Fin de la prise d’otage
des abolitionnistes Mauritaniens après avoir
passé 19 mois en prison illégalement sur la seule volonté de satisfaire
les désirs esclavagistes et racistes d’un haineux aigris négrophobe général putschiste
qui ne recule devant rien pour maintenir l’hégémonie raciale des maures sur les
noirs Mauritaniens. Jamais un chef d’état mauritanien n’a aussi osé afficher publiquement
son mépris total vis-à-vis d’une frange de la population Mauritanienne victime
de l’esclavage maure qui compose l’ensemble des Haratine aujourd’hui. Le
discours du général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz à Néma le 03 Mai 2016 atteste
sa haine envers la composante haratine et raisonnera longtemps dans nos esprits
comme un tamtam endiablé battu par un raciste primitif dans une puanteur inégalée
d’une haine aveugle contre les Haratine, l’homme noir mauritanien en général dans un
orgueil déconcertant qu’on ne pouvait prévoir ni imaginer venant des tribunes
officielles du sommet d’un état qui se respecte.
Le général Aziz qui
est venu par un putsch doit être destitué le plutôt possible, l’homme ne se considère
pas comme président de tous les mauritaniens mais président des aristocrates
esclavagistes maures pis il constitue le premier danger public pour l’unité et la cohésion
sociale de la république islamique de Mauritanie. L’état Mauritanien doit être
poursuivi pour acte terroriste, enlèvement et séquestration des citoyens sur du
faux et usage de faux dans le but de provoquer une instabilité nationale voire
sous-régionale dans l’Afrique de l’Ouest.
Les otages
abolitionnistes Biram Dah Ould Abeid, Brahim Ould Bilal et toutes autres victimes
doivent être indemnisées pour préjudice physique et moral qu’ils ont subis.
Tout manifestant, commerçant qui a été blessé ou respiré durant ces 19 mois de répression
sauvage dans le pays doit être indemnisé par l’état mauritanien quelque soit le
coût élevé de la facture. Le collectif des avocats à l’intérieur et à l’international
doit s’autosaisir du dossier pour répliquer à l’irresponsabilité de l’état
Mauritanie, on ne gouverne pas un pays selon les bonnes ou mauvaises humeurs d’un
putschiste au détriment des lois, textes et procédures.
Un toilettage profond
dans le rang des magistrats, procureurs, gouverneurs régionaux et des enquêteurs
de la police ou gendarmerie doit être fait. Un pays ne peut être gouvernable
sur du faux et usage de faux sans risque de basculer dans une guerre civile.
Cette perversité dans la logique que vos idées ou discours nous plaisent pas
pis hop on invente des mensonges pour
vous envoyer à la morgue à petit feu en criant je suis démocrate doit cesser. Durant
toute la procédure, nous avons dénoncé les vices- de procédures, les mensonges
des fonctionnaires en vain, des procureurs qui refusent de transmettre des décisions
judiciaires à leur hiérarchie donc on ne peut plus parler d’un état de droit mais l’anarchie totale qui règne en maitre.
Réaction : Me Brahim Ould Ebetty, avocat
membre du collectif de défense de Biram Dah Ould Abeid et Brahim Ould Billal, a réagi après l’annonce de la décision de la cour suprême.
« La Cour Suprême a annulé la décision, au motif que le tribunal de Rosso et la Cour d’appel d’Aleg, se sont fondés sur une mauvaise qualification des faits, qui permettent l’emprisonnement de deux ans. La Cour Suprême retient que la qualification ne peut être faite, que sur la base d’une disposition du code pénal, qui ne permet qu’une détention d’une période d’un an. De ce chef, la Cour Suprême annule la décision. Mais dès lors que les détenus ont déjà fait plus d’un an, la Cour Suprême a ordonné leur libération immédiatement. Elle ordonne au procureur général de les remettre en liberté. Ce qui veut dire quoi ? Nous sommes aujourd’hui devant une situation assez intéressante. La Cour Suprême dénonce les décisions rendues par le tribunal de Rosso et par la Cour d’appel d’Aleg. J’ai toujours dit d’ailleurs que cette cour d’appel est une juridiction créée pour la circonstance, pour exécuter les ordres.
Aujourd’hui, la Cour Suprême s’est ressaisie. Espérons qu’elle continuera à le faire, pour qu’en Mauritanie il n’y ait pas de délit d’opinion. Biram et Brahim sont des détenus d’opinion. Ils ont tout simplement décrié un phénomène banni de par le monde et qui continue à exister encore en Mauritanie qu’est l’esclavage. Il avait organisé une caravane le long de la vallée, pour dénoncer l’esclavage dans le domaine foncier. Et voila, ils ont été arrêtés parce que les autorités ne voulaient pas d’eux. Aujourd’hui, la Mauritanie à travers la Cour Suprême, s’est ressaisie pour mettre fin à la détention de détenus d’opinion.
