Plus que
consternant, quand Biram dénonce la barbarie féodale dans les villes et
villages du sud, ils s’en prennent à toute la communauté haratine. Comment
comprendre dans son charabia, un féodal soninké ivre à mort par la haine
signant des diatribes au nom de Diabira se permet de traiter les
haratine de « brutaux et sauvages » ? Est ce que dans son
discours, Biram s’est adressé à l’ensemble des haalpoulars, soninkés,
haratines, maures, wolofs ou aux féodaux esclavagistes qui sèment la terreur
dans les communautés noires y compris les haratines? Pourquoi cette
passivité du pouvoir face à ces énergumènes qui se croient au dessus de la loi
éternellement? On comprend Biram ait mis le doigt là ou ça fait plus mal, nous
entendons les hurlements de douleurs des féodaux, reconnaissons la féodalité
noire représente le virus Ebola du siècle qui détruit le tissu sociétal de nos
sociétés malgré l’ivresse manifeste d’amertume de certains complexés nègres.
Doudou
Elimane Diabira : « Cher Biram, c’est toi qui a des
ambitions politiques, alors c’est toi qui a besoin du soutien de la communauté
Soninkée, wolof, Pulaar et Maure, si tu veux changer les mentalités, et les
comportements, je te demande de t’en prendre autrement, sans continuer à ternir
l’image du hartin connu avant pour sa brutalité, sa sauvagerie etc… »
Est ce
qu'avoir des ambitions politiques, ouvrent droits aux injures sur toute la
communauté haratine? Est-il interdit d'avoir des ambitions politiques dans un
pays où les féodaux se croient sur un terrain conquis d'avance?
Monsieur
Diabira n’avait il pas lu que Monsieur Abeid dit clairement qu’il n’a pas
besoin le soutien des féodaux nègres ? Pourquoi ces gens se permettent de
parler au nom de toutes les communautés alors qu’ils ne sont qu’une infime
minorité sans importance au sein de ces communautés ? En quoi peut-on lire
dans les propos de Biram qui généralisent ? Sans le soutien des différents
pouvoirs esclavagistes, féodaux, est ce que cet homme osera insulter toute une
communauté gratuitement comme si rien ne s’est passé ?
Voici Les
propos qu’on prête à Biram sont là alors :
« Pour
moi l’esclavage et la féodalité n’ont pas de couleur », a-t-il dit avant
d’ajouter «et il y a des féodaux et des esclavagistes parmi les Soninkés, les
H’ratines, les Pulaars, les Wolofs, lesquels sont esclaves des maures, rampent
devant les maures à cause de l’argent, à cause des postes, à cause de la peur,
mais qui une fois au village ou devant les autres Noirs se considèrent comme
des personnes supérieures. Je leur dis vous n’êtes rien du tout,
vous ne venez de rien, vous n’êtes rien, vous ne pouvez rien et vous ne seriez
rien. Ils sont esclaves ici dans les bureaux … avec les maures et quand ils
partent au village, ils disent nous sommes supérieures, ce sont des
ordures »
Eh
oui tout le monde sait ce qui est dit ici reflète la vérité alors qu’un certain
Diabira s’en ivre de haine, on s’en félicite vivement. Ceci est un signe avant
coureur du début de la fin des privilèges illégaux des féodaux dans les villes
et villages du Sud.
Mohamed
Ould Boudha- IRA-Mauritanie
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