On est entrain d’utiliser
la religion pour séparer une mère Camerounaise de sa progéniture comme au temps
des Razzias d’enfants noirs africains vers le désert Mauritanien pour en faire
des esclaves certainement en les acculturant. Dans les documents, le défunt père
avait un passeport Malien, comment des beaux parents peuvent récupérer des
enfants qui ne sont nés ni sur le sol Mauritanien, ni de père Mauritanien ?
Cette affaire étrange démontre l’amour n’a pas de frontière ni de religion,
toute personne éprise de justice doit venir au secours de cette femme qui subit
le lynchage juridico-religieux des beaux-parents. Pire, les enfants sont camerounais avant d’être
Mauritaniens puisqu’ils sont nés au Cameroun, le droit de sang revient à la
nation dans laquelle sont nés les enfants jusqu’à l’âge de 18 ans. Seulement après
leur majorité, ils auront le droit de faire leur choix c’est à dire faire la démarche nécessaire à la
double nationalité ou carrément choisir la nationalité qu’ils souhaitent garder.
Les beaux parents n’ont aucun droit, surtout pas plus que la mère sur la vie
des mineurs nés dans un pays à l’étranger. Si leur défunt père paix à son âme
vivait, peut être lui pouvait prétendre à la garde de ces enfants. L’état camerounais
doit exiger le retour des enfants dans leur pays de naissance, ce que tentent
les beaux-parents est tout simplement un projet d’enlèvement et séquestration
de mineurs. Le tribunal qui doit se charger de l’affaire ne devrait être un
tribunal ordinaire mais bien celui des mineurs. Cette affaire démontre la
corruption de l’appareil judiciaire Mauritanien dirigeait par des cadis illettrés
qui n’ont comme seule compétence, des certificats bidons de lecture quelques
versets coraniques. L’affaire nous révèle aussi que beaucoup de maures possèdent
plusieurs nationalités pendant qu’on tente par tous les moyens de renier ou mettre en doute voir déchoir les noirs leur
nationalité Mauritanienne.
Texte en arabe traduit par Brahim Bilal Ramdhane vice président
IRA-Mauritanie:
« Il s'agit d'une affaire inédite. Une camerounaise de 38 ans
venue en Mauritanie sur demande de ses beaux parent après le décès de son mari
Sidi abdella Ould Lematt , père de ses deux enfants (9 et 3 ans) aujourd'hui
les juges maures travaillent avec les parents de ses enfants pour lui arracher
ce qu'elle a de plus chère dans sa vie ...on lui refuse sa liberté et on lui
reproche d'être non musulmane et alors elle n'a pas le droit d'élever sa progéniture ! Elle n'est pas contre le principe de rester ici
avec ses enfants mais les cousins veulent la renvoyer sans eux ! Le procureur
l'envoie devant le juge de toujounine et un cadre de IRA fait l'interprète
entre elle et le cadi. Ce dernier ne l'écoute même pas il a déjà pris sa décision
! Pourquoi le cadi de toujounie alors que les plaignants habitent au Ksar ? IRA,
fidele a son engagement dans la défense des droits de l’homme, suit de prêt ce
dossier ...et elle sortira un communiqué dans ce sens dans les jours qui
viennent »
Diko hanoune
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