Translate

lundi 31 janvier 2011

Ould Abel Aziz est-il entrain de réussir là où Taya a échoué?




On appelle  ça cassé le nègre par le nègre. Ould Abel Aziz est-il entrain de réussir là où  Taya a échoué? Une prière  avec ces bottes à Kaédi et les nègres se bousculent, curieux non? Assez de bobards sur les flam. Chers amis épargnez le lecteur lambda de votre linge sale  qui doit être réglé normalement en privé au lieu de le faire en public. Je pense sincèrement que le mouvement flam n'a pas peur des critiques. Un mouvement que certains qualifient grossièrement d'inerte mais dérangeant surtout qui empêche le pouvoir et certains nègres de dormir? Arrêtez un peu le cinéma, le film est passé  et repassé plusieurs fois sans succès, stop. Les nègres de services peuvent quémander leurs biscuits tout en collant la paix aux autres. J’entends les bruits des casseroles vides tous les jours venant de Nouakchott, il n'y a plus de miettes à ramasser. Vous renforcez le système hégémonique au lieu de le détruire. Beaucoup d'entre vous doivent certaines choses aux flam, n'en déplaise à cette armée d'hypocrite qui n'a guère le courage de s'identifier et dire ouvertement les reproches aux concernés. Nous avons d'autres chats à fouetter, laissez tomber ce débat qui nous avance pas. Si vous avez des muscles, sortez-les pour libérer nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre dernier. Si vous souhaitez un changement radical et réel, sachez  Messieurs ça ne peut se faire sans le concours de tous. Les flam n'ont jamais été les ennemis de la Mauritanie à plus forte raison d'être une menace pour n'importe quel mouvement  de libération des noirs victimes d’injustices .Il faut reconnaitre sans ce mouvement, qui aurait défendu le dossier  des déportés et les exécutions sommaires des militaires négro mauritaniens avec bec et ongle?  Je sais que C'est trop facile de lever la main aujourd'hui en disant moi, moi, moi mais.......la réalité est que certains nègres de service  ont été plus virulents dans le dénie de l'identité des déportés que Ould Taya lui même. J’ai toujours  en mémoire ces 4x4 toutes neuves ,au bord desquelles les fils vendu du fouta Toro qui sillonnent les régions du fleuve pour dire qu'il n'y a jamais eu de déportation distribuant des liasses de billets aux chefs de villages, imams, griots etc.... grâce à la persévérance des flam, ils n'ont pu réussir leur sale mission. Oui il n'y a plus de tabou sur le dossier des déportés, grâce à qui à votre avis? Oui tout le monde a repris le slogan des flam pour se faire une petite place au soleil, que ça soit partis politiques ou simple  amateur politicien, tous sans exception en commençant par Ould Abdel Aziz  lui même lors collez nous la paix. Les Flam ont des beaux jours devant eux, courage  camarades et la lutte continue.


Diko hanoune

samedi 29 janvier 2011

INITIATIVE DE RESURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONISTE EN MAURITANIE (IRA-Mauritanie)



                                                                           
     Communiqué
Nous avons appris avec stupeur la libération d’Oumoulmoumine mint BAKAR VALL, décision prise en flagrante violation du Droit mauritanien qui l’avait bien condamnée à six mois de prison ferme.
En effet, sa condamnation pour exploitation de mineurs était déjà en soit une fuite en avant de la Justice mauritanienne qui continue à refuser d’instruire des dossiers pour des pratiques esclavagistes malgré le caractère évident des cas, jusque-là présentés par les organisations de défense de Droits humains.         
Par ailleurs, IRA-Mauritanie dénonce avec force la complaisance de la Justice mauritanienne avec les groupes esclavagistes et lance un appel aux militants des Droits de l’Homme à rester soudés et vigilants pour une rupture totale avec la logique d’impunité des esclavagistes.  

Fait, le 29 janvier 2011

                                                         Le Bureau Exécutif


مبادرة انبعاث الحركة الانعتاقية بموريتانيا
(إيرا موريتانيا)
بيـــــان
تلقينا بالأمس الخميس الموافق لــ28 يناير 2011 نبأ إطلاق صراح المدانة (أم المؤمنين منت بكار فال)، وذلك في تطور مفاجئ وبالغ الخطورة حيث كشف عن تلاعب فاضح بالعدالة، كما يثبت للجميع أن الحقوق لا زالت تتعرض للانتهاك بموريتانيا، ويتضح المثال على ذلك من خلال الافراج غير المتوقع عن هذه المدانة التي سبق وأن حكم عليها بالسجن ستة أشهر نافذة، منذ أقل من أسبوعين.
إن إدانة (أم المؤمنين منت بكار فال)، أصلا، بتهمة استغلال قاصرات، يكشف من جديد عن امتناع القضاء الموريتاني عن متابعة ملف المدانة المبلغ عنها من قبل مبادرتنا لأسباب ترتبط بقيامها باستعباد قاصرتين، لا زالتا رهينة حتى الآن لدى الأسياد كما هو مسجل لدى منظمات الدفاع عن حقوق الانسان.
وعلى الصعيد ذاته، يتأكد لنا ضلوع القضاء الموريتانية في التستر على مجموعات الاسترقاق، وبهذه المناسبة ندين بحزم الالتفاف الرسمي غير الأخلاقي على الإدانة السابقة الصادرة بحق المفرج عنها. كما  نطلق نداء إلى نشطاء حقوق الانسان للبقاء منتبهين ويقظين لإحداث قطيعة تامة مع عقليات الافلات من العقاب في مجال الممارسات الاستعبادية.

