La terreur du semblant système judiciaire Mauritanien.

 

Le procureur qui détient Biram Ould Dah Ould Abeid  et ces codétenus en séquestration vient d’accoucher la plus belle Parodie  bêtisier du système judiciaire rudimentaire  de la « république» islamique de Mauritanie.

J’ai reçu un appel très étonnant du pays, au bout du fil un homme remonté me parlant en hassanya mélanger avec du français léger et refusant de décliner son identité : « Diko Henoune arrête de prendre ton ami  Biram Ould Dah comme un détenu d’opinion politique, le procureur de la république le considère comme un simple  détenus de droit commun.»  Ma réplique fut celle-ci, je vous emmerde vous et le procureur. Alors un détenu de droit commun n’a pas accès aux soins ? L’homme  titille  et finira par mentir en disant : « Biram a eu la  visite d’un médecin récemment qui n’a rien décelé d’anormal. »  De mon côté, Je continue à  marteler sur ces oreilles, comment peut-on faire confiance à une justice dirigée par des hommes qui mentent comme ils respirent ? Biram Ould Dah n’a jamais eu accès aux soins.  Il a été sauvagement agressé le 13 décembre 2010 par la police barbare que vous aiguillez comme une horloge, Biram Ould Dah a du mal à rester débout en ce moment dans sa cellule, il a été blessé à la tête et au genou par une horde de policiers surexcitées d’Arafat1. Les autorités mauritaniennes n’ont jamais souhaitées qu’il soit pris en charge  alors vous me parlez de quelle visite cher Monsieur ? Nous somme au courant d’une seule et unique tentative de prise en charge, celle de la Croix-Rouge Mauritanienne. Cet organisme  normalement à but humanitaire est dirigé  par un homme inféodé au pouvoir, le docteur Ould Horma, frère de l’actuel ministre de la santé. Lors cette visite, un responsable de la croix rouge présent sur place avait prescrit un ordre  au Docteur Ould Horma d’extraire Biram Ould Dah de sa cellule, jugeant son état  très préoccupant, il doit être examiné en urgence. Une fois ce dernier tourna le dos à la prison, l’hautin docteur Ould Horma déchira le papier sensé soigner Biram ould Dah, ainsi il trahit son  serment d’Hippocrate sans regret ni remord. La Non assistance à une personne en danger est un acte très grave qui doit être dénoncé vigoureusement par tous en particulier par le corps médical. Il a pris faits et causes pour le pouvoir oppresseur des militants des droits humains qui cherche désespérément  à cacher leur forfait  en ayant la conscience  tranquille qu’il est protégé par son frère l’actuel ministre de la santé Cheikh El Moctar Ould Horma Ould Babana. Je vous renvoie à la lecture du communiqué de  A.H.M.E sur ce lien : http://www.haratine.com/communique382.htm

J’ai appelé les avocats de la défense  sur le champ pour avoir le cœur net, à ma grande surprise, les avocats me répètent presque les mots de l’homme qui m’avait appelé auparavant. Ils confirmèrent avoir eu  connaissance à la réponse  de l’avocat du diable Mr le procureur, arguant  son  refus des visites et soins à notre camarade Biram Ould Dah et ces codétenus sur les faits qu’ils sont  considérés comme des détenus de droit commun rajoutant à la fin de son courrier « ils n’auront pas de traitement différent aux autres détenus ». Chose incroyable, étrange, surtout  réponse indigne de la part d’un procureur qui révèle au monde la face cachée de l’univers carcéral Mauritanien. Nous apprenons avec une très grande consternation que les détenus de droit commun en « république » islamique de Mauritanie  sont d’abord  déshumanisés, ensuite ils sont jetés vivant en quelque sorte dans une morgue. C’est scandaleux, crions ensemble notre refus de la barbarie que le pouvoir dictatorial et mercenaire du général Mohamed Ould Abdel Aziz veut nous imposer. A bas l’état d’exception.

Je vous remercie : prière de passer ces informations capitales sur la situation désastreuse de nos camarades détenus arbitrairement en Mauritanie depuis le 13 décembre 2010 sous mandat de dépôt  qui est basé sur du faux et usage de faux.

Diko hanoune