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jeudi 18 août 2016

Témoignage: les déshabillés au commissariat…!!!


Le lundi 15/08/2016, notre cousin et camarade Lassana Coulibaly a été parmi les militants abolitionnistes raflés aux abords du tribunal où se poursuivait le procès farfelu des leaders abolitionnistes kidnappés il y a de cela 2 mois bientôt. Par notre contact, j'ai recueilli son témoignage.  Il déclare être membre actif de la section sebkha d'IRA-Mauritanie. Ce jour du 15 août, il était parmi d'autres militants qui étaient là pour manifester contre le procès , et subitement ils étaient assaillis par les forces de l'ordre ou du désordre perpétuel. Lui et un autre militant avaient été capturés et conduits au commissariat de ksar 2. Sans être membre du respectable "COMITÉ DE LA PAIX" du mouvement abolitionniste, il m'a raconté qu'ils étaientt habillés en chemise blanche et pantalon noir. Arrivés au poste de police,  un commissaire "Noir" leur a posé des questions sur leur appartenance à ce fameux comité de la paix qui est dans le collimateur des autorités dans leurs tentatives vaines d'éradiquer le mouvement anti-esclavagiste IRA (Initiative pour la Résurgence Abolitionniste).

Ce fonctionnaire leur a fait signer des documents nominatifs qui les avertissent de ne plus porter ces tenues ou des habillements semblables. En cours de soirée, ils avaient été déshabillés et on leur a autorisé de faire appel à leurs connaissances en ville pour leur apporter d'autres habits. En fin de soirée, ils avaient été relâchés avec ces avertissements menaçants . Ces derniers jours, des photos des membres de ce comité, déshabillés, tabassés et blessés par des éléments agressifs de l'appareil répressif de cet #Etat_honteux , ont circulé sur les réseaux sociaux. 

D'après plusieurs observateurs, les membres de ce comité, qui font office de service d'ordre d'IRA-Mauritanie , sont connus et appréciés pour être des gens dévoués, courageux et calmes qui veillent à tout éventuel débordement qui salirait la réputation pacifique du mouvement. Ah oui...Le PACIFISME qui est la CLÉ  MAGIQUE du mouvement de Biram Dah Abeid, semble gêner ceux qui vouent une haine viscérale à l'activisme agissant et révolutionnaire en cours. Respect aux membres de ce comité. Respect et courage à tous ces jeunes conscientisés qui osent DIRE humblement et courageusement NON à un système multidimensionnel de domination qui s'est incarné en cet #Etat_honteux.

SEULE LA VÉRITÉ EST RÉVOLUTIONNAIRE.

K.S
APA-Abidjan (Côte d'Ivoire)
Le Président de l’ONG Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) Biram Ould Dah Abeid, de passage à Abidjan a dénoncé dans un entretien à APA,jeudi, le silence ‘’choquant, coupable et complice’’ de l’Union africaine et des Etats africains sur la situation de l’esclavage en Mauritanie.

Selon lui, la situation des droits de l’homme en Mauritanie est ‘’très catastrophique’’ parce qu’elle est caractérisée par la chasse systématique de tous les défenseurs des droits de l’homme surtout les militants anti-esclavagistes.

‘‘Il y a des dizaines de défenseurs des droits de l’homme qui sont arrêtés, torturés, condamnés lourdement pour le seul crime d’avoir milité contre les pratiques esclavagistes dont souffre 20% de la population mauritanienne’’ a-t-il déploré.

En tournée de sensibilisation africaine pour l’abolition de l’esclavage ascendante et sous toutes ses formes et du racisme en Afrique, particulièrement en Mauritanie Biram Dah Abeid a rencontré la société civile ivoirienne avec qui il a eu des échanges enrichissants.

‘’Les actions que j’ai initiées avec la société civile Ivoirienne visent à sensibiliser l’Afrique sur le fait que l’esclavage n’est pas encore terminé, surtout l’esclavage orientale c’est-à-dire la traite arabo musulmane’’, a-t-il expliqué.

Cette sensibilisation, a poursuivi Biram Dah Abeid, vise également l’opinion publique africaine, la société civile, des décideurs africains sur la pérennité de l’esclavage par ascendance en Mauritanie. A l’en croire, l’esclavage en Mauritanie a un caractère ethnique et racial parce qu’ il vise à réduire les noirs en esclave dans le cadre des relations sociales avec la communauté arabo berbère minoritaire, mais dominante en Mauritanie’’.

