مـــــــــبـــــــادرة
إنـبــعـــاث الحــــركة الانعــــــــــتـــــــاقـــــــــية
INITIATIVE
DE RÉSURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE EN MAURITANIE
IRA
- Mauritanie
Message: De
Biram Dah Abeid à Mohamed Ould Abdel Aziz et sa clientèle,
ce
qui suit à comme but de vous faciliter la tâche et de vous aider à prononcer le
verdict du 17 mai 2016.
Il y a maintenant plus d'une
décennie que l'usurpateur de pouvoir, Mohamed Ould Abdel Aziz, s'échine à me
faire changer d'avis, à abandonner mes convictions morales et mes engagements politiques.
Pour arriver à ses fins, le despote non
éclairé Ould Abdel Aziz n'eut de cesse de mobiliser la clique malfaisante et
vorace qui l'entoure, composée de politicards véreux Bidhane, de mercenaires vils Hratine et de
pseudo Uléma de cour plus préoccupés par le fond de leur poche que par dire la
loi d'Allah, grand et miséricordieux.
Ainsi, quand le chef de l'Etat
mauritanien se persuada de ma ferme volonté de créer le mouvement
abolitionniste "IRA", il en interdit la légalisation, me démit de mon
modeste poste de conseiller de la Commission des Droits de l'Homme, me radia de
la fonction publique puis confectionna contre moi des dossiers judiciaires montés de toutes pièces avec lesquels, il
finit par m'envoyer en prison à la suite de simulacres de procès dont les
verdicts ont toujours été connus d'avance.
Ces persécutions ont toujours été
précédées et accompagnées de campagnes de diffamations et de dénigrements
orchestrées par les services de renseignements nationaux et appuyées par des
organes de presse écrite et audiovisuelle à la solde du pouvoir, par les
associations de pseudo d'Uléma et pseudo
Imams usant et abusant de toutes les tribunes que l'Etat met à leur disposition
mais aussi par les juges et les tribunaux.
Aussi, le gouvernement du despote
non éclairé au pouvoir, appuyé par ses
services de renseignements et son réseau d'ambassades, ont-ils déclaré une
guerre officielle et ouverte, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du
pays, dont l'objectif unique est la liquidation de Biram Dah Abeid, le
bâillonnement de l'organisation IRA,
l'extinction du souffle d'espoir qu'elle commence à insuffler jusqu'au
plus profond des cœurs des masses des opprimés et l'arrêt définitif de son
ascension dans l'opinion publique internationale. Cette guerre s'est aussi
matérialisée par des manœuvres successives de déstabilisation, d'orchestration
de scission et de démembrement avec les résultats dont les Mauritaniens ont été
témoins et qui sont, à chaque fois, un échec lamentable.
En dépit de toutes ces misères que
le pouvoir s'évertue à lui faire, IRA n'a cessé de progresser, de gagner en
charisme et en notoriété aussi bien au sein de la population mauritanienne
qu'au niveau international avec la cascade de prix, de distinctions et de
marques d'honneur et d'estime que lui témoignent les organisations et les
institutions internationales mais aussi
les pays, les villes et les simples citoyens du monde.
A l'occasion des élections
présidentielles de 2014, le régime de Ould Abdel Aziz pensait, avec sa naïveté
habituelle, tenir une occasion rare de ternir notre image auprès de la
population et, par la même occasion, mettre fin aux espoirs que nous avons commencé à y susciter.
Grâce à la volonté du Très haut et
en dépit de l'embargo financier et juridique qu'on nous a imposés, en dépit
de l'embargo religieux dont l'une des
armes les plus redoutable est notre excommunication par des pseudo Uléma aux
services tarifés et malgré le lynchage médiatique, raciste et systématique dont
nous étions l'objet malgré tous ces obstacles, nous avons réussi à lever et à
entretenir une vague de sympathie et d'adhésion à notre cause et ce jusque dans
les villages les plus reculés du pays.
Il n'y a pas de preuve plus
éloquente de la popularité de notre discours et de l'adhésion des Mauritaniens
à nos thèses que l'acharnement dont avait fait preuve l'usurpateur Ould Abdel
Aziz pour nous asphyxier financièrement, assécher nos sources de revenu et nous
empêcher de transporter nos assesseurs alors que lui s'adonnait à la plus
grande fraude électorale de l'histoire de la Mauritanie.
Le
dernier acte de cette mauvaise pièce de théâtre que joue le chef de l'Etat
mauritanien et dont la trame de fond est notre marginalisation et l'occultation
du message de notre organisation, fut notre arrestation lors de ce qu'il est
convenu d'appeler "la caravane Boghé-Rosso" puis notre jugement lors
d'une parodie de procès et notre emprisonnement pour deux années fermes dans
des conditions inhumaines et dégradantes.
Du
fond de cette lugubre cellule de la prison civile de Nouakchott, je cris au
visage du chef de l'Etat, Mohamed Ould Abel Aziz, que je ne faiblirai jamais,
que je ne ploierai jamais et que j'ai encore suffisamment de ressources morales
et corporelles pour combattre le système raciste, esclavagiste et despotique
dont il est la tête malfaisante. Mes convictions et mes principes sont intacts
et ma volonté totale de me battre de l'intérieur de la prison ou de l'extérieur
et ce jusqu'à délivrer de ton emprise, les Mauritaniens que tu maintiens dans
cette grande prison qu'est devenue, sous ton règne, la Mauritanie.
Je
puis t'affirmer ici, à toi et à la clique qui te sert de laudateurs, que je
n'attends rien de toi, ni avant le 17
mai 2016, ni pendant cette journée là et encore moins après. Je ne me sens pas concerné par tes verdicts
que je ne reconnais pas. Alors, que ce soit deux ans, dix ans ou vingt ans, il
n'y aura d'alternative à la confrontation, à l'intérieur ou à l'extérieur de la
prison.
Nous
proposons et Allah dispose.
Nouakchott,
le 15 mai 2016
Biram
Dah Abeid
liberez biram
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