est donc Poullori ? Où est-il ? Quelqu’un semble l’identifier à une table. Tout le monde en rit. Aucune tension n’est visible. Le syndrome de Cincinnati est exorcisé.
En raccompagnant quelques invités et en répondant à l’un d’eux désireux de prendre la carte des FLAM pour assister aux travaux du congrès, Ibrahima Sall répond en riant « ce sera pour le huitième congrès à Nouakchott ». Rendez-vous est pris. Les invités se dispersent vers 15h, laissant les congressistes mettre en musique la feuille de route tracée par le président. Les conclusions seront attendues avec impatience. Une page est entrain d’être tournée.
Abdoulaye DIAGANA pour KASSATAYA
Reportage photo.


















Oumar Ba dit Ndiaye , fils de feu Alassane Oumar, mort à Oualata Boubacar Diagana, représentant du MPR en France.










Boubacar Diagana (MPR) et Mariam Kane (FAMAF) Les convives se mettent à table, les discussions continuent






le représentation de l'AFASPA Dem, du parti Kissal Sénégal










Les veuves Kardiata Sow et Diari Toumbo Alassane Ali Dia dit Diaz, de FLAM Amérique






Paul Heuthing, journaliste sur RFPP
Marega Baba, représentant de l'UFP en France.




Les congressistes dans le hall de leur hôtel
Biko et sa mère Arwa Dieng Touré






Quelques congressistes
Hapsa Banor Sall






Ousmane Sarr (avomm) et Capitaine Kébé (camme)
Des congressistes pendant la pause repasresto


congrès flam, vue de la salle
Sow Hamadi et Habsa Banor Sall

congrès des FLAM congrès des flam



Boubacar Diagana, Kaw Touré, Mariam Kane, Ibrahima Sall, Yaya Dia Sow Hamadi, Diaz, Habsa Banor


 Diko et un représentant de AFASPA

Communiqué en Arabe et en Françaisبيان بالعربية و الفرنسية للاطلاع و النشر



 
(IRA- Mauritanie)
Déclaration: Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste 



Sous l’effet retentissant de la conférence de presse organisée, lundi 16 Mai 2011 par IRA- Mauritanie, le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz s’est engagé dans la poursuite absurde de certains groupes de jeunes sympathisants du mouvement par l’entremise de quelques délateurs parmi ses courtisans avides des reliefs de l’Etat et des groupes esclavagistes.

Ainsi après une semaine d’intempestive poursuite des jeunes par la police politique, au cours de laquelle le pouvoir informé par ses domestiques du Ministère de l’Intérieur s’est convaincu de l’évidence de la réédition du scénario du 13 décembre, les esclavagistes ont fini par intimer l’ordre à leurs mercenaires de retirer leurs plaintes et mettre fin à cette rocambolesque affaire.

Tout en dénonçant et condamnant l’usage des méthodes non civilisées comme moyen de traitement des divergences avec les autres, IRA- Mauritanie saisit cette occasion pour nier son implication dans tout soutien à un quelconque discours que ce soit de nature à prôner la violence et affirme qu’elle :

1-     attire l’attention de l’opinion générale nationale et internationale sur la politique aux relents d’humiliation  exercée à l’encontre de la composante Hratin ; ceci se traduit par l’instrumentalisation tous azimuts d’opportunistes agissant au nom d’organisations suscitées par le pouvoir qui leur  accorde l’autorisation d’accès aux lieux de cultes et établissements scolaires pour y mener une insidieuse campagne de vilipende destinée à entamer la crédibilité du mouvement abolitionniste ;
2-     proteste contre la politique d’un poids deux mesures suivie par l’Etat mauritanien et laquelle garantit à ses aboyeurs la reconnaissance d’organisations « non » gouvernementales à l’heure où Biram Dah ABEID et ses amis se voit opposer le refus catégorique d’un tel droit, pourtant, garanti par la constitution nationale ;
3-     rappelle qu’il est impossible de pouvoir dissimiler la vérité. L’esclavage étant un fait, il existe en Mauritanie dans toutes ses manifestations et dans toutes ses formes. C’est hélas l’Etat qui en protège les auteurs ; sinon comment peut-on expliquer la détention encore, aujourd’hui, de Mohamed Ould Hassine qui attend son procès du fait des pratiques esclavagistes exercés sur Saïd et son frère Yarg ? Pourquoi Moulimnine Mint Bacarval tout comme Mint Abdenoune, Fatimetou Mint Cheïkh Sidi et Mint Hamed ont-elles toutes été arrêtées et jugées? Puis pour quelle raison, cédant à la panique, les esclavagistes ont été contraints à se débarrasser manu militari de leurs « esclaves » ;
4-     interroge le chef des domestiques et ses disciples sur leur position par rapport à la sanction infligée par le segment beydhane aux domestiques Hratin à la suite de la révélation par IRA d’une série de cas avérés d’esclavages à Nouakchott. Que pense-t-il du modèle de voile dit  « Kej Biram » initié et lancé par les commerçantes beydhane et qui constitue, n’en déplaise à nos détracteurs, un témoignage sûr et sans équivoque  aussi bien de racisme et de xénophobie ;
5-     loue les efforts considérables déployés par le groupe des notables hratin dont l’œuvre aura permis aux fauteurs d’apprécier à leurs justes valeurs les conséquences malencontreuses pouvant résulter de l’exécution éventuelle de l’agenda pernicieux prévue par le  système esclavagiste on ne peu plus préjudiciable à leurs congénères.

