Le système beydane
mauritanien vient, par l'intermédiaire de ses organes judiciaires, de
condamner à mort un de ses citoyen par peloton d'exécution pour
APOSTHASIE.
Cette
sentence vient après le silence des
mêmes autorités sur la vidéo blasphématoire (voir ci-dessous) où la
dérision de l'islam est beaucoup plus ouvertement mise en avant.
Notre camarade Bâ Cheikh
Oumar, érudit arabisant de formation, qui a longuement étudié
le sujet, nous éclaire sur les tenants et aboutissants de ces sordides
manœuvres qui, en fait, ne révèlent que la détermination
du système à éradiquer toute tentative d'émancipation.
Ce
qu’a dit Mohamed Cheikh Ould Mohamed MKHAITIR, aujourd’hui condamné à
mort en Mauritanie, Taha Housseynou l’avait
déjà dit : « les compagnons du Prophète Mohamed l’ont critiqué et lui
ont dit une fois, deux fois et trois fois « Soit juste Mohamed », mais
le prophète ne leur a pas répondu. Ils
lui ont dit si Toi tu n’es pas juste, personne ne le sera.» cf Al
Fitnatou al Koubra, page 199, Le Caire, Koursiche Nil, 1947, Tome 1.
Cet ouvrage est toujours édité et étudié depuis 1949 et je n’ai jamais entendu les Musulmans le
critiquer.
Comme le système beydane minoritaire en Mauritanie veut garder le pouvoir, il tient à prouver au Monde Arabe et aux
Musulmans leur appartenance supérieure à ces communautés.
Quant
à ces Hadiths dont on parle, ils sont pour la plupart fabriqués de
toutes pièces bien après le Prophète selon
Docteur AJJAH AL KHAYDIBI Mohamed, Al Iilaamou fi Sadri Al Islaami,
Damas, 1987, p. 126 : « Abou ANAS nous a informés que Mokhtar Al
SAQHAFI, l’un des Bani Oumayat a dit aux gens des
hadiths « rédiges- moi des hadiths au nom du Prophète et en contrepartie
je te paye 10 000 dirhams, des habits, une monture et un
esclave. »
De ce fait, beaucoup de hadiths actuels ne datent pas de la période du Prophète et que beaucoup de notables dans le
Monde arabe payaient pour la production de cette littérature pour leur propre prestige.
La
question qu’il faut se poser est pourquoi vouloir remplacer DIEU sur
terre en condamnant à mort Mohamed Cheikh Ould
Mohamed MKHAITIR, dès lors que nous savons qu’ALLAAH a son Jour du
Jugement Dernier, dispose de ses Anges, de ses Djinnes, de ses paradis
ainsi que de ses
enfers ?
Le bon DIEU n’a pas besoin d’intermédiaire pour détruire sa créature comme il l’a bien dit dans la Sourate Baqhara,
N°1, chapitre 256, « Il n’y a pas d’obligation dans la religion (…) Allah Entend et Connait.»
En guise de conclusion, nous pouvons dire que les croyances religieuses sont toutes des patrimoines mondiaux et que la
religion appartient à DIEU.
Cheikh Oumar BA.
Source : http://www.flam-mauritanie.org/
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