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dimanche 12 octobre 2014

On est entrain d’utiliser la religion pour séparer une mère Camerounaise de sa progéniture ....



On est entrain  d’utiliser la religion pour séparer une mère Camerounaise de sa progéniture comme au temps des Razzias d’enfants noirs africains vers le désert Mauritanien pour en faire des esclaves certainement en les acculturant. Dans les documents, le défunt père avait un passeport Malien, comment des beaux parents peuvent récupérer des enfants qui ne sont nés ni sur le sol Mauritanien, ni de père Mauritanien ? Cette affaire étrange démontre l’amour n’a pas de frontière ni de religion, toute personne éprise de justice doit venir au secours de cette femme qui subit le lynchage juridico-religieux des beaux-parents.  Pire, les enfants sont camerounais avant d’être Mauritaniens puisqu’ils sont nés au Cameroun, le droit de sang revient à la nation dans laquelle sont nés les enfants jusqu’à l’âge de 18 ans. Seulement après leur majorité, ils auront le droit de faire leur choix  c’est à dire faire la démarche nécessaire à la double nationalité ou carrément choisir la nationalité qu’ils souhaitent garder. Les beaux parents n’ont aucun droit, surtout pas plus que la mère sur la vie des mineurs nés dans un pays à l’étranger. Si leur défunt père paix à son âme vivait, peut être lui pouvait prétendre à la garde de ces enfants. L’état camerounais doit exiger le retour des enfants dans leur pays de naissance, ce que tentent les beaux-parents est tout simplement un projet d’enlèvement et séquestration de mineurs. Le tribunal qui doit se charger de l’affaire ne devrait être un tribunal ordinaire mais bien celui des mineurs. Cette affaire démontre la corruption de l’appareil judiciaire Mauritanien dirigeait par des cadis illettrés qui n’ont comme seule compétence, des certificats bidons de lecture quelques versets coraniques. L’affaire nous révèle aussi que beaucoup de maures possèdent plusieurs nationalités pendant qu’on tente par tous les moyens de renier  ou mettre en doute voir déchoir les noirs leur nationalité Mauritanienne.


Texte en arabe traduit par Brahim Bilal Ramdhane  vice président IRA-Mauritanie:
« Il s'agit d'une affaire inédite. Une camerounaise de 38 ans venue en Mauritanie sur demande de ses beaux parent après le décès de son mari Sidi abdella Ould Lematt , père de ses deux enfants (9 et 3 ans) aujourd'hui les juges maures travaillent avec les parents de ses enfants pour lui arracher ce qu'elle a de plus chère dans sa vie ...on lui refuse sa liberté et on lui reproche d'être non musulmane et alors elle n'a pas le droit d'élever sa progéniture ! Elle n'est pas contre le principe de rester ici avec ses enfants mais les cousins veulent la renvoyer sans eux ! Le procureur l'envoie devant le juge de toujounine et un cadre de IRA fait l'interprète entre elle et le cadi. Ce dernier ne l'écoute même pas il a déjà pris sa décision ! Pourquoi le cadi de toujounie alors que les plaignants habitent au Ksar ? IRA, fidele a son engagement dans la défense des droits de l’homme, suit de prêt ce dossier ...et elle sortira un communiqué dans ce sens dans les jours qui viennent »

Diko hanoune

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