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dimanche 29 mai 2016

Clip Poétique l’artiste soninké Yimbi Kumma sur La Féodalité et inégalité.



La transcription de ces belles paroles poétiques mérite d’être partagée



« Nous les Guidumakhanko, nous sommes fatigués, nous avons la honte mais on ne le dit pas aux gens la cause. Mais  aujourd’hui moi Yimbi Kumma,  je vais tirer cette couverture qui couvre nos souffrances qui met à l’abri des regards nos souffrances, devant la vérité, je n’aurai pas peur ni honte; je ne recule pas, vous n’avez jamais pensé à ce jour, qu’un jeune homme viendra mettre à nu vos  mensonges.



Hé toi le Hayaninké, Botokholoké, vous êtes allés dire au pouvoir le Guidumakha est votre propriété ; vous reposez vos mensonges sur quoi ? Vous n’arrivez pas à éduquer vos familles ni  à les contrôler comment pouvez vous posséder le Guidumakha ?  Vous n’avez pas honte ni ne réfléchissez, Vous vous prenez comme les fils des marabouts, chefs de villages pendant que vous passez votre temps à  courir derrière les politiques maures pour être leurs esclaves politiques. Vous nous avez divisés au sein de nous mêmes en Komo « esclaves », Hooro «  nobles », Modiini « Marabouts et Gnakhamala «  griots, forgerons etc.. » En plus vous dites que les Komo et Gnakhamala ne peuvent pas diriger, moi je n’ai pas compris cela puisque nous sommes tous des musulmans égaux devant Dieu. Tout ça n’est que l’obscurantisme et l’ignorance.



Vous avez vendu le Guidumakha et la Mauritanie avec les maures.  Hé toi le Hayaninké, 30 ans au gouvernement, quel projet as-tu réalisé pour  Dafort ? Hé toi Botokholonké, cela fait plus de 30 ans au gouvernement, quel projet  as-tu réalisé pour Tachott ? Dès qu’il y a d’élections, vous devenez les grands griots dans le Guidumakha pour tromper les vieilles personnes âgées illettrées.  



A la fin des élections, vous disparaissez mais tout ça va finir avec la nouvelle génération décomplexée contre votre volonté.  Nous les Soninko, nous refusons de voir l’homme véridique ni  de l’écouter, nous vénérons le plus grand menteur, celui qui  nous trompe  qu’on prend comme un savant et lui courrons après  »



Vraiment c’était osé, rien à rajouter. Bonne continuation à cette voix émotionnelle unique dans le Soninkara.







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