Nouakchott, le 30 Mai 2011

IRA- Mauritanie



الـمبـادرة من أجـل انـبـعـاث الـحـركـة الإنـعـتـاقـيـة
 
بـــــــــــيـــــــــان
 
 
نتيجة لوقع النجاح الباهر الذي تحقق من خلال المؤتمر الصحفي الذي عقدته مبادرة  انبعاث الحركة الإنعتاقية
  في   يوم الاثنين  16  مايو  2011 في انواكشوط ،  بدأ نظام الجنرال محمد ولد عبد العزيز، ممتطيا وشاية بعض سدنته  الطامعين في فضلات الدولة والتابعين للمجموعات الاستعبادية،  بملاحقة مجموعات من الشباب  المناصرين للتيار الإنعتاقي.
 
وبعد أسبوع من ملاحقة  البوليس السياسي للفتية،  و بعد أن شعر النظام من خلال خدامه في  وزارة الداخلية، أن سيناريو 13 دجمبر قد يتكرر بطريقة أخرى أمر الاستعبا ديون مرتزقتهم  بسحب الشكوى و إنهاء الأمر.
 
إن المبادرة من أجل انبعاث الحركة الإنعتاقية، إذ تستنكر و  تشجب كل الأساليب  الغير حضارية في التعامل مع الآخر، و تنفي أي صلة لها بأي خطاب عنيف، تؤكد بأنها :
 
1 ـ تنبه الرأي العام الوطني و الدولي إلى سياسة إذلال شريحة لحراطين  بتجنيد سفهائهم داخل منظمات خلقها النظام من رحم أوساط الرشوة و الوشاية  ، والرمي بها بتراخيص داخل المساجد  و المدارس،  تعكر خلوة المتعبدين وتشوش أذهان التلاميذ.، لغرض النيل من الحركة الإنعتاقية.
 
2 ـ تندد بسياسة الكيل بمكيالين التي تنتهجها الدولة الموريتانية الرامية إلى تمكين الموالين لها من تشريع منظمات"غير" حكومية في الوقت الذي تحرم فيه بيرام ولد الداه ولد اعبيد وزملائه من هذا الحق الذي يكفله الدستور الوطني وبكون الحالة الوحيدة التي يعترف فيها النظام الموريتاني بتميز لحراطين عن البيظان،هو حين يتعلق الأمر بإغراء مذلول من لحراطين ضد الحرطاني الشهم الشريف. 
 .
 
3 ـ تذكر الجميع  أنه من غير الممكن إخفاء ضوء الشمس بغربال: فالعبودية موجودة في موريتانيا بكل مظاهرها و أشكالها ، و ممارسوها محميين من طرف الدولة ، و إلا فلماذا يقبع   محمد ولد  حاسين في السجن في انتظار المحاكمة ، على خلفية استرقاق سعيد  و أخيه يرك ، و لماذا سجنت ميلمنين بنت بكار فال و بنت عبد النون و فاطمة بنت الشيخ سيدي و بنت حامد.. إلخ، و ما الذي أفزع الاستعباديين و دفع بهم إلى التخلص من " ما ملكت أيمانهم".
 .
4 ـ تسأل كبير الخدم و أتباعه عن موقفهم من معاقبة مجتمع البيظان لخادمات البيوت، حين كشف التيار الإنعتاقي حالات استرقاق لا غبار عليها في العاصمة انواكشوط، ثم ما موقفهم من ملاحف" كج بيرام"   و ما تحمل من شحنة عنصرية و دعائية  يحرمها الدستور !