نواذيبو في 29 يناير 2011

المكتب التنفيذي

vendredi 28 janvier 2011

Biram Qualifie cette décision de libération de Mounimnine Mint Bacar Vall de scandale morale et de discrimination raciale

Biram Qualifie cette décision de libération de Mounimnine Mint Bacar Vall de scandale morale et de discrimination raciale
 http://2.bp.blogspot.com/_LFUEVZji1II/S8i0dF13-hI/AAAAAAAAN-Q/5h1RhgJauLA/s1600/23993_1443304121839_1210183208_31321440_6374582_n.jpg
Condamnée à six mois de réclusion ferme par l’une des cours de la justice pour exploitation de mineures, Mouloumnine Mint Bacar Vall vient d’être remise en liberté par les autorités mauritaniennes. Sa libératin intervient suite à un arrêt de la chambre correctionnelle de la cour d’appel confirmé parla cour suprême.
Comme première réaction à cette libération, le défenseur des droits de l’homme Monsieur Biram Ould Dah Ould Abeïd juge de sa cellule, dans une déclaration accordée jeudi 27 Janvier à l’agence « alakhbar.info »,  cette décision de scandale morale qui montre la discrimination honteuse et sans appel de traitement qui se fait entre les citoyens d’un même pays.
Biram Ould Dah Ould Abeïd a déclaré que : « Les différentes péripéties de cette affaire d’esclavage que nous avons révélée à l’opinion et dont les autorités publiques avaient  été saisies qui ont débuté par notre agression et torture, puis notre enfermement, ensuite le procès de façade de Mint Bacar Vall pour un délit prétendu être l’exploitation des mineures alors qu’en réalité il s’agit de pratique avérée d’esclavage et enfin sa libération par l’axe des appareils judicaire et politique en intelligence ave la minorité arabo-berbère tenant aux pratiques criminelles de l’esclavage ; tout cela confirme que l’Etat mauritanien est un pays de discrimination raciale qui pratique l’apartheid sur les segments assujettis constituée de  la majorité du peuple , en l’occurrence, les esclaves, les anciens esclaves te les négro-africains ».
.
Il a ajouté que « la dénaturation des faits par le procureur de la République, la non application de juridiction par la justice et la libération de l’accusée en dépit d’un son si grave crime contre l’agression de ceux ayant dénoncé en bonne et le forfait de la dame puis leur condamnation injuste dévoile la réalité du régime mauritanien. C’est la preuve qu’il réédite le système blanc de l’Afrique du Sud à Nouakchott devenant un niveau autre Pretoria. Ceci exige alors de tous les activistes libres de tous les ensembles dominés mais aussi des autres justes et responsables des segments arabo-berbères épris de paix et de justice de se mobiliser pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur cette réalité. »

Et de Biram d’affirmer : « Les assujettis et les écrasés doivent désormais se soulever et refuser l’humiliation. Ils doivent consentir les sacrifices susceptibles de leurs restituer leurs droits. Je dis à cette occasion que le pouvoir n’est qu’un tigre en carton. Aucun hypocrite issu des couches dominées n’a, désormais, un prétexte pour pouvoir en justifier la défense du régime. Alors les populations doivent se mobiliser pour le faire chuter. Ils doivent lui faire subir le même sort que celui de l’Afrique du Sud et le régime autoritaire en Tunisie. »

Il a enfin conclu son entretien en disant : « Je vous  affirme que la ségrégation exercée par la justice et l’Etat et l’exécution de la politique de non sanction en faveur des ensembles d’oppression renforce davantage ma détermination pour dire que seuls les vendus sans conscience acceptent le compromis ou la réconciliation avec l’Etat. »

jeudi 27 janvier 2011

L’esclavagiste Mounounnine Mint Bekkar Vall a été libérée

L’esclavagiste  Mounounnine Mint Bekkar Vall a été libérée




Nous mettons à la connaissance du public que l’esclavagiste Mounounnine mint Bekkar Vall, une employée de la banque centrale prise en flagrant délit de pratiques d’esclavage sur mineure le 13 décembre dernier a été libérée par la justice esclavagiste et raciste de la république islamique de Mauritanie aujourd’hui. Cette libération ne surprend pas les abolitionnistes Mauritaniens, on peut dire qu’on s’attendait à cette mauvaise nouvelle. Nous vous Rappelons que les faits ont été dénaturés dès le début  de l’affaire dont l’unique but  est de protéger les esclavagistes et le système esclavagiste. L’objectif de l’état Mauritanien n’est point de lutter contre l’esclavage, mais de combattre les militants abolitionnistes qui dénoncent sans relâche ce crime. Nos camarades sont arbitrairement détenus depuis le 13 décembre 2010 sur des fausses accusations de la police. Ils sont privés de visites, de soins, isolés dans les cellules qui les privent même de la lumière du jour. Nous appelons à la mobilisation générale pour dire non à l’impunité des esclavagistes, non à la subordination de la justice au système esclavagiste Mauritanien. Nous demandons La libération de nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2011 sans condition et leur indemnisation pour le préjudice subi par l’état esclavagiste Mauritanien.