Je pense que tant que la justice n’est pas indépendante dans notre pays, je demeure perplexe. Parce que ce qui permet à la Cour Suprême de jouer pleinement son rôle, c’est qu’elle soit réellement indépendante. Donc, nous avons encore du chemin à parcourir, parce que la question centrale en Mauritanie, c’est une réelle séparation des pouvoirs. Cette séparation des pouvoirs est encore très embryonnaire, en ce sens que l’exécutif est prédominant dans tous les secteurs. Tant que l’exécutif ne se démarque pas nettement et laisse la justice remplir son rôle, nous resterons toujours dans cette situation. Mais quand même en tant qu’avocat, mon espoir et mon aspiration c’est que cette indépendance s’assume pleinement. Il faut que les magistrats prennent en main leur indépendance garantie par la Constitution et par le statut de la magistrature. Ils doivent arracher ce droit. Mais vous savez je suis dans une situation très gênante quand nous voyons le bâtonnier et le conseil de l’ordre qui organisent une conférence de presse pour crier leur allégeance à l’exécutif et se lancer dans la même direction que les ministres et chefs de la majorité. C’est une situation difficile, surtout que notre barreau a toujours été combatif. Aujourd’hui, malheureusement notre barreau est entrain de glisser vers la dépendance, vers l’allégeance au pouvoir exécutif. »
« La Cour Suprême a annulé la décision, au motif que le tribunal de Rosso et la Cour d’appel d’Aleg, se sont fondés sur une mauvaise qualification des faits, qui permettent l’emprisonnement de deux ans. La Cour Suprême retient que la qualification ne peut être faite, que sur la base d’une disposition du code pénal, qui ne permet qu’une détention d’une période d’un an. De ce chef, la Cour Suprême annule la décision. Mais dès lors que les détenus ont déjà fait plus d’un an, la Cour Suprême a ordonné leur libération immédiatement. Elle ordonne au procureur général de les remettre en liberté. Ce qui veut dire quoi ? Nous sommes aujourd’hui devant une situation assez intéressante. La Cour Suprême dénonce les décisions rendues par le tribunal de Rosso et par la Cour d’appel d’Aleg. J’ai toujours dit d’ailleurs que cette cour d’appel est une juridiction créée pour la circonstance, pour exécuter les ordres.
Aujourd’hui, la Cour Suprême s’est ressaisie. Espérons qu’elle continuera à le faire, pour qu’en Mauritanie il n’y ait pas de délit d’opinion. Biram et Brahim sont des détenus d’opinion. Ils ont tout simplement décrié un phénomène banni de par le monde et qui continue à exister encore en Mauritanie qu’est l’esclavage. Il avait organisé une caravane le long de la vallée, pour dénoncer l’esclavage dans le domaine foncier. Et voila, ils ont été arrêtés parce que les autorités ne voulaient pas d’eux. Aujourd’hui, la Mauritanie à travers la Cour Suprême, s’est ressaisie pour mettre fin à la détention de détenus d’opinion.
Je pense que tant que la justice n’est pas indépendante dans notre pays, je demeure perplexe. Parce que ce qui permet à la Cour Suprême de jouer pleinement son rôle, c’est qu’elle soit réellement indépendante. Donc, nous avons encore du chemin à parcourir, parce que la question centrale en Mauritanie, c’est une réelle séparation des pouvoirs. Cette séparation des pouvoirs est encore très embryonnaire, en ce sens que l’exécutif est prédominant dans tous les secteurs. Tant que l’exécutif ne se démarque pas nettement et laisse la justice remplir son rôle, nous resterons toujours dans cette situation. Mais quand même en tant qu’avocat, mon espoir et mon aspiration c’est que cette indépendance s’assume pleinement. Il faut que les magistrats prennent en main leur indépendance garantie par la Constitution et par le statut de la magistrature. Ils doivent arracher ce droit. Mais vous savez je suis dans une situation très gênante quand nous voyons le bâtonnier et le conseil de l’ordre qui organisent une conférence de presse pour crier leur allégeance à l’exécutif et se lancer dans la même direction que les ministres et chefs de la majorité. C’est une situation difficile, surtout que notre barreau a toujours été combatif. Aujourd’hui, malheureusement notre barreau est entrain de glisser vers la dépendance, vers l’allégeance au pouvoir exécutif. »
Copie en Image Décision de la cour suprême de Nouakchott qui libère les abolitionnistes commenté par Me Brahim Ould Ebetty.
Diko
hanoune
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