5 ـ   تشيد  بالدور الذي لعبته مجموعة أعيان لحراطين الشرفاء، الذين سعوا لإفهام المعتدين سلبية النتائج التي قد تنجر عن استسلامهم لتنفيذ أجندة النظام الاستعبادي ضد ذويهم.
 
انواكشوط في 29 مايو 2011

IMEJ:Un événement à caractère discriminatoire à la station Radio Guidimakha




Initiative Mauritanienne pour l’Egalité et la Justice (IMEJ)
 Déclaration
Un événement à caractère discriminatoire à la station Radio Guidimakha
 Dans le cadre de sa politique de décentralisation de l’information d’une part et d’une meilleure représentativité des langues nationales dan les médias d’Etat d’autre part, il avait été créé dans toutes les capitales régionales de la Mauritanie des stations relais qui, après les principales éditions d’information de la radio nationale, jouissaient d’une certaine autonomie qui leur permettait de développer des programmes aussi divers que proches des aspirations des populations profondes.
Au Guidimakha, les locuteurs de la langue poular avaient eu le bonheur d’être entretenus par l’éloquent, l’agréable et très cultivé Guelongal. Seulement, le samedi, alors qu’il s’apprêtait à rejoindre son studio, un de ses collègues lui dit que son émission était suspendue ! Guelongal qui lui répondit n’avoir pas reçu de « note de service » dans ce sens, entra quand même en studio et commença son émission en poular, mais la ligne téléphonique, qui devait permettre aux auditeurs de donner leurs avis en direct, fut interrompue…
Au sortir de son émission le concerné appela son directeur de station pour demander des explications sur sa « prétendue » suspension, celui-ci lui répondit qu’il avait juste reçu des instructions de ses supérieurs de Nouakchott. Le lendemain (29/05/12), Guelongal fut interdit d’entrer dans les locaux de la dite station, on lui signifia verbalement qu’il devrait rallier Nouakchott.
Saisie par ses militants au Guidimakha, l’IMEJ a cherché à en savoir plus sur les raisons de la suspension des émissions en poulaar à la station radio du Guidimakha où elles représentaient 30% aux côtés du Hassania 30% et du Soninké 40%.
Est-ce une tentative de sabotage du directeur de la station sous couvert d’une instruction supérieure ? Où est ce un revirement du régime de Ould Abdel AZIZ qui tout en faisant croire qu’il œuvre pour la libéralisation progressive des ondes, continue à surveiller et museler l’information ? Une chose est en tout cas certaine, les population peules du Guidimakha sont particulièrement remontées contre ce qu’elles considèrent comme une nouvelle gifle à leur langue et à leur identité et entendent exprimer leur mécontentement par une marche de protestation cet après midi du lundi 30/05/12.
Pour sa part, l’IMEJ
  • condamne cette suspension impromptue et injustifiée des émissions en poulaar et demande sa levée immédiate ;
  • apporte son soutien à Guelongal qui a su, en si peu de temps, commuer avec les populations du Guidimakha
  • demande le respect de la liberté d’expression comme stipulée clairement dans notre constitution ;
  • exhorte les autorités à accepter, en dehors de toute discrimination, l’expression et l’épanouissement des langues et cultures nationales comme gage de la diversité mauritanienne.

Pour le Bureau exécutif
son Président BA Mamadou Kalidou
Source:le flere.fr

dimanche 29 mai 2011

Note d´information : le président de IRA Mauritanie en tournée en Europe.


 







La section  de IRA Mauritanie en Europe a le plaisir de porter á la connaissance de ses amis, et sympathisants que son présidant Biram Dah Abeid se trouve, depuis le 22 Mai, en tournée européenne.



Lors de cette tournée Mr. Biram Dah Abeid effectuera des rencontres avec nos amis européens, entre autres en Italie, en France et en Allemagne.