Merci

Diko hanoune

mercredi 26 janvier 2011

Communiqué urgent de A.H.M.E. : Situation des militants anti-esclavagistes en prison

 
 
A.H.M.E. soumet à votre lecture le Communiqué sur la Situation des militants anti-esclavagistes en prison.
Voici le lien :
 
A.H.M.E.
Email : ahme@haratine.com

Interview à la Tribune de Balla TOURE Président par intérim d’IRA – Mauritanie et Secrétaire Exécutif du FLERE




 La Tribune : Plusieurs semaines de détention et un procès à l’issue duquel vous êtes sorti condamné à 6 mois d’emprisonnement avec  sursis. Qu’est-ce que cela peut avoir comme effet immédiat sur votre engagement vous, Biram et les autres?


Balla TOURE : Je voudrais d’abord, au nom de tous les militants et sympathisants de notre mouvement, au nom du Président Biram et à mon nom personnel remercier toutes les personnes qui nous ont apporté leur soutien et se sont joints aux nombreuses voix pour dénoncer notre détention. Les responsables d’ONGs nationales et internationales de défense de Droits de l’Homme et ceux de nombreux partis politiques du pays, dès le début, comme d’une seule voix, ont dénoncé de façon ferme notre arrestation et exigé notre libération rapide et sans conditions. Que tous les braves trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude.
Le procès qui a été organisé, au lieu d’être le notre, a été celui de la Mauritanie, celle de ses autorités qui continuent, malgré l’existence d’une loi criminalisant les pratiques esclavagistes, à tolérer voire encourager les groupes esclavagistes.
Nous sommes innocents. Lors du procès, notre défense l’a prouvé. Elle a, de façon brillante, pointé beaucoup de vices de forme qui ont mis à nu une procédure bâclée avec des accusations infondées et malgré tout, nous avons été condamnés.
Cette condamnation n’ébranlera nullement notre engagement en faveur des Droits de l’Homme en Mauritanie. Que les esclavagistes et leurs soutiens ouvrent les yeux et les oreilles, nous continueront à les attaquer où qu’ils soient en Mauritanie et quelque soit leur protection. Nous les poursuivront jusqu’à leur dernier retranchement et en cela, aucune police, aucune armée ne nous fera peur et sommes prêts à consentir tous les sacrifices que cette noble cause nécessitera.
Après notre libération, mes amis Dah O. BOUSHAB, Mouloud O. BOUBI et moi-même, accompagnés des autres membres de la Direction de notre mouvement, avons été à la rencontre des militants et sympathisants. Nous avons trouvé chez eux une grande détermination à continuer à combattre l’esclavage et toute forme de violation de Droits Humains. Alors, les arrestations et les emprisonnements n’auront pas d’effet sur notre engagement. Continuer à détenir Biram, Cheikh et Aliyine ne fera qu’augmenter notre détermination.
En effet, les questions de Droits Humains se posent avec équité en Mauritanie. Le FLERE, forum dont IRA-Mauritanie est membre fondateur avec cinq autres organisations, a publié le 21 novembre 2010, lors du lancement de ses activités, un document intitulé « Au pays de l’esclavage ou radioscopie d’un racisme d’Etat ». Ce document décrit ce que tout le monde connaît, une Mauritanie où l’esclavage se pratique pendant que les cas avérés présentés aux autorités (administratives, policières et judiciaires) n’aboutissent jamais à des procès, ainsi, il n’y a jamais eu de condamnations. Le document présente une enquête sur la représentativité des communautés du pays dans quelques domaines (gouvernement, administration territoriale, diplomatie, forces armées et de sécurité, éducation nationale, banques commerciales). Ces enquêtes, chiffres à l’appui, ont révélé que la quasi-totalité des pouvoirs en Mauritanie est détenue par la seule communauté beydhan au grand dam des populations noires (hratin, peulh, wolof, soninké et bambara). Je parle de chiffres, allez voir, ce matin même, dans n’importe quel ministère vous trouverez, aux postes de responsabilités (Directeurs, Conseillers aux Ministre ou chargés de missions), un nègre pour dix beydhans.
Vous savez comment vivent les anciens réfugiés rapatriés du Sénégal par l’ANAIR ? Ils sont devenus de nouveaux réfugiés sur leur terre natale, tout ce qu’on leur a promis est devenu du vent.
Alors que les terres continuent à êtres spoliées dans la vallée en faveur d’investisseurs étrangers affiliés à des hommes d’affaires soutenus par des cercles proches du pouvoir, les esclaves et anciens n’ont pas encore un droit de propriété sur des terres qu’ils exploitent et que leurs arrières-grands parents et parents ont exploitées au profit des maîtres et anciens maîtres.
Aujourd’hui, chez les populations noires de Mauritanie (hratin, peulh, wolof, soninké et bambara) le cumul d’humiliation et de frustration a atteint son summum. Sur ce registre, je ne vois point de différence entre la Mauritanie des années de braise, celle d’OULD TAYA et celle d’aujourd’hui, de Mohamed OULD ABDEL AZIZ.
Quand des institutions mauritaniennes contribuent à la violation des Droits humains, quand les mauritaniens meurent de faim et de soif, quand pour soigner un rhume chronique, les mauritaniens nantis n’ont de choix que de voyager loin (Sénégal, Maroc, Tunisie…) pendant que les pauvres attendent une hypothétique guérison dans des centres de santé bondés, quand des centaines de milliers de jeunes mauritaniens chômeurs croulent sous la misère pendant que les derniers publics sont volés à hauteur de milliards, quand…, il y’a certes des responsables à différents niveaux mais le premier responsable est bien sûr Mohamed OULD ABDEL AZIZ.
Les mauritaniens aspirent à plus d’égalité et de justice, ils le méritent. L’IRA-Mauritanie – une organisation laïque - exige ces vertus aujourd’hui et ici-bas. Pour ce qui est des comptes et bilans à l’au-delà, nous faisons pleinement confiance à Allah. L’Etat mauritanien ne devrait pas s’assigner la vocation à préparer la vie des citoyens après la mort mais plutôt à créer les conditions de justice et d’égalité entre les citoyens ici-bas. C’est le moment de signaler cette dérive grave qu’est le contrôle progressif de la police et de l’appareil judiciaire du pays par des groupuscules islamistes.  

