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mardi 27 janvier 2015

Acharnement sur les détenus d’opinion, particulièrement sur la Militante Mariem Mint Cheikh.





Le 14 janvier 2015, à 17h, alors qu'elle venait aux nouvelles d'une bagarre entre détenues, Mme Mariem CHEIKH a été violemment empêchée de  porter témoignage sur l'incident. Les autorités carcérales, représentées par Mme Zeynabou ZEID, greffière en chef, et le régisseur Mr Cissokho, l'ont prise à partie. Les autorités carcérales avaient une dent contre Marième et ils cherchaient une occasion pour lui "régler son compte" car elle a osé protester contre les fouilles des prisonnières; des fouilles faites par des hommes (forces de l'ordre), alors que ce sont des femmes (forces de l'ordre) qui doivent les fouiller. Et selon les autorités  publiques  (ministre de la justice devant les députés) les hommes (forces de l'ordre) n'ont même pas le droit d'entrer dans les cellules des prisonnières, à plus forte raison les fouiller.


Cet acharnement contre les militants abolitionnistes que nous avons toujours dénoncé, et dont la dernière victime est le prévenu Sabar HOUSSEIN qui est malade depuis quelques jours
et qui est laissé dans le dispensaire de la prison de Dar Naim sans véritable soin et sans être consulté par un médecin spécialiste.

Les détenus d'opinion d'Aleg (250 km au sud de Nouakchott, la capitale) Biram Dah ABEID, Djiby SOW et Brahim Bilal RAMDHANE ne reçoivent jusqu'à présent que la visite de leurs épouses et leurs avocats; car les autorités trainent les pieds pour accorder le droit de visite aux amis, parents, militants et sympathisants qui veulent témoigner  leurs soutiens. Ils sont toujours privés de téléphone alors que d'autres prisonniers ont ce droit.
Dix militants d'opinion d'IRA-Mauritanie croupissent encore dans les geôles, simplement pour avoir dénoncé la connivence des autorités publiques avec les milieux  Féodaux et esclavagistes.

IRA-Mauritanie

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