Biram Dah Ould Abeid et Brahim Ould Bilal ont été libérés finalement après 19 mois de calvaires en martyrs abolitionnistes, des détentions illégales, arbitraires que la cour suprême vient de confirmer. Nous remercions et félicitons tous les partenaires et sympathisants de la cause abolitionniste des Mauritaniens.
Nos remerciements au collectif des avocats qui était en première ligne, aux partis politiques et la société civile. Quand des hauts fonctionnaires de l’état affiliés au ministère de la justice ne lisent plus la loi ni les textes de lois sur la seule volonté de satisfaire les désirs d’un haineux faux général putschiste, cela veut dire clairement que nous ne vivons plus dans un pays sûr. On peut décapiter des citoyens innocents sur du faux.
Les mêmes fonctionnaires zélés ont condamné à mort sur des fausses accusations, le jeune Mohamed Cheikh Ould Moukheitir qui doit être libéré immédiatement par le terroriste Aziz.
Mauritanie: libération du militant antiesclavagiste, Biram Abdeid
ALAKHBAR (Nouakchott) : « La Cour suprême de Nouakchott a cassé ce mardi la condamnation à 2 ans de prison du militant des Droits de l’homme Biram Dah Abeid et de son vice-président, Brahim Ould Bilal, dans l’organisation antiesclavagiste IRA.
La Cour suprême a précisé que la période de détention de Biram ne devait pas dépasser 12 mois, qualifiant de «fausses» les appréciations du tribunal de première instance de Rosso, en janvier dernier 2015, et de la Cour d’appel d’Aleg, en août de la même année.
Biram Dah Abeid et son vice-président ont été condamnés le 15 janvier 2015 à deux ans de prison pour « appartenance à une organisation non reconnue » et « rébellion ».
Le militant antiesclavagiste a été arrêté le 11 novembre 2014 à Rosso (Sud) parmi d’autres défenseurs des Droits humains suite à l’organisation d’une caravane contre «l’esclavage foncier» et «l’expropriation» des terres que subiraient les populations du sud du pays.
Lauréat du Prix des Nations unies pour les Droits de l’homme 2013, Biram Dah Abeid est arrivé en deuxième position aux élections présidentielle de juin 2014. »
Diko hanoune
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