Les militants des droits de l’homme sont pris
en otage depuis le 11 novembre 2014 à Rosso à 200km de la capitale Nouakchott, au
Sud du pays par le général putschiste à la tête de la république islamique de
Mauritanie et président en exercice de l’union africaine. Son putsch a été soutenu puis validé au niveau de la communauté internationale avec la
complicité active de l’ancien président de la République Française, M. Nicolas
Sarkozy, nouveau patron de l’UMP à la reconquête du pouvoir. En 2008, le
général Mohamed Ould Abdel Aziz a fomenté un putsch contre le premier président
élu démocratiquement dans l’histoire du pays, M. Sidi Ould Cheikh Abdallahi, soutenu par l’élite de la droite française au
nom de la lutte contre le terrorisme dans le sahel. Pour y parvenir, les
services des renseignements et de sécurité Mauritaniens sous contrôle du
général et ces comploteurs contre la démocratie, la paix, la stabilité sous-régionale
ont commandité l’effroyable assassinat de « Quatre touristes français »
dans la ville natale « D’Aleg » de l’ancien président Mauritanien
pour crier terrorisme, la monté de l’insécurité dans le Sahel, arrachant ainsi le soutien de la communauté
internationale.
Par nos petites voix, nous avons essayé d’attirer
l’attention en vain sur les manipulations mensongères, extrêmement dangereuses
du chef des putschistes à l’époque. Les résultats sont catastrophiques à la
fois au niveau sous-régionale et internationale ; il apportera son soutien
aux terroristes qui ont éventré le Nord du Mali obligeant l’intervention de la France
et de certains pays Africains pour stopper leur avancé. Ce 14 janvier 2015 après
l’agression barbare des terroristes sur la France le 07 janvier 2015, il
autorise, encadre des manifestants qui soutiennent les deux frères Kouachi :
« Manifestation à Nouakchott contre "Charlie hebdo"… Ils ont
accusé l’Etat français de "complicité" avec l’hebdomadaire satirique.
Ils ont en revanche brandi des slogans favorables aux frères Kouachi les
auteurs de l’attentant à Charlie Hebdo. » Lien : http://fr.alakhbar.info/9830-0-Manifestation-a-Nouakchott-contre-Charlie-hebdo.html
Marche parisienne contre le terrorisme :
Mohamed Ould Abdel Aziz pourra-t-il engager un bras-de-fer avec la France et
l’Europe ? Questions que se posent certains journalistes sur place.
« Certains
observateurs voient en effet d’un mauvais œil, la prise en otage progressive de
Mohamed Ould
Abdel Aziz par des groupuscules influents du Salafisme et du
nationalisme arabe qui le poussent vers la radicalisation avec l’ancienne
métropole. Cette assertion serait attestée par ses sorties fréquentes en tenue
salafiste chaque fois que la « religion s’était senti menacée », l’autodafé des
recueils de la jurisprudence en 2012 et l’écrit blasphématoire de Mohamed MKheïtir
en 2013. Appuierait ce point de vue, les fréquentes audiences
qu’il a accordées au groupe « Daawa Wa Tabligh » ainsi que ses affinités de plus en
plus poussées avec les tenants du wahabisme en Mauritanie. »
Vient de tomber le verdict dicté au juge de
Rosso par le président Mauritanien puis appliquer à la lettre ce 15 janvier
2015 sur des militants des droits de l’homme, plusieurs chefs d’accusations grotesques
ont certes sauté comme: « participation à une marche non autorisé, appartenance
à une ONG non reconnue, incitation à haine raciale, discours extrémiste-raciste,
atteinte à l’unité, la cohésion nationale etc…. » ; dont les risques
encourus étaient l’ordre de 3 à 5 ans de
prison ferme.
C’est une vraie farce judiciaire qui vient de
se produire à Rosso Mauritanie à l’encontre des militants abolitionnistes Mauritaniens
qui avaient organisé une caravane contre l’esclavage foncier, dénonçant l’esclavage par accaparement des
terres arables, seule source de survie pour des populations livrées à elles
mêmes sans aucune assistance de l’état Mauritanien. Sur injonction de l’orgueilleux général despote Mohamed
Ould Abdel Aziz, il est devenu prohibé de militer en faveur du respect des
droits de l’homme en Mauritanie. Biram Dah Ould Abeid président IRA-Mauritanie,
Brahim Ould Bilal Vice-président IRA Mauritanie et Djiby Sow président de l’ONG
Kawttal Ngam Yellitaré ont été condamnés aux peines maximales pour deux chefs d’accusations
retenus contre eux selon Maitre El-Id : « Atteinte à l’autorité de l’état
et Rébellion » qui sont de 2 ans de prison ferme. Nous exigeons la libération
immédiate et sans condition de l’ensemble des militants des droits de l’homme détenus,
séquestrés arbitrairement dans les prisons, nous appelons la communauté internationale de doubler la pression
sur le pouvoir mauritanien afin qu’il arrête d’harceler moralement,
physiquement et judiciairement les militants abolitionnistes Mauritaniens avec
des chefs d’accusations complètement bidons, faux sortis tout droit dans l’imaginaire
du pervers pouvoir raciste, esclavagiste et féodal de Nouakchott.
Lire l’article :
« La caravane contre l’esclavage foncier en Mauritanie de OULD CIRE » http://haratine.blogspot.fr/2014/12/la-caravane-contre-lesclavage-foncier.html
Diko hanoune
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