     
La Tribune : Maouloud Ould Boubi, membre de SOS-esclaves qui avait été détenu puis libéré en même temps que vous, a dénoncé des conditions de détention et un traitement « inhumain » que la police vous a réservé. Qu’en est-il?


BT : Tout a commencé par une bastonnade que les éléments du Commissariat d’Arafat 1 nous ont appliquée sur l’ordre de leur commissaire Mohamed O. JAAFAR. Je le vois encore vociférer, sommant à ses éléments, qui hésitaient encore, de nous taper dessus. Ils se sont surtout acharnés sur mon ami Biram qui sous les coups de matraques et de rangers s’est retrouvé avec deux blessures à la tête et la jambe gauche bien malmenée. Aujourd’hui encore, il ne peut pas se tenir debout pendant cinq minutes tant sa jambe lui fait mal. Nous avons été jetés dans une cellule sale,  l’odeur y était insupportable et nous avons passé trois nuits et quatre journées à même le sol. Pendant les nuits, il faisait très froid, impossible de dormir sur le carreau nu. Nous avons été ainsi torturés pendant toute la durée de notre détention. 


La Tribune : Et si le président mauritanien décidait de décréter une amnistie pour vos autres camarades restés en prison et parmi lesquels Birame, quelle effet cela peut avoir sachant que Messaoud Ould Boulkheir avait justement interpellé le Président dans ce sens dans son discours à l’assemblée?


La seule grâce que nous sollicitons est celle du tout puissant. Comme je l’ai dit plus haut, dans un pays, sur chaque question publique, il y’a une chaîne de responsabilités. Mohamed O. ABDEL AZIZ étant le chef de l’Etat, il devrait être le garant de la liberté de l’institution judiciaire pour qu’elle ne soit pas inféodée à une quelconque autorité comme elle l’est aujourd’hui. Si la police, l’administration et la justice continuent à violer les lois votées par les mauritaniens, à travers leurs représentants au Parlement, il en va de la responsabilité directe du premier Magistrat du pays qu’est Mohamed O. ABDEL AZIZ., qu’il veille à l’application des lois.
Quand au Président OULD BOULKHEIR, nous l’avons trouvé là où nous l’attendions. Comme d’habitude, il s’est retrouvé du côté du Droit, aux côtés des faibles. C’est ici le moment de rendre un grand hommage aux justes de notre pays. Sans pouvoir citer tous, je voudrais bien rendre hommage à mes amis du mouvement Conscience & Résistance. J’insisterai, également, sur les noms du Président Boubacar MESSAOUD (SOS Esclaves), du Président Me Mine O. ABDALLAHI (LMDH) et de Mamadou SARR (SG du FONADH). Devant ces braves sieurs (je dis bien devant, pas derrière), il faut signaler l’engagement constant et permanent de charmantes dames. Je pense à Aminetou Mint EL MOKHTAR, Me Fatimata MBAYE, Lalla Aïcha SY et Aissata Satigui SY. Que celles et ceux que je n’ai pas cités veuillent ne pas m’en tenir rigueur. Ces hommages vont à l’adresse de toute la famille des Droits de l’Homme.       


La Tribune : Vous avez certainement appris le verdict du procès d’Oumoulmounine et des parentes des fillettes qu’elle aurait exploitées. Quel commentaire en faites-vous ? 


Même si cette condamnation est une première en Mauritanie, une fois de plus, la justice de notre pays a versé dans la facilité pour occulter la réalité. Cette femme a été bel et bien prise, la main dans le sac, il aurait été plus juste de la poursuivre pour pratiques esclavagistes.
Dans une démarche pédagogique, il aurait été judicieux de condamner les parentes des fillettes asservies à des peines de prison ferme, non seulement parce que leur complicité a été prouvée mais surtout pour donner un signal fort et décourager les complices potentiels de ce genre de crimes graves.
Nous continuerons notre combat, contre vents et marées. La justice mauritanienne et les autres autorités affiliées continuent à vouloir ignorer la réalité. Nous étudions sérieusement la possibilité de saisir, dans le futur, des instances internationales de justices et de Droit (la Cour africaines des Droits de l’Homme, la Commissions des Droits de l’Homme de l’ONU, la CPI…). La Mauritanie est liée à la communauté internationale par des accords et autres conventions, elle est tenue de les respecter au risque d’être pris pour un Etat paria.
Par ailleurs, je voudrais vous remercier pour l’occasion que vous m’avez offerte et surtout vous dire combien de fois votre travail était important. Sans la presse, notre action n’aurait pas eu d’écho pour alerter l’opinion publique. Je voudrais profiter de cette occasion pour rendre un vibrant hommage à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui consentent d’énormes efforts pour faire la presse.
Propos recueillis par KISSIMA

lundi 24 janvier 2011

BIRAM OULD ABEID, PRÉSIDENT DE L'IRA " Nous continuerons la lutte au profit des causes pour lesquelles Ould Dahoud a sacrifié sa vie "

BIRAM OULD ABEID, PRÉSIDENT DE L'IRA
" Nous continuerons la lutte au profit des causes
pour lesquelles Ould Dahoud a sacrifié sa vie "

http://www.cridem.org/media/photos/Biram_Dah_Abeid-8da03_03.jpg


Question : quelle est votre appréciation
de la peine de six mois d'emprisonnement
ferme dont vous avez
écopée (vos deux camarades et vous) et
celle similaire qui a été infligée à Mme
Moulmine Mint Bakar (dénoncée par
l'IRA, pour pratiques d'esclavage) ?