Le 23 mai, à Rome, le président d’IRA-Mauritanie s’est entretenu avec le président du parti radical non-violent transnational et transparty, monsieur Marco Panella, sur la situation des droits humains en Mauritanie, et sur les méthodes de lutte nouvelles et non-violentes qu’IRA-Mauritanie a adopté, non sans résultats probants, depuis le 13 décembre 2010. Au cours de cet entretien, l’analyse s’est focalisée sur le procédé de pression que les partenaires Européens d’IRA pourraient suivre pour contribuer à sa reconnaissance par les autorités Mauritaniennes.

Le 25 mai, à Naples(en Italie), Biram Dah ABEID était l’invité de l’Observatoire Internationale pour les Droits Humains ; la rencontre qui a rassemblée des magistrats, des avocats et des professeurs soutenant IRA dans sa lutte pour la dignité humaine en Mauritanie a porté sur la meilleure manière pour les juristes, avocats et défenseurs des droits humains Italiens de venir en tant qu’avocats-conseils ou observateurs soutenir IRA et les enfants victimes d’esclavage, Said et Yarg, dans le procès pour esclavage contre la famille Ehel Hassine, présumée esclavagiste.



Biram Dah ABEID a été aussi l’invité de  l’ONG Amnesty international (AI) á Marseille du 27 Mai au 2 Juin, lors de la commémoration de l’anniversaire de AI. Durant la conférence que Biram Dah ABEID a tenue aujourd’hui au siège

De AI à Marseille, il a été question de la campagne que mènera IRA avec ses partenaires internationaux contre l’oubli des nombreuses fillettes victimes d’esclavage en Mauritanie et dont IRA a porté les affaires devant les autorités.

Le président d’IRA a affirmé a son auditoire que toutes ces fillettes ont été rendu par les juges, officiers de police judiciaires ou les administrateurs, à leurs bourreaux et ce sous les ordres du gouvernement.



Par la suite, Biram Dah ABEID se rendra en Allemagne ou il sera l’invité de l’ONG  Société pour les Peuples Menacés, lors d’un festival international africain (Afrikafestival Wuerzburg 2011, pour plus de détails voir le lien http://www.gfbv.de/inhaltsDok.php?id=2210&stayInsideTree=1  ) ou un stand sera dédié á l’esclavage en Mauritanie.  Entre le 2 et 5 Juin, le président d’IRA aura l’occasion pour informer le publique allemand sur les formes de pratiques d’esclavage par ascendance en Mauritanie, la discrimination raciale et son corolaire de purges contre les populations Noirs de ce pays, ainsi que la situation difficile que vivent les défenseurs des droits humains.



Le Président Biram Dah Abeid sera accueilli par la radio Allemande, la DeutscheWelle, á Bonn, le 7 Juin, ou deux interviews sont déja   programmées, lui seront réservées. Ensuite, le président d’IRA aura également un entretien avec des responsables au  Ministère des Affaires Etrangères à Berlin.

 Il est à noter que Mr Ulrich Delius (de  la Société pour les Peuples Menacés, Responsable pour l’Afrique et l’Asie) et Mr Abidine Ould Merzough (Président IRA Section Europe) accompagneront  Biram Dah Abeid lors de son séjour en Allemagne. Quant au séjour en Italie á Rome et Naples, le président était accompagné par la représentante de IRA Mauritanie Mm Iwana Dama.



De Berlin Biram Dah Abeid se rendra  le 15 Juin á Paris ou la section de IRA en France aura un programme d’action et de prise de contact qui ne tardera pas á être communiqué au public.









  

Pour IRA Europe.

Abidine Ould Merzough,

Le 29 Mai 2011


Discours d’ouverture du président Samba Thiam au septième congrès des Flams et les différents invités.





L’ambiance était bonne, pas de tension perceptible comme  le prétendait certains internautes sur la toile. Les Flams sont décidés à travailler dure pour un réel changement des choses en Mauritanie. Nous pensons qu’il y aura des bonnes décisions qui seront prises,  accompagnées par des mesures drastiques  pour concrétiser le programme du mouvement. Toutes les consciences politiques des différentes tendances  et associations des droits humains étaient invitées d’honneurs. En tout cas l’ouverture du septième congrès sur le plan organisationnel est une réussite  totale incontestable. Les discours des uns et les autres convergent tous vers l’unité d’actions communes. PS/ Nos excuses à nos lecture, l’intervention du représentant  de L'A.H.M.E (association des haratine de Mauritanie en EuropeHenoune Ould Oumar dit Diko n’a pu être enregistré, la personne qui était  en charge de l’appareil ne savait pas l’utiliser. Merci pour la compréhension.