La
transcription de ces belles paroles poétiques mérite d’être partagée
« Nous
les Guidumakhanko, nous sommes fatigués, nous avons la honte mais on ne le dit
pas aux gens la cause. Mais aujourd’hui moi Yimbi Kumma, je vais
tirer cette couverture qui couvre nos souffrances qui met à l’abri des regards
nos souffrances, devant la vérité, je n’aurai pas peur ni honte; je ne recule
pas, vous n’avez jamais pensé à ce jour, qu’un jeune homme viendra mettre à nu
vos mensonges.
Hé toi le
Hayaninké, Botokholoké, vous êtes allés dire au pouvoir le Guidumakha est votre
propriété ; vous reposez vos mensonges sur quoi ? Vous n’arrivez pas
à éduquer vos familles ni à les contrôler comment pouvez vous posséder le
Guidumakha ? Vous n’avez pas honte ni ne réfléchissez, Vous vous
prenez comme les fils des marabouts, chefs de villages pendant que vous passez
votre temps à courir derrière les politiques maures pour être leurs
esclaves politiques. Vous nous avez divisés au sein de nous mêmes en Komo
« esclaves », Hooro « nobles », Modiini « Marabouts
et Gnakhamala « griots, forgerons etc.. » En plus vous dites que les
Komo et Gnakhamala ne peuvent pas diriger, moi je n’ai pas compris cela puisque
nous sommes tous des musulmans égaux devant Dieu. Tout ça n’est que
l’obscurantisme et l’ignorance.
Vous avez
vendu le Guidumakha et la Mauritanie avec les maures. Hé toi le
Hayaninké, 30 ans au gouvernement, quel projet as-tu réalisé pour
Dafort ? Hé toi Botokholonké, cela fait plus de 30 ans au
gouvernement, quel projet as-tu réalisé pour Tachott ? Dès qu’il y a
d’élections, vous devenez les grands griots dans le Guidumakha pour tromper les
vieilles personnes âgées illettrées.
A la fin des
élections, vous disparaissez mais tout ça va finir avec la nouvelle génération
décomplexée contre votre volonté. Nous les Soninko, nous refusons de voir
l’homme véridique ni de l’écouter, nous vénérons le plus grand menteur,
celui qui nous trompe qu’on prend comme un savant et lui courrons
après »
Vraiment
c’était osé, rien à rajouter. Bonne continuation à cette voix émotionnelle
unique dans le Soninkara.
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