‘’En Mauritanie une communauté des esclaves appelée les harratines qui sont le fruit de l’assujetion des tribus arabo berbère, d’une partie de la communauté noire autochtone s’identifient par le nom harratine c’est -à- dire fils d’esclave et descendant d’esclave. Ils représentent plus de 50% de la population mauritanienne, mais 30% de ces 50% c’est-à-dire 20% de la population mauritanienne sont encore des esclaves par ascendance’’, a-t-il encore soutenu.

‘’Les harratines sont des personnes attachées à la famille des maitres. Ils n’ont pas le droit à l’éducation, ils n’ont pas le droit au mariage sauf par l’autorisation du maitre. Les biens à la propriété s’exerce entre eux comme des biens meubles’’ a ajouté Biram Dah Abeid, mettant en exergue une ‘’pratique inhumaine’’.

Pour lui, cette lutte ne peut pas aboutir sauf si elle continue de s’inscrire dans un cadre pacifique non violente et adossée sur le droit international.

‘’Les pratiques sur ces personnes sont des pratiques inhumaines et dégradantes qui sont les viols, la castration. Dans le code d’esclavage toujours en vigueur en Mauritanie, le maître a le droit de vie et de mort sur son esclave et il exerce sur lui tous les droits de propriétés’’ a encore regretté Biram Dah Abeid qui dit bénéficier du soutien des organisations internationales dans la lutte anti-esclavagiste, mais reste toutefois inquiet quand au silence des Etats africains face à cette pratique.

‘’Des organisations internationales des droits de l’homme de part le monde ont pris position des faits en Mauritanie et ont soutenu les mouvements anti-esclavagistes. Il y a des gestes qui restent encore timide mais quand même ce sont des gestes qui viennent des pays occidentaux, des nations unies (…)’’, s’est-il félicité.

Mais, a dénoncé Biram Dah Abeid, ‘’l’absence grave, criante, choquante et sidérante de l’Union africaine et de la Commission de des droits de l’homme et des peuples des différents Etats africains qui ont des rapports avec l’Etat mauritanien’’ et gardent un ‘’silence complice, coupable et ne veulent pas jouer le rôle qu’ils doivent jouer c’est-à-dire combattre l’esclavage’’.

Pour lui ‘’il est temps que les africains prennent leur responsabilité pour dire non à l’esclavage des africains en Mauritanie, non au racisme en Mauritanie car nous sommes dans la décennie qui est nommée par les Etats-unis comme étant la décennie des droits des personnes d’ascendance africaine. Il est paradoxale que le continent noir continue à tolérer dans son flan ouest un apartheid, un état d’esclavage antique en Mauritanie’’.

Malgré l’abolition de l’esclavage en Mauritanie en 1981, le phénomène de l’esclavage ascendant et domestique est encore pratiqué dans ce pays. Biram Dah Abeid figure emblématique de la lutte contre l’esclavage dans son pays a été condamné en appel à 2 ans de prison puis relâché en Mai dernier.
  MC/ls/APA 2016-08-18 18:52:43   - See more at: http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=4860740#sthash.OF8oMmao.dpuf
APA-Abidjan (Côte d'Ivoire)
Le Président de l’ONG Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) Biram Ould Dah Abeid, de passage à Abidjan a dénoncé dans un entretien à APA,jeudi, le silence ‘’choquant, coupable et complice’’ de l’Union africaine et des Etats africains sur la situation de l’esclavage en Mauritanie.

Selon lui, la situation des droits de l’homme en Mauritanie est ‘’très catastrophique’’ parce qu’elle est caractérisée par la chasse systématique de tous les défenseurs des droits de l’homme surtout les militants anti-esclavagistes.

‘‘Il y a des dizaines de défenseurs des droits de l’homme qui sont arrêtés, torturés, condamnés lourdement pour le seul crime d’avoir milité contre les pratiques esclavagistes dont souffre 20% de la population mauritanienne’’ a-t-il déploré.

En tournée de sensibilisation africaine pour l’abolition de l’esclavage ascendante et sous toutes ses formes et du racisme en Afrique, particulièrement en Mauritanie Biram Dah Abeid a rencontré la société civile ivoirienne avec qui il a eu des échanges enrichissants.