Biram Ould Abeid : tout d'abord, sachez
que je ne suis nullement surpris du
harcèlement dont mon organisme Ira -
Mauritanie, et moi-même font l'objet de
la part du pouvoir. Cet acharnement du
régime contre nous depuis son avènement
depuis août 2008 était bel et bien annonciateur
de la répression qui nous attend
tant que nous percevrions dans notre
engagement. En effet, cet engagement
et cette défiance face au régime est un
choix irréversible, quel qu'en soit le prix
que nous devrions payer. Acet égard, l'agression
dont j'ai été l'objet le 13 décembre,
les blessures graves que j'ai subies, le
passage à tabac et autres formes de tortures,
ma diabolisation dans les médias publics
ou autres, ma condamnation avec
mes camarades, tout ceci était bien prévisible,
pour tous ceux qui connaissent la
nature du système qui nous gouverne.
Mais c'est notre persévérance dans notre
ligne d'action radicale et sans compromission
doublée de notre discours de démystification
du système raciste et esclavagiste
et de remise en cause de ses fondements
idéologiques et religieux qui
viendront à bout des tentatives grotesques
du Général Ould Adel Aziz de
créditer son pouvoir de démocratique et
respectueux des droits de l'homme, aux
yeux de la communauté internationale.
Nous y arriverons au péril de nos vies,
mais nous y arriverons c'est sûr. Et nous
sommes au début de cette réussite car,
nous constatons que le pouvoir n'a d'autres
réponses à note discours mobilisateur
et nos actions légales et pertinentes sur le
terrain que la violence indicible et l'instrumentalisation
des appareils sécuritaires
et judiciaire pour notre répression et
l'interdiction de nos cadres légaux d'association,
d'action et d'expression.
Concernant la condamnation de
Mouloumine Mint Bakar Vall à six mois
de prison ferme, c'est une manoeuvre de
diversion. Le chef d'inculpation, d'exploitation
de mineurs est faux, archifaux.
Moulomine est prise en flagrant délit
de pratiques esclavagistes sur deux mineures
qui sont ses esclaves par ascendance.
Ce sont selon le code d'esclavage
traditionnel légitimé par la version
Mauritanienne du rite Musulman
Malekite en vigueur dans le pays, des
propriétaires à Madame Mouloumine
qu'elle a hérité de ses ascendants. donc elles
ne sont pas des esclaves économiques
comme le prétendent certains négationistes
de l'opposition Mauritanienne,
moins encore des mineures exploitées
sans bases ni fond d'esclavage comme le
disent les autorités judiciaires pour
confronter la ligne négationiste qu'adopte
le gouvernement mauritanien à propos
de l'esclavage. De ce fait, Mouloumine
devait être jugée selon les textes de la loi
criminalisant l'esclavage et les pratiques
esclavagistes qui stipulent que ce crime
est passible d'une peine allant de cinq à
dix ans de prison ferme.
C'est pourquoi je voudrais que les
ONGs qui assistent les mineures et leurs
avocats-conseils interjettent en appel à
ce jugement pour qu'au terme des voies
de recours nous pussions soumettre ce
déni de justice aux instances judiciaires
internationales. Mais d'autre part,
Mouloumine, ses parents et ses avocats
doivent s'armer de vérité et de courage
et de ne pas accepter de se taire sur la discrimination
dont Mint Bakar Vall fait
l'objet par ces poursuites et ce jugement
car d'autres personnes ayant été l'objet
de dénonciations de notre part et de la
part d'autres ONGs , pour pratiques avérées
d'esclavage sur mineurs notamment,
et dont les faits sont similaires ou
même pires que ceux reprochés à
Mouloumine n'ont jamais été inquiétées.
Les plaintes contre eux, notamment déposées
par les victimes elles-mêmes, les
ayants droit des victimes et aussi les
ONGs, sont pendantes devant la justice
ou classées méprisamment sans suite. Et,
sans être exhaustif, je peux citer les deux
familles Ehel Veyjeh et Ehel Elhaj à (
Yedaly, Gorguy et Feyliha) à Rosso,
Viyah ould Mayouf, ex colonel et exministre
( à Atar), Abderahmane et Toumena
fils et fille Dhournoureine à Teyarett,
Vatma Mint Baya qui a fait don de sa petite
esclave à sa cousine à Toujounine,
Mohamed Ould Nebbi qui détenait les
deux enfants de Tarba à Guerou, Bemba
Ould Heina qui détenait Messouda Mint
Tewva à Boghé, El Hacen Ould Yehdih (
RKiz) , Abdallahi ould Bonel Moctar qui
détenait Habi Mint Rabah et ses enfants
à Eychaya ( Mederdra)…..etc.
Pourquoi donc, pour des faits identiques
dans toutes ces affaires, seule
Mouloumine écope et pas les autres ? Il
serait utile et libérateur pour la défense et
parents de Mouloumine d'attaquer cette
poursuite à travers cet angle qui fait apparaître
son caractère sélectif et injuste.

