Le 14 janvier 2015, à 17h, alors qu'elle venait aux
nouvelles d'une bagarre entre détenues, Mme Mariem CHEIKH a été violemment
empêchée de porter témoignage sur l'incident. Les autorités carcérales,
représentées par Mme Zeynabou ZEID, greffière en chef, et le régisseur Mr
Cissokho, l'ont prise à partie. Les autorités carcérales avaient une dent
contre Marième et ils cherchaient une occasion pour lui "régler son
compte" car elle a osé protester contre les fouilles des prisonnières; des
fouilles faites par des hommes (forces de l'ordre), alors que ce sont des
femmes (forces de l'ordre) qui doivent les fouiller. Et selon les autorités publiques (ministre de la justice devant les députés)
les hommes (forces de l'ordre) n'ont même pas le droit d'entrer dans les
cellules des prisonnières, à plus forte raison les fouiller.
Cet acharnement contre les militants abolitionnistes que nous avons toujours dénoncé, et dont la dernière victime est le prévenu Sabar HOUSSEIN qui est malade depuis quelques jours
et qui est laissé dans le dispensaire de la prison de
Dar Naim sans véritable soin et sans être consulté par un médecin spécialiste.
Les détenus d'opinion d'Aleg (250 km au sud de
Nouakchott, la capitale) Biram Dah ABEID, Djiby SOW et Brahim Bilal RAMDHANE ne
reçoivent jusqu'à présent que la visite de leurs épouses et leurs avocats; car
les autorités trainent les pieds pour accorder le droit de visite aux amis,
parents, militants et sympathisants qui veulent témoigner leurs soutiens.
Ils sont toujours privés de téléphone alors que d'autres prisonniers ont ce
droit.
Dix militants d'opinion d'IRA-Mauritanie croupissent
encore dans les geôles, simplement pour avoir dénoncé la connivence des
autorités publiques avec les milieux Féodaux
et esclavagistes.
IRA-Mauritanie
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