‘’Les actions que j’ai initiées avec la société civile Ivoirienne visent à sensibiliser l’Afrique sur le fait que l’esclavage n’est pas encore terminé, surtout l’esclavage orientale c’est-à-dire la traite arabo musulmane’’, a-t-il expliqué.

Cette sensibilisation, a poursuivi Biram Dah Abeid, vise également l’opinion publique africaine, la société civile, des décideurs africains sur la pérennité de l’esclavage par ascendance en Mauritanie. A l’en croire, l’esclavage en Mauritanie a un caractère ethnique et racial parce qu’ il vise à réduire les noirs en esclave dans le cadre des relations sociales avec la communauté arabo berbère minoritaire, mais dominante en Mauritanie’’.

‘’En Mauritanie une communauté des esclaves appelée les harratines qui sont le fruit de l’assujetion des tribus arabo berbère, d’une partie de la communauté noire autochtone s’identifient par le nom harratine c’est -à- dire fils d’esclave et descendant d’esclave. Ils représentent plus de 50% de la population mauritanienne, mais 30% de ces 50% c’est-à-dire 20% de la population mauritanienne sont encore des esclaves par ascendance’’, a-t-il encore soutenu.

‘’Les harratines sont des personnes attachées à la famille des maitres. Ils n’ont pas le droit à l’éducation, ils n’ont pas le droit au mariage sauf par l’autorisation du maitre. Les biens à la propriété s’exerce entre eux comme des biens meubles’’ a ajouté Biram Dah Abeid, mettant en exergue une ‘’pratique inhumaine’’.

Pour lui, cette lutte ne peut pas aboutir sauf si elle continue de s’inscrire dans un cadre pacifique non violente et adossée sur le droit international.

‘’Les pratiques sur ces personnes sont des pratiques inhumaines et dégradantes qui sont les viols, la castration. Dans le code d’esclavage toujours en vigueur en Mauritanie, le maître a le droit de vie et de mort sur son esclave et il exerce sur lui tous les droits de propriétés’’ a encore regretté Biram Dah Abeid qui dit bénéficier du soutien des organisations internationales dans la lutte anti-esclavagiste, mais reste toutefois inquiet quand au silence des Etats africains face à cette pratique.

‘’Des organisations internationales des droits de l’homme de part le monde ont pris position des faits en Mauritanie et ont soutenu les mouvements anti-esclavagistes. Il y a des gestes qui restent encore timide mais quand même ce sont des gestes qui viennent des pays occidentaux, des nations unies (…)’’, s’est-il félicité.

Mais, a dénoncé Biram Dah Abeid, ‘’l’absence grave, criante, choquante et sidérante de l’Union africaine et de la Commission de des droits de l’homme et des peuples des différents Etats africains qui ont des rapports avec l’Etat mauritanien’’ et gardent un ‘’silence complice, coupable et ne veulent pas jouer le rôle qu’ils doivent jouer c’est-à-dire combattre l’esclavage’’.

Pour lui ‘’il est temps que les africains prennent leur responsabilité pour dire non à l’esclavage des africains en Mauritanie, non au racisme en Mauritanie car nous sommes dans la décennie qui est nommée par les Etats-unis comme étant la décennie des droits des personnes d’ascendance africaine. Il est paradoxale que le continent noir continue à tolérer dans son flan ouest un apartheid, un état d’esclavage antique en Mauritanie’’.

Malgré l’abolition de l’esclavage en Mauritanie en 1981, le phénomène de l’esclavage ascendant et domestique est encore pratiqué dans ce pays. Biram Dah Abeid figure emblématique de la lutte contre l’esclavage dans son pays a été condamné en appel à 2 ans de prison puis relâché en Mai dernier.
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APA-Abidjan (Côte d'Ivoire)
Le Président de l’ONG Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) Biram Ould Dah Abeid, de passage à Abidjan a dénoncé dans un entretien à APA,jeudi, le silence ‘’choquant, coupable et complice’’ de l’Union africaine et des Etats africains sur la situation de l’esclavage en Mauritanie.

Selon lui, la situation des droits de l’homme en Mauritanie est ‘’très catastrophique’’ parce qu’elle est caractérisée par la chasse systématique de tous les défenseurs des droits de l’homme surtout les militants anti-esclavagistes.