Question : certains milieux officiels
et sécuritaires vous reprochent d'avoir
franchi les lignes rouges sur plusieurs
questions dont celle des forces armées
nationales que vous avez indexé de manières
répétées comme étant un vivier
de discrimination…


Biram Ould Abeid : qui est donc habileté
et fondé à tracer les limites des lignes
et à déterminer leur couleur ? Et surtout
pour nous les communautés de ce
pays meurtries par l'esclavage, le racisme
et l'arbitraire. Est ce que ce sont ceux qui
privent depuis plusieurs décennies les négro
Mauritaniens de leur citoyenneté qui
sont fondés à leur montrer la ligne rouge
? Est ce que ce sont ceux qui privent depuis
des siècles les Haratins de faire partie
de l'humanité qui sont fondés à leur
fixer la ligne rouge ? Est ce que ce sont
ceux qui persécutent et diabolisent les
progressistes et les justes parmi les personnalités
et cadres de la communauté
arabo-berbère qui ont la légitimité de
leurs dicter leur ligne rouge ?
Pour moi, les institutions militaires et
sécuritaires appellent plus que jamais,
non seulement la réforme mais la refonte
systématique, profonde et radicale.
L'armée a dévié de sa mission depuis plusieurs
décennies en investissant le champ
politique. Un champ politique qui lui est
interdit selon l'esprit de tous les lois, et
qu'elle occupe ostensiblement et indubitablement,
sous différentes formes ou
couvert depuis 1978 jusqu'à nos jours.
Autant que la parti RCD dans la Tunisie
de Ben Ali, que la parti communiste en
Chine, l'armée mauritanienne joue bel et
bien le rôle du parti-Etat en Mauritanie.
Vous savez tous que les officiers supérieurs
qui tiennent l'armée et l'Etat
Mauritaniens, ont chacun ses députés, ses
sénateurs et ses maires qui l'a fait élire par
son influence politique qui a pour base
l'argent et les moyens de l'Etat et l'autorité
qu'il incarne. Vous savez aussi que c'est
au sein de l'institution militaire que le nettoyage
ethnique a été réalisé de la manière
la plus systématique entre 1986 et
1992. Ce nettoyage continue, de manière
insidieuse. Ce nettoyage consiste en un
filtrage des recrutements sur des bases
ethniques et communautaires qui a
consisté à fermer les corps des officiers et
les postes de commandement aux
Harratins et aux négro Mauritaniens sauf
de rares cas qui sont les exceptions qui
confirment la règle. Pour ces raisons et
plusieurs autres, l'armée et les forces de
sécurité ne peuvent pas être mis à l'abri
des critiques. Les officiers de cette armée
sont aussi liés aux milieux affairistes,
beaucoup d'officiers supérieurs ont aussi
des alliances très fortes avec des familles
Trabelsi nationales. la trabelsisation
est beaucoup plus forte chez nous
que dans la Tunisie de Ben Ali, car là-bas
il n'y avait qu'une seule famille Trabelsi
contrairement à la Mauritanie.
D'autre part chacun sait que les forces
de sécurité sont conçues pour casser les
Harratins, lesquels sont perçus comme la
force montante dont le réveil est menaçant
pour le système, un système qui est
battu sur leurs et leurs désolations.

Question : avez-vous un dernier
mot ?


Biram Ould Abeid : mon dernier mot
c'est ma fierté d'avoir vu mon sang couler
pour la cause anti-esclavagiste pendant
cette matinée du 13 décembre 2010
à Arafat. Je me joins par ailleurs par la
prière, le deuil et le recueillement à la famille
Dahoud et j'affirme que le sacrifice
de leur fils ne sera pas vain. Nous continuerons
la lutte au profit des causes pour
lesquelles il a sacrifié sa vie.

samedi 22 janvier 2011

Les nouvelles des militants abolitionnistes détenus arbitraires en Mauritanie sont alarmantes.





Il y a urgence de dénoncer la situation extrêmement grave surtout critique dans laquelle se trouve  nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 sur du faux et usage de faux de la police Mauritanienne. Malgré  le recul et l’aggravation des violations des droits de l’homme en Mauritanie, nous lisons et écoutons les délires inégalés certaines personnalités de mauvaises haleines par-ci, par-là  disant tout ce passe à merveille dans ce pays. Il n’y  aura pas plus choquant  et cruel au monde de priver des hommes la liberté  arbitrairement,  encore moins on ne pouvait  imaginer qu’il se passait la pire atrocité de l’autre côté des barrières de la prison loin des regards curieux. Nos camarades sont privés de soins, la nourriture, des visites  familiales et les balades. Ils sont confinés entre quatre petits murs, l’état Mauritanien attend qu’ils meurent de faim où par manque de soins. L’Allemagne nazie avait mené des cherches très poussées sur l’extermination des juifs,  la même chose se passe en Mauritanien pour exterminer les noirs depuis une quarantaine d’années sous la supervision de la puissance coloniale qui est la France et les autres pays occidentaux  en général particulièrement l’Europe. Des assassinats sont programmés, étudiés en avance depuis la présidence de la « république islamique de Mauritanie », pas une réaction, on attend apparemment l’annonce des décès aux parents et amis pour  inonder les fleuves africains des larmes  de crocodile. Nos camarades sont nourris en fonction de la bonne humeur du directeur de la prison et les gardes qui sont chargés de les faire souffrir à bloc. Les autorités pénitentiaires refusent de fournir toutes nourritures aux militants des droits de l’homme détenus, se sont les parents  qui ont cette lourde charge quotidiennement en plus ils ont  l’interdiction formelle de voir nos camarades. En réalité, personne ne sait  si les gardiens dégustent  les repas des détenus où s’ils les versent dans la poubelle directement. Plusieurs plaintes ont été formulées dans ce sens pour dénoncer les mauvais traitements mais rien n’a été fait.  Des indiscrétions commencent à rompre le silence surtout à s’indigner, ils nous informent que nos camarades peuvent  rester plusieurs jours sans être alimentés sous un rythme soutenu d’interrogations musclées pour les faire craqué. Les autorités administratives  et judiciaires chercheraient coûte que coûte leur coopération avec le pouvoir du général Mohamed Ould Abdel Aziz. Quand on essaye de parler aux autorités  pénitentiaires, elles nous répondent sèchement que les ordres  viennent d’en haut, qu’elles n’ont  rien à expliquer, c’est tout. Les avocats de la défense se battent comme des lions depuis plusieurs jours pour obtenir un suivi médical et le droit aux soins, curieusement ce ne sont pas les juges qui  ont le pouvoir de décision mais le procureur  de la « république » Cheikh Ould Baba Ahmed qui avait promis une réponse rapide dans les meilleurs délais aux sollicitations des avocats mais il semble disparaitre dans la nature sinon il a décidé  tout bonnement comme d’habitude dans ce pays de faire courir la défense. Il y a encore plus grave, nos camardes n’ont été condamnés que verbalement, la notification de la décision ne leur est parvenue depuis le 06 janvier 2011. Donc ils  ne peuvent se voir en cassation que si  le trébuchant système judiciaire inféodé avec les esclavagistes  accepte au moins l’envoi de la décision écrite. L’attitude des intellectuels  et partis politiques mauritaniens est révoltante, en les lisant et écoutant ils sont tous des militants abolitionnistes mais sur les faits, c’est l’arbre du cache la forêt. Aucune solidarité ne s’est réellement manifestée, il y a eu  énormément des communiqués de condamnations des arrestations des militants abolitionnistes par principe sans aucun suivi. L’appel à la générosité lancer par le FLERE n’a pas recueilli ne reste qu’une seule contribution ni des  partis politiques ni du particulier Mauritanien lambda. On se demande comment peut on imposer la justice dans notre pays si nous ne sommes pas prêt à faire le moindre effort où sacrifice ? Les tunisiens et d’autres  sont y arrivés pas en se résignant sur le sort scellé du langage fataliste MEKTOUB.

L’humoriste Coluche disait dans un sublime sketch tant que je gagne, je joue. Malheureusement c’est à ce jeux  les officiers de l’armée  mauritanienne  jouent actuellement avec le peuple meurtri par la dictature depuis leur coup de force en 1978. Il faudra absolument dire haut et fort à ces officiers de pacotilles du luxe  qu’ils déguerpissent, ils ne gagneront pas tous les jeux. Disons halte, ça suffit, assez d’injustice et y a en marre. Une pensée unique aux familles de nos camarades détenus arbitrairement depuis le 13 décembre 2010 qui souffrent beaucoup.

Solidarité et soutien total aux femmes, enfants en bas âges etc……………… des militants abolitionnistes en prison, si vous lisez ces lignes, faites un geste humanitaire Mesdames et Messieurs.



Diko hanoune

mardi 18 janvier 2011

L'esclavage administratif et l'Affaire Oumounimnine Mint Bekkar Vall, fonctionnaire à la Banque Centrale de Mauritanie

L'esclavage administratif et
l'Affaire Oumounimnine Mint Bekkar Vall,
fonctionnaire à la Banque Centrale de Mauritanie

 
http://members.multimania.co.uk/flamnet/ouldcire.jpg

Mohamed Yahya Ould Ciré
Président de A.H.M.E


Pour bien comprendre ce dont il est ici question, il convient de rappeler les faits.
Le 13 Décembre 2010, l'IRA-Mauritanie, d'autres associations et partis politiques anti-esclavagistes se sont rendus au Commissariat de Arafat 1 ( Nouakchott ) pour signaler des pratiques esclavagistes qui s'exercent sur deux fillettes: Salma Mint Salem et Oum El Ide mint Salem Tayvour.