‘‘Il y a des dizaines de défenseurs des droits de l’homme qui sont arrêtés, torturés, condamnés lourdement pour le seul crime d’avoir milité contre les pratiques esclavagistes dont souffre 20% de la population mauritanienne’’ a-t-il déploré.

En tournée de sensibilisation africaine pour l’abolition de l’esclavage ascendante et sous toutes ses formes et du racisme en Afrique, particulièrement en Mauritanie Biram Dah Abeid a rencontré la société civile ivoirienne avec qui il a eu des échanges enrichissants.

‘’Les actions que j’ai initiées avec la société civile Ivoirienne visent à sensibiliser l’Afrique sur le fait que l’esclavage n’est pas encore terminé, surtout l’esclavage orientale c’est-à-dire la traite arabo musulmane’’, a-t-il expliqué.

Cette sensibilisation, a poursuivi Biram Dah Abeid, vise également l’opinion publique africaine, la société civile, des décideurs africains sur la pérennité de l’esclavage par ascendance en Mauritanie. A l’en croire, l’esclavage en Mauritanie a un caractère ethnique et racial parce qu’ il vise à réduire les noirs en esclave dans le cadre des relations sociales avec la communauté arabo berbère minoritaire, mais dominante en Mauritanie’’.

‘’En Mauritanie une communauté des esclaves appelée les harratines qui sont le fruit de l’assujetion des tribus arabo berbère, d’une partie de la communauté noire autochtone s’identifient par le nom harratine c’est -à- dire fils d’esclave et descendant d’esclave. Ils représentent plus de 50% de la population mauritanienne, mais 30% de ces 50% c’est-à-dire 20% de la population mauritanienne sont encore des esclaves par ascendance’’, a-t-il encore soutenu.

‘’Les harratines sont des personnes attachées à la famille des maitres. Ils n’ont pas le droit à l’éducation, ils n’ont pas le droit au mariage sauf par l’autorisation du maitre. Les biens à la propriété s’exerce entre eux comme des biens meubles’’ a ajouté Biram Dah Abeid, mettant en exergue une ‘’pratique inhumaine’’.

Pour lui, cette lutte ne peut pas aboutir sauf si elle continue de s’inscrire dans un cadre pacifique non violente et adossée sur le droit international.

‘’Les pratiques sur ces personnes sont des pratiques inhumaines et dégradantes qui sont les viols, la castration. Dans le code d’esclavage toujours en vigueur en Mauritanie, le maître a le droit de vie et de mort sur son esclave et il exerce sur lui tous les droits de propriétés’’ a encore regretté Biram Dah Abeid qui dit bénéficier du soutien des organisations internationales dans la lutte anti-esclavagiste, mais reste toutefois inquiet quand au silence des Etats africains face à cette pratique.

‘’Des organisations internationales des droits de l’homme de part le monde ont pris position des faits en Mauritanie et ont soutenu les mouvements anti-esclavagistes. Il y a des gestes qui restent encore timide mais quand même ce sont des gestes qui viennent des pays occidentaux, des nations unies (…)’’, s’est-il félicité.

Mais, a dénoncé Biram Dah Abeid, ‘’l’absence grave, criante, choquante et sidérante de l’Union africaine et de la Commission de des droits de l’homme et des peuples des différents Etats africains qui ont des rapports avec l’Etat mauritanien’’ et gardent un ‘’silence complice, coupable et ne veulent pas jouer le rôle qu’ils doivent jouer c’est-à-dire combattre l’esclavage’’.

Pour lui ‘’il est temps que les africains prennent leur responsabilité pour dire non à l’esclavage des africains en Mauritanie, non au racisme en Mauritanie car nous sommes dans la décennie qui est nommée par les Etats-unis comme étant la décennie des droits des personnes d’ascendance africaine. Il est paradoxale que le continent noir continue à tolérer dans son flan ouest un apartheid, un état d’esclavage antique en Mauritanie’’.

Malgré l’abolition de l’esclavage en Mauritanie en 1981, le phénomène de l’esclavage ascendant et domestique est encore pratiqué dans ce pays. Biram Dah Abeid figure emblématique de la lutte contre l’esclavage dans son pays a été condamné en appel à 2 ans de prison puis relâché en Mai dernier.
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Selon lui, la situation des droits de l’homme en Mauritanie est ‘’très catastrophique’’ parce qu’elle est caractérisée par la chasse systématique de tous les défenseurs des droits de l’homme surtout les militants anti-esclavagistes.