samedi 15 janvier 2011

La fièvre Tunisienne est une lueur d’espoir pour tous les opprimés


http://blog.nrj.fr/media/blogs/Amit1e/apu-3-n07fzdw87wt4qeau5ep7pzwd.jpg

Les autorités Mauritaniennes privent Birame Ould Dah Ould Abeid les soins médicaux. Comme quoi les promesses n’engagent que ceux y croient. Lors de la visite des parlementaires Italiens du parti radical non violent, les autorités Mauritaniennes disaient à qui veut les entendre qu’ils mettront le service médical à disposition pour  soigner les blessures de Birame Ould Dah Ould Abeid. De nos jours, notre camarade croupit avec ces blessures sans soins comme un vulgaire brigand. Il est formellement interdit de l’approcher, ces blessures à la tête et au genou sont entrains de le terrasser. Les autorités Mauritaniennes n’ont pas réussi à  le déstabiliser moralement, la solution actuelle consiste à l’éliminer physiquement. La face cachée du dossier, est celle que les autorités Mauritaniennes ont la trouille  dans le ventre surtout craignent que les médecins attestent avec des certificats médicaux les blessures profondes infligées à notre camarade par la police barbare et incompétente. Ce qui fera  sauter toutes les thèses imaginaires et fausses accusations de  la police Mauritanienne sur nos camarades qui sont arbitraires emprisonnés. La police Mauritanienne s’est spécialisée depuis plusieurs décennies dans le montage du faux et usage de faux en toute impunité contre le citoyen sous la couverture de la hiérarchie policière. Le général Ould Abdel Aziz qui s’était autoproclamé président  des pauvres,  des plus diminues et les déshérités du système judiciaire nous dévoile son vrai visage d’un  dictateur sans vergogne. Le départ du dictateur Ben Ali comme le plus grand voyou du siècle ne l’impressionne  pas  ni faire réfléchir le petit dictateur Mauritanien. Pourtant les signaux sont aux rouges, hausses des prix  des denrées premières alimentations, le chômage   touche plus de 80% des jeunes diplômés et les injustices occupent le quotidien de chaque Mauritanien. Malgré les immenses richesses halieutiques, de son sol et le sous-sol pour un  pays peuplé seulement de 3,5 millions d’habitants, une petite minorité s’est accaparée laissant l’écrasante majorité  des populations dans une pauvreté abjecte. La Tunisie s’est embrasée suite à l’abus  de pouvoir des policiers tunisiens qui sont semblables à ceux de leurs collègues Mauritaniens sur un jeune homme prit par la gorge et qui s’est immolé par la suite. Nous disons aux Mauritaniens, débarrassons-nous de ces dictateurs, y-a-en marre des discours creux sans effets. Une autre Mauritanie est possible  sans Aziz  et sa bande de gabégistes.


Merci

Diko hanoune

jeudi 13 janvier 2011

Alerte: Biram Dah Abeid toujours privé des soins malgré ces blessures en prison

Biram Dah Abeid : Refus de soins de la part de l’Etat : Une méthode de torture physique et psychique.

http://ocvidh001.imingo.net/photos_bureau/fall_moctar.jpg

Le 13 décembre, alors qu’il sollicitait l’assistance de l’autorité publique sur le cas de deux fillettes maintenue en esclavage par une mauresque, Biram Dah Abeid a été assailli par une horde de policiers qui lui ont cassé le crâne et estropié le genou gauche.

Immédiatement incarcéré, aucun soin ne lui est prodigué. La présidence est responsable. Le système pénitencier contre les Abolitionnistes de l’esclavage est directement sous l’autorité de la primature militaire du général Mohamed ould Abdel Aziz, de l’ethnie minoritaire maure représentant dix pour cent contre quatre-vingt-dix pour cent de Noirs, dont cinquante pour cent de la population composée d’esclaves et descendants d’esclaves, minorité.

L’Etat nie la persistance de l’esclavage « sous toutes ses formes », selon les termes d’une mission de l’ONU conduite par Gulnaria Shahinian du 24 octobre au 4 novembre 2009. Parlant alors d’un Projet d’Eradication des Séquelles de l’Esclavage (PESE) confié au Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action humanitaires et aux relations avec les Citoyens. Cet organisme étant directement rattaché à la Présidence de la république. La chaîne de complicité esclavagiste s’étend donc depuis la présidence, via l’appareil judiciaire, l’administration, les forces de répression, le clergé obscuratiste, les chefferies tribales, et les quidams arabo-berbères.

Biram Dah Abeid, à travers son Initiative de résurgence du mouvement Abolitionniste interpelle directement la Primature sur les multiples villages d’esclaves et anciens esclaves, surtout sur les conditions de vie à la limite d’animaux : Bofal, Male, Benar, Esswata, Boulehrat, etc.

Au lieu de lui apporter assistance, l’Etat de nature esclavagiste et raciste a jeté Biram Dah Abeid en pâture à la déchéance physique par le refus de soins des traumatismes porté par ses services de sécurité. Les informations fusent au fur et à mesure des révélations de ses compagnons de lutte. Ils ont passé quatre jours, à même le sol, dans les cachots fétides du commissariat d’Arafat 1. Balla Touré, secrétaire exécutif de l’IRA, libéré sous caution de six mois de sursis et xxx d’amende déclare, lors d’une conférence de presse : « Nous y avons passé trois nuits; cela a été une épreuve physique et mentale très rude. Nous étions détenus dans une cellule sale, nue de tout équipement; l’odeur y était insupportable. »

Rappelons que dès les premiers jours de détention, Dah Ould Boushab n’avait plus supporté plus avant la torture physique et psychique, au point d’être expédié in extrémis à l’Hôpital psychiatrique de Nouakchott.

Le mensonge de l’Etat aux observateurs internationaux : en présence des parlementaires italiens qui ont séjourné en Mauritanie du 21 au 23 décembre 2010, l’engagement de l’Etat de faire subir des examens à Biram Dah Abeid est resté lettre morte.

Le 5 janvier Biram Dah Abeid confie à l’Authentique : « Je ne dispose pas encore d'assez de force pour m'exprimer, du fait des blessures que je ressens au crâne et à la jambe gauche, suite aux coups provoquées par les policiers. Je voudrais toutefois dire que malgré mes souffrances, on me refuse une consultation médicale. »

Si on sait que la junte du général Aziz est composé de tortionnaires du calibre d’Ely ould Dah condamné sur la base de la Convention contre la torture, on peut désespérer d’une amélioration du respect des droits fondamentaux de l’intégrité physique des citoyens arbitrairement détenus en raison de leur militantisme pour les Droits de l’Homme.

Nous devons nous rendre à l’évidence. En Mauritanie, les esclavagistes maures capturent et bâillonnent dans des geôles les Noirs qui ont l’audace de réclamer l’application des lois d’abolition et de criminalisation de l’esclavage (respectivement : 1981 et 2007).


Fall Moctar Président Section IRA-France