‘‘Il y a des dizaines de défenseurs des droits de l’homme qui sont arrêtés, torturés, condamnés lourdement pour le seul crime d’avoir milité contre les pratiques esclavagistes dont souffre 20% de la population mauritanienne’’ a-t-il déploré.

En tournée de sensibilisation africaine pour l’abolition de l’esclavage ascendante et sous toutes ses formes et du racisme en Afrique, particulièrement en Mauritanie Biram Dah Abeid a rencontré la société civile ivoirienne avec qui il a eu des échanges enrichissants.

‘’Les actions que j’ai initiées avec la société civile Ivoirienne visent à sensibiliser l’Afrique sur le fait que l’esclavage n’est pas encore terminé, surtout l’esclavage orientale c’est-à-dire la traite arabo musulmane’’, a-t-il expliqué.

Cette sensibilisation, a poursuivi Biram Dah Abeid, vise également l’opinion publique africaine, la société civile, des décideurs africains sur la pérennité de l’esclavage par ascendance en Mauritanie. A l’en croire, l’esclavage en Mauritanie a un caractère ethnique et racial parce qu’ il vise à réduire les noirs en esclave dans le cadre des relations sociales avec la communauté arabo berbère minoritaire, mais dominante en Mauritanie’’.

‘’En Mauritanie une communauté des esclaves appelée les harratines qui sont le fruit de l’assujetion des tribus arabo berbère, d’une partie de la communauté noire autochtone s’identifient par le nom harratine c’est -à- dire fils d’esclave et descendant d’esclave. Ils représentent plus de 50% de la population mauritanienne, mais 30% de ces 50% c’est-à-dire 20% de la population mauritanienne sont encore des esclaves par ascendance’’, a-t-il encore soutenu.

‘’Les harratines sont des personnes attachées à la famille des maitres. Ils n’ont pas le droit à l’éducation, ils n’ont pas le droit au mariage sauf par l’autorisation du maitre. Les biens à la propriété s’exerce entre eux comme des biens meubles’’ a ajouté Biram Dah Abeid, mettant en exergue une ‘’pratique inhumaine’’.

Pour lui, cette lutte ne peut pas aboutir sauf si elle continue de s’inscrire dans un cadre pacifique non violente et adossée sur le droit international.

‘’Les pratiques sur ces personnes sont des pratiques inhumaines et dégradantes qui sont les viols, la castration. Dans le code d’esclavage toujours en vigueur en Mauritanie, le maître a le droit de vie et de mort sur son esclave et il exerce sur lui tous les droits de propriétés’’ a encore regretté Biram Dah Abeid qui dit bénéficier du soutien des organisations internationales dans la lutte anti-esclavagiste, mais reste toutefois inquiet quand au silence des Etats africains face à cette pratique.

‘’Des organisations internationales des droits de l’homme de part le monde ont pris position des faits en Mauritanie et ont soutenu les mouvements anti-esclavagistes. Il y a des gestes qui restent encore timide mais quand même ce sont des gestes qui viennent des pays occidentaux, des nations unies (…)’’, s’est-il félicité.

Mais, a dénoncé Biram Dah Abeid, ‘’l’absence grave, criante, choquante et sidérante de l’Union africaine et de la Commission de des droits de l’homme et des peuples des différents Etats africains qui ont des rapports avec l’Etat mauritanien’’ et gardent un ‘’silence complice, coupable et ne veulent pas jouer le rôle qu’ils doivent jouer c’est-à-dire combattre l’esclavage’’.

Pour lui ‘’il est temps que les africains prennent leur responsabilité pour dire non à l’esclavage des africains en Mauritanie, non au racisme en Mauritanie car nous sommes dans la décennie qui est nommée par les Etats-unis comme étant la décennie des droits des personnes d’ascendance africaine. Il est paradoxale que le continent noir continue à tolérer dans son flan ouest un apartheid, un état d’esclavage antique en Mauritanie’’.

Malgré l’abolition de l’esclavage en Mauritanie en 1981, le phénomène de l’esclavage ascendant et domestique est encore pratiqué dans ce pays. Biram Dah Abeid figure emblématique de la lutte contre l’esclavage dans son pays a été condamné en appel à 2 ans de prison puis relâché en Mai